Stanislas NTAMBWE

Processus électoral en RDC : incontournable nécessité d’un consensus électoral

Corbeilles de la CENI
Corbeilles de la CENI

L’ « Action citoyenne pour les élections démocratiques » (ACED), une Plate-forme des Organisations de la Société civile en République démocratique du Congo (RDC), recommande à la classe politique congolaise, « l’ouverture urgente des consultations internes en vue  de construire et dégager un consensus électoral entre les parties prenantes, susceptibles de garantir l’intégrité du processus électoral », lit-on dans un communiqué rendu public vendredi 06 juin 2014, au siège de la Nouvelle Société civile congolaise (NSCC).

L’ACED se dit « extrêmement préoccupée » par la tournure prise par l’opinion publique suite à la publication, par la CENI, du calendrier électoral des élections urbaines, municipales et locales le 26 mai 2014. Ainsi, elle demande à la CENI, d’une part, « de réajuster son calendrier et ne présenter que la version complète et globale de tout le cycle électoral et d’autre part, de faire preuve de garantir la neutralité, l’impartialité et le professionnalisme », indique le communiqué.

La Plate-forme demande aussi au gouvernement  de rendre public le chronogramme de mise en place des juridictions devant s’occuper de contentieux électoral au niveau de la base et de finaliser la cartographie des entités territoriales devant constituer les circonscriptions électorales pour les élections urbaines, municipales et locales. 

 Selon Jonas Tshiombela, Coordonnateur de la NSCC et facilitateur de l’ACED, « la décision unilatérale de la CENI porte les germes des conflits aux conséquences multiples, imprévisibles, et n’est pas de nature à amener le peuple congolais aux élections apaisées, libres, démocratiques, et transparentes ».

 Organiser en priorité les élections provinciales, sénatoriales et des gouverneurs

Pour les Organisations de la Société civile de l’ACED, le calendrier publié par la CENI « ne prend aucunement en compte les observations formulées par les parties prenantes au processus électoral, notamment celles qui recommandent d’organiser en priorité les élections provinciales, sénatoriales et celles des gouverneurs des provinces ».

Il faut noter que ce calendrier n’a pas aussi pris en compte les mandats des sénateurs et Gouverneurs qui sont pourtant largement dépassés ainsi que la problématique de la participation de « nouveaux électeurs » devenus majeurs entre 2011 et 2014, à ces élections dont la vocation est de rapprocher la démocratie à la base majoritairement constituée des populations jeunes.

Cette attitude, soutient l’ACED, « porte un coup dur aux efforts visant à promouvoir et consolider la cohésion nationale prônée par le chef de l’Etat tels qu’ils ressortent des conclusions et recommandations des Concertations nationales ».

C’est ainsi qu’elle demande aux acteurs de la Société civile de « s’impliquer en accompagnant le processus à travers l’éducation civique et électorale et la participation et citoyenne ».

En outre, elle estime que le calendrier électoral du 26 mai dernier « ne tient pas compte des impératifs liés à la maîtrise du découpage territorial devant résulter de la mise en place des villes et du besoin démographique susceptible d’influer sur la répartition des sièges ainsi que la détermination des circonscriptions électorales ».

Par ailleurs, à en croire le communiqué de l’ACED, il ressort de l’analyse des données que les 166 millions USD dont disposerait la CENI actuellement, sont « largement en deçà des prévisions de l’ordre de 250 millions USD uniquement, au titre des opérations sollicitées par la CENI dans sa feuille de route pour l’année 2014 et sans prendre en  compte les 27 millions USD des investissements ».

Bien plus, poursuit le communiqué, « rien n’indique dans le calendrier publié les modalités de la mise en place des juridictions devant s’occuper du contentieux électoral, quand  on sait qu’à ce jour le secteur de la justice accuse un déficit majeur, en termes d’infrastructures et du personnel ».

Toutefois, l’ACED demande à toutes les parties prenantes « à la retenue et à privilégier l’intérêt supérieur des populations pour lesquelles elles prétendent parler en permettant aux différentes couches de la population congolaise de s’exprimer librement et de se choisir leurs représentants conformément aux standards internationalement reconnus et repris par les instruments internationaux relatifs aux Droits de l’homme ».

A la Communauté internationale, l’ACED recommande de « conditionner l’appui au processus électoral à la publication d’un calendrier électoral global et à la maîtrise des limites des entités territoriales décentralisées ».


Les mystères de l’univers : L’Arche de Noé : légende ou histoire vraie ?

On a longtemps considéré l’Arche de Noé comme une histoire vraie avant que de nombreux chercheurs du 19° siècle ne la considèrent que comme une légende. Or, récemment, quelques scientifiques ont avancé des preuves de l’existence du Déluge. L’histoire de Noé et de son Arche est-elle une légende ou une histoire vraie ? Il semblerait que le récit du déluge raconté dans la Bible et suggérant le déroulement d’un cataclysme ne soit pas le seul.  On retrouve trace de cette histoire dans de nombreuses civilisations, parfois à des siècles d’intervalle.

La Bible raconte : « L’an 600 de la vie de Noé, au second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour précis, tous les barrages du grand abîme se rompirent. Et les écluses du ciel s’ouvrirent. Le déluge dura quarante jours et toutes les montagnes qui étaient sous les cieux furent submergées par les flots ! » Genèse 7. 11, 17, 19.

Ce récit d’une grande précision au niveau de sa survenue dans la vie de Noé et de sa durée ne serait pas la seule description d’un déluge qui se serait déroulé à une époque géologique récente.

Des récits comme s’il en pleuvait

Ainsi, il existe plus de 200 récits sur tous les continents racontant la survenue d’un déluge universel qui aurait causé une quasi-inondation de la Terre.

Même si la raison de ce déluge et les circonstances de son déroulement sont racontées de façon différente en fonction des cultures et des traditions ; cette coïncidence entre de nombreuses histoires universellement répandues n’en reste pas moins troublante.

La plus ancienne version du déluge nous vient de la civilisation sumérienne qui régna sur l’actuel Irak, en Mésopotamie, dès la fin du IVe millénaire avant J. C. et pendant le IIIe millénaire avant J. C.

Selon le récit sumérien, le déluge aurait été provoqué par des disputes entre les dieux. Ce mythe d’un monde naissant après des inondations torrentielles se retrouve dans de nombreux récits, à Babylone, en Assyrie et, évidemment, dans le plus connu : celui de la Bible. Il existe, de plus, d’étranges ressemblances matérielles entre le récit babylonien et l’histoire biblique.

C’est sur la base de ses récits que des expéditions scientifiques furent montées. Elles explorèrent certaines parties du mont Ararat (mont sacré des Arméniens qui se trouve actuellement en Turquie). Enfin, aussi bien Noé que son pendant babylonien, Outa-Napishtim, offre un sacrifice aux dieux pour les remercier d’avoir survécu.

Les Grecs de l’Antiquité ont deux versions du déluge. Suivant l’une d’elle, celui-ci se serait passé sous le règne d’Ogygos, le premier roi de Béotie et créateur, selon les Béotiens, de l’humanité.

Selon la seconde version, Zeus, le roi des dieux, aurait provoqué un déluge pour punir les hommes de leurs fautes. Ce qui est assez étonnant dans ce récit est l’étrange similitude avec le récit biblique.

Ainsi, Prométhée suggéra à Deucalion, son fils et roi de Thessalie de construire une Arche ou il resta seulement neuf jours et neuf nuits. Deucalion décida de faire un sacrifice à Zeus qui commanda à celui-ci de jeter les os de sa mère derrière lui. Deucalion comprit alors qu’il ne s’agissait pas de sa propre mère, mais bien de leur Mère à tous, à savoir la Terre. Les os dont parlais Zeus étaient en fait des pierres qui se transformèrent en êtres humains. Ce qui marqua le début de l’humanité.

La théorie de la météorite

D’après les calculs des scientifiques, le déluge aurait eu lieu il y a environ de 10000 ans à 12000 ans. Un Autrichien, Otto Much, en se basant sur des recherches archéologiques et géologiques, a situé cette catastrophe au 5 juin 8496 avant J.-C.

Il semblerait, qu’à cette date, une collision ait eu lieu entre un astéroïde et la Terre à la suite d’une conjonction Lune, Terre et Vénus. Au moment d’entrer dans l’atmosphère, la météorite s’est brisée en deux au centre d’un arc formé par les Antilles et la Floride, à un endroit où la croûte terrestre très fine compte de nombreux volcans sous-marins.

Sous le choc, de nombreux volcans entrèrent en éruption, causant de gigantesques raz-de-marée. Les nuages de cendres constituèrent un épais manteau qui recouvrit en grande partie la Terre.

Une montée des eaux de 30 mètres

Ce phénomène, cachant le Soleil, entraîna des pluies d’une ampleur inimaginable. D’après les calculs scientifiques, plus de 20 milliards de tonnes d’eau et 3 milliards de tonnes de cendres se déversèrent sur la Terre. Ce déluge fit monter le niveau des eaux de plus de 30 mètres.

La théorie d’Otto Much a été, en grande partie, confirmée par des découvertes de nombreux restes d’animaux, notamment dans les régions arctiques. Ceux-ci semblent avoir été tués subitement à une époque géologique très proche de celle citée par le scientifique autrichien, comme par une gigantesque explosion soudaine.

De même d’après le livre de François Derrey, La Terre, cette inconnue, les terres arctiques ne sont pas les seules où ont été remarqués ces phénomènes. Ainsi, au large de la Sibérie, il existe même l’île de Liedkoff qui est pratiquement entièrement composée de restes de défenses et d’ossements de grands mammifères.

Le père de l’évolution à la rescousse

Parmi les défenseurs de la forte probabilité de cette gigantesque catastrophe se trouve même le père de l’évolutionnisme, Charles Darwin. Dans son fameux ouvrage, L’Origine des Espèces, il raconte que, pour détruire autant d’animaux en aussi peu de temps sur un aussi vaste territoire, il a fallu une catastrophe d’une ampleur exceptionnelle qui a secoué les bases mêmes du globe terrestre.


Martin Kobler : « Les expulsions doivent suivre les standards humanitaires »

Martin Kobler, Chef de la Monusco
Martin Kobler, Chef de la Monusco

Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC) a, au cours d’une visite rendue aux ressortissants de la RDC expulsés du Congo-Brazzaville et installés sur le site de transit de Maluku (Est de Kinshasa), déclaré que « les expulsions doivent suivre le standards humanitaire international ».

Pour améliorer les conditions d’accueil de ce site de transit érigé au sein du Centre interdisciplinaire de la Police nationale congolaise (PNC) dans la commune de Maluku, Martin Kobler pense qu’ « il ne faut pas pérenniser la situation ». Car, dit-il, « c’est très difficile de gérer un camp des expulsés du point de vue hygiénique ».

Il a encouragé le gouverneur du Bas-Congo qui a volé au secours des ressortissants de  sa province en mettant à leur disposition des bus pour les ramener dans leurs milieux d’origine.

Selon le patron de la Monusco, « il faut, en priorité, que les deux pays fassent des investigations bilatérales, et on va les soutenir ».

A son avis, la RDC et la République du Congo doivent aussi « discuter » aussi bien sur la situation d’autres rd Congolais vivant encore à Brazzaville que sur des viols et violences perpétrés sur eux par les services de sécurité du Congo.

Il a indiqué que la section des Droits de l’homme de la Monusco est déjà sur le site, pour des interviews avec les femmes et filles victimes mais, aussi, pour recueillir des informations nécessaires. « Notre préoccupation est de sauvegarder le standard international, même si on a des expulsions », a-t-il expliqué.

Sur place, les différentes agences du système des Nations unies travaillent d’arrache-pied. Notamment, dans la construction des installations sanitaires et tout ce qui concerne l’hygiène.

L’Unicef, par exemple, apporte un appui technique et financier ainsi que le renforcement des capacités à la Croix-Rouge et au ministère de la Santé publique, « en vue d’avoir un milieu qui soit assaini », selon Brigitte Edro, cluster wash national à l’Unicef.

« On a assisté les enfants d’une semaine et les mamans qui avaient accouché de l’autre côté du fleuve. Il y a une tente spécialement pour ces mamans qui viennent d’avoir leurs bébés. Mais, cela reste un problème en matière de protection», a-t-elle indiqué.

Les expulsés reçoivent également des tentes et des intrants (92 sacs déjà). En cas de coupure d’eau, l’Unicef a installé des citernes pour le stockage d’eau.

Sur le plan de la santé, il y a au sein de ce site une bonne infrastructure avec la présence de Médecins Sans frontières (MSF), Médecins d’Afrique, la clinique mobile et le centre de santé.

Eviter le choléra sur le site

« On fait tout pour les enfants surtout, en ce qui concerne la vaccination contre la rougeole. Cependant, il faut tout faire pour éviter le choléra dans ce site. Parce que, s’il y a le choléra ici, il arrive à Kinshasa »,  a prévenu Brigitte Edro. Car, a-t-elle précisé, « il y a deux ans, Maluku était une zone frappée par cette maladie».

Le transfert des expulsés de Brazzaville sur le site de Maluku, où les interventions humanitaires ont commencé le 01 mai 2014, a débuté le 13 mai 2014 alors que les expulsions massives des Congolais de Kinshasa du Congo-Brazzaville ont débuté le 5 avril.

Il faut noter que la coordination et la gestion du site est effectuée par le ministère des Affaires sociales, de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale avec le soutien de l’Organisation internationale de migration (OIM).

Le premier bateau pour Mbandaka est parti avec 610 personnes 

Limambe, l'un des expulsés, malade et attend son transfert à Mbandaka
Limambe, l’un des expulsés, malade et attend son transfert à Mbandaka

Pour l’heure, le rapatriement de la majorité des expulsés, qui sont originaires de l’Equateur, est le défi majeur. Le voyage Kinshasa-Mbandaka-Kinshasa dure deux semaines.

Le premier bateau a quitté Kinshasa samedi 17 mai 2014, avec à son bord 610 personnes. Le gouvernement central a promis un second bateau, prévu pour vendredi 23 mai.

Entre-temps, les personnes vulnérables et les malades originaires de l’Equateur attendent impatiemment la concrétisation de cette promesse. C’est le cas de Limambe (la cinquantaine) souffrant de paralysie.

Il est couché sur sa petite éponge, les paroles ne sont pas audibles lorsqu’il parle. « J’ai quitté Mbandaka en 1981, je n’ai pas de famille là-bas. Je voudrais avoir un peu d’argent pour faire le deuil de mes parents, une fois arrivé dans ma ville natale », a-t-il confié.

Un autre problème est celui du doute qui persiste sur les statistiques réelles de ces expulsés sur le site de Maluku. Toutes les sources interrogées à ce sujet n’ont pas voulu se prononcer, disant que « seule la Direction générale de migration (DGM) est en droit de donner les chiffres ».

« Même si je connais la vérité, je ne suis pas autorisé  à le dire. Les chiffres fournis par la DGM ne sont pas cohérents », a confié à Lepotentielonline.com un agent humanitaire, alléguant « une contradiction entre les chiffres de la DGM et la réalité sur terrain ».


Revue de presse congolaise du lundi 26 mai 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité en République démocratique du Congo (RDC) est diversifiée dans les journaux parus lundi 26 mai 2014 à Kinshasa.

« Nouvelle rébellion à l’Est : réalité ou piège ? », titre Le Phare. Il  rapporte que « la Société civile du Nord-Kivu fait état de la naissance d’une nouvelle rébellion dans cette partie du pays, alors que l’Armée congolaise et les forces onusiennes se préparent à attaquer les Forces démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR), conformément aux prescrits de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité de l’Onu ».

Selon Le Phare, « cette rébellion porterait un emblème pour le moins étonnant : + Force pour la protection du peuple hutu+ (FPPH) ». Et de s’interroger : « Depuis quand des Hutus congolais se sentiraient-ils en insécurité dans un territoire où pullulent des centaines d’éléments FDLR, avec lesquels ils partagent la même souche ethnique ? ».

Le journal souligne que c’est la localité de Lubero qui aurait été choisie comme la base du futur état-major opérationnel de cette rébellion. « Il y aurait à sa tête un certain colonel Kasongo, décrit comme un ancien du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), du PPD et du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et un des bénéficiaires du programme de désarmement, démobilisation, réinsertion », précise-t-il.

Le Phare estime que « les FARDC devraient prendre les dispositions utiles en vue de renforcer leur présence militaire dans tous les +points chauds+ (Beni, Rutshuru, Masisi, Nyiragongo, Goma) cités par la Société civile du Nord-Kivu ». Il fait remarquer que « l’annonce d’une rébellion ayant pour préoccupation principale la protection des Hutu en RDC paraît fort suspecte ; elle mérite un sérieux suivi, afin d’éviter toute désagréable surprise ».

Le processus de dédollarisation « voué à l’échec »

S’interrogeant « Et si la Banque centrale du Congo jouait avec le feu ? », Le Potentiel titre à la Une : « Dédollarisation : les 4 préalables du FMI ». Il rappelle que la BCC a dévoilé jeudi dernier sa stratégie de lutte contre la dollarisation de l’économie en édictant une nouvelle réglementation de change qui entre en vigueur le 25 septembre 2014.

« Cette nouvelle réglementation, inscrite dans le schéma de la dédollarisation de l’économie congolaise, impose le franc congolais comme seule monnaie de transaction en RD Congo », indique-t-il.

Pour le journal « si, entre-temps, les opérateurs économiques ne jouent pas franc jeu dans le rapatriement des devises, il y a risque évident que la RDC ne se retrouve un jour à court de devises ; ce serait une catastrophe pour l’ensemble de l’économie congolaise ».

« C’est en prenant en compte de toutes ces difficultés que le FMI a souligné l’urgence d’avoir une Banque centrale efficace, capable de jouer pleinement son rôle dans un système financier totalement réformé. Or, une telle hypothèse n’est pas envisageable à brève échéance », estime Le Potentiel.

Etant d’avis qu’« autant mûrir davantage la réflexion avant de pouvoir s’y lancer »,  il pense que « le processus de dédollarisation, comme entend le mener la Banque centrale du Congo, est voué à l’échec : à terme, il va créer plus de problèmes que prévu ».

En titrant « Corriger les défaillances : Bancarisation, voici les dix clés de Clément Kanku ! », La Prospérité revient sur la question orale avec débat du député Clément Kanku contre le vice-Premier ministre et ministre du Budget.  Daniel Mukoko Samba, rappelle-t-il, « est revenu, vendredi 24 mai à la Chambre basse du Parlement pour rencontrer les préoccupations soulevées par les élus du peuple ».

« Aujourd’hui, nous sommes à 74 % des agents et fonctionnaires de l’Etat déjà bancarisés. Cela signifie que nous avons encore l’autre système qui continue, c’est-à-dire, des fonctionnaires qui ne sont pas payés par cette méthode mais qui le sont, soit par Caritas Congo pour les enseignants et tous les réseaux, soit par les opérateurs provinciaux et les comptables publics pour les autres fonctionnaires de l’Etat », a expliqué Mukoko Samba.

Il a vanté l’évolution du processus et sa réussite en vue d’amener la bancarisation sur toute l’étendue du territoire national.

« Forte agitation autour de la Primature »

« Forte agitation autour de la Primature », s’étonne Forum des As qui invite le chef de l’Etat à « mettre fin à cette vague de spéculations qui risque de nuire au cadre macroéconomique ».

Il relève qu’« une interprétation malencontreuse d’une note interne de la Primature a agité samedi le microcosme politique kinois. Renseignement pris, il ne s’agissait pourtant que d’une note circulaire partie du Directeur de cabinet du Premier ministre Matata Ponyo ».

A en croire Forum des As,  il s’agit qu’une « note normale par laquelle le Dircab expliquait la procédure à suivre et les dispositions à prendre lors de la cérémonie de remise-reprise ». Dans son entendement, « le président de la République a intérêt à ce que l’on mette fin finalement à cette vague de supputations ».

« Le pays a pris un envol, et il ne faudrait pas laisser toutes ces spéculations saper la dynamique en cours. Si c’est Matata qui est reconduit, autant le dire. Mais, si en revanche, le Président jette son dévolu sur quelqu’un d’autre, autant le faire savoir », souhaite le journal.

Faute de quoi, prévient-il, « c’est la stabilité du cadre macroéconomique actuel qui risque d’en prendre un coup ».


Expulsés de Brazzaville : Le centre de santé de Maluku en rupture de médicaments

Un enfant des expilsés traité au Centre du site
Un enfant des expilsés traité au Centre du site

Le Centre de santé du Centre interdisciplinaire de Maluku où sont hébergés une partie des expulsés du Congo-Brazzaville, court le risque de rupture en produits pharmaceutiques, « si aucune intervention n’est faite d’ici le début de la semaine prochaine », s’est plaint vendredi 23 mai 2014, le major Ngoy Sensele, infirmier titulaire du centre de santé de la Police nationale congolaise de Maluku.

« D’ici là, nous courrons le risque de rupture des produits pharmaceutiques. La nuit par exemple, il y a des gens qui se sont bagarrés, mais nous avons manqué même de fils et nous nous sommes débrouillés autrement pour faire le pansement. Nous sommes en cours même du test de dépistage de la malaria. Donc, d’ici lundi, s’il n’y a pas d’aide, ça ne sera pas bon », s’est indigné le major Ngoy Sensele, infirmier titulaire de ce centre de santé.

Tous les médicaments qui arrivent sur le site, sont convergés les agents de la clinique mobile qui est le programme national d’urgence. Selon l’infirmier titulaire du centre, « s’il y a une nécessité, nous faisons une réquisition à la clinique mobile et on nous envoie les médicaments ».

Ngoy Sensele indique qu’au début, avant que « nos amis de la clinique mobile n’arrivent, on recevait au moins 120 malades par jour ». Et, la plupart des cas pris en charge par le centre sont, le paludisme, la diarrhée, le vomissement, quelques cas de traumatisme et de blessures infectées.

Le centre reçoit également les femmes qui accouchent. Depuis l’arrivée des expulsés, on dénombre cinq femmes dont le dernier cas a eu lieu vendredi 23 mai 2014. La clinique mobile consulte le matin quand les agents arrivent et renvoie les malades au centre pour le suivi et traitement.

« Nous faisons la promotion, la prévention et les soins proprement dits. Pour l’aspect promotionnel, nous sommes en train de vacciner systématiquement tous les enfants de 0 à 15 ans qui entrent dans le site, pour la vaccination de routine », a souligné Ngoy Sensele.

Nécessité d’enquêtes

Pour sa part, la ministre du Genre famille et Enfant, Géneviève Inagosi, qui a effectué une visite éclair  sur terrain, sollicite une  investigation bilatérale entre les deux gouvernements (Kinshasa et Brazzaville), afin de déterminer les vrais motifs des expulsions et les auteurs des violences.

« En plus de témoignages que nous avons suivis, il y a aussi les images qui circulent sur internet sur les violences qui sont commises sur les femmes et filles originaires de Kinshasa. Nous avons effectué cette visite conjointement avec le Bureau des Nations unies aux droits de l’homme et j’espère qu’une investigation est déjà en cours. Si tel n’est pas encore le cas, nous voulons exiger une investigation qui commencerait d’abord par le gouvernement du Congo Brazzaville. Ensuite, solliciter une investigation bilatérale entre nos deux gouvernements », a déclaré Géneviève Inagosi.

Elle a rappelé que « Nos deux pays sont membres des organisations régionales, sous régionales et internationales qui appliquons la tolérance zéro sur les questions de viols et de violences sexuelles. Je pense que ces instruments doivent être mis en application pour que ces crimes ne restent pas impunis ».

Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations en RDC, Martin Kobler, s’est dit lui aussi, choqué. « On est prêt de soutenir des investigations bilatérales, beaucoup d’enfants sont noyés, c’est inacceptable ! Les expulsions doivent suivre le standard universel et il faut discuter de cette situation d’un point de vue humanitaire », a-t-il souligné.

Pour améliorer les conditions d’accueil de ce site, Martin Kobler pense qu’ « il ne faut pas pérenniser la situation ». Car, dit-il,  » c’est un site transitoire et c’est difficile de gérer un camp des expulsés du point de vue hygiénique ».

Plusieurs organismes humanitaires sont perceptibles sur le site dans les différentes actions, notamment, l’UNICEF, l’UNFPA, le HCR, l’OIM…Ils fournissent appui technique en eau potable, médicaments, soins et autres.


Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité du jeudi 22 mai 2014 en République démocratique du Congo (RDC) est dominée par la question orale avec débat adressée au vice-Premier ministre et ministre du Budget,  Daniel Mukoko Samba par le député Clément Kanku sur « l’évolution de la bancarisation ». Les tractations relatives à la formation du gouvernement de cohésion nationale ainsi que le tête-à-tête Hollande-Kabila sont également les autres sujets traités.

Titrant à la Une : « Bancarisation : le gouvernement confirme des avancées… mais l’effort doit continuer », Le Phare note que, dans sa réplique, « Mukoko Samba a indiqué que les effectifs d’agents et fonctionnaires de l’Etat bancarisés s’élèvent à 670.081, soit un taux de bancarisation de 74%, il reste encore à bancariser 234.796 agents ».

Le ministre du Budget signale que, «dans ce lot, il faut compter les 135.871 agents, essentiellement des enseignants, qui sont actuellement pris en charge par Caritas, payés comme à l’ancien système, à travers les ordonnateurs provinciaux et comptables publics ».

« A ce jour, le trésor paie chaque mois 1.037.834 agents, et dans cette masse, il faut compter 132.957 retraités civils et militaires, en plus des inactifs de l’armée qui sont encore pour le moment payés via le ministère des Affaires sociales », précise Daniel Mukoko Samba.

Il a sollicité 48 heures pour répondre à d’autres préoccupations des élus du peuple non abordées au cours de la plénière du mercredi.

« Ça brûle : Udps, Tshisekedi chasse Albert Moleka ! », s’exclame La Prospérité, rapportant que, « d’après une note signée Bruno Mavungu, Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), M. Albert Moleka n’est plus membre de  Cabinet d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba ».

Selon le quotidien de Kinshasa, « Albert Moleka n’est plus habilité à parler au nom d’Etienne Tshisekedi, ni à l’engager, ni encore moins à engager l’Udps devant les tiers ».  Cette note, souligne-t-il, « ne précise pas si Albert Moleka peut encore se prévaloir de sa qualité de membre du parti ou pas ».

En titrant à la Une : « Les fidèles, les courtisans et les laissés-pour-compte »,Le Potentiel constate que, « dans ce climat digne de préparatifs à un saut périlleux, les fidèles, les courtisans et les laissés-pour-compte  rivalisent d’offensives de charmes, de coups bas et de stratagèmes dans la perspective de la recomposition politique qui se profile à l’horizon».

Il rapporte que « les tractations relatives à la formation du gouvernement de cohésion nationale, de même que l’approche du cap 2016, mettent le microcosme politique en ébullition ».

Selon le journal, « tout le monde est engagé et se découvre des ambitions politiques, personne ne voudrait être mis à l’écart dans les listes transmises au présidium des concertations nationales ».

« Leurs ambitions et démarches plantent le décor d’un chaos. Dans la mesure où cela affecte le fonctionnement des institutions de la République. Préoccupés, les animateurs de ces institutions n’ont plus le cœur à l’ouvrage. Ceux qui sont en poste veulent y rester, ceux qui sont dehors veulent y accéder, le tout formant un cocktail décapant. Qui ne peut conduire qu’au pourrissement ou à l’implosion » fait-il remarquer.

Le Potentiel conseille, par ailleurs, qu’« Il est temps que les uns et les autres se ressaisissent. On doit préserver les acquis, notamment la paix chèrement acquise. L’unité du pays, la croissance économique, le processus démocratique, les élections sont des acquis que nul ne peut nier à ce jour. 2006 et 2011 sont deux expériences d’élections aux suffrages universels qui ne peuvent pas être effacées d’un revers de la main ».

« Axe RDC-France : Kabila-Hollande, des liens se resserrent ! », titre à la UneLa Prospérité, qui rapporte que les deux chefs d’Etat « ont réaffirmé leur engagement ainsi que  leur mobilisation pour la République Centrafricaine, où des contingents des deux pays sont déployés ».

Le quotidien indique les deux personnalités «ont marqué leur volonté pour   que l’opération de maintien de la paix des Nations Unies,  qui sera déployée  à partir du 15 septembre, dispose d’un mandat solide et qu’elle  soit,  par conséquent,  articulée autour de la mission africaine aujourd’hui  opérationnelle ».

Le journal ajoute qu’ « au plan strictement bilatéral, François Hollande et Joseph Kabila  ont insisté sur la nécessité de développer et  diversifier des échanges économiques et humains entre les deux pays, plus précisément, dans les secteurs tels que les transports, les infrastructures ou encore dans le domaine de  la gestion durable des ressources naturelles ».


Revue de presse congolaise du mercredi 21 mai 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Plusieurs questions d’actualité ont été abordées au menu des journaux parus mercredi 21 mai 2014 à Kinshasa. Il s’agit notamment, des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), ouvertes à Kigali et du face à face Kabila-Hollande, ce mercredi à Paris.

« Pékin et Washington courtisent l’Afrique », titre Le Potentiel qui indique q’ « En marge des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), ouvertes jusqu’au 23 mai 2014 à Kigali, Pékin et Washington ont engagé une offensive de charme en faveur du continent noir ».

« Alors que la Chine annonce la création d’un Fonds d’investissement consacré essentiellement à l’Afrique, les Etats-Unis fourbissent encore leurs armes. Chacun de son côté tente de courtiser l’Afrique pour profiter de ses belles perspectives de croissance », poursuit le journal.

Le Potentiel fait remarquer que, « Les perspectives sont heureuses pour l’économie africaine dont le taux de croissance pourrait passer de 4,8% en 2014 à 5,6% en 2015. C’est l’une de grandes révélations du rapport sur les perspectives économiques 2014 ». Ce rapport a été rendu public à Kigali (Rwanda), en marge des assemblées annuelles de la BAD.

En titrant : « Tête-à-tête Joseph Kabila -François Hollande ce mercredi à Paris », l’ACP informe que « Le Président de la République Joseph Kabila est arrivé mardi dans la soirée à Paris (France), à l’invitation de son homologue français,  François Hollande, avec qui il s’entretient en tête-à-tête ce mercredi au Palais de l’Elysée ».

Selon ACP, « Des sources diplomatiques indiquent que la discussion de deux Chefs d’Etat portera probablement sur des questions régionales, internationales et d’intérêts communs et qu’ils pourront mettre à profit cette rencontre pour examiner des voies et moyens pouvant conduire à raffermir et à redynamiser davantage les relations et la coopération bilatérales entre Paris et Kinshasa ».

« Hollande-kabila : la RCA au centre des entretiens » titre à la Une  Forum des As. Le journal estime qu’au menu des entretiens entre les deux chefs d’Etat, il sera question « surtout de la situation en République centrafricaine (  RCA)».

Selon Forum des As,  « Plus concrètement, il serait question d’augmenter le nombre de soldats rd-congolais en RCA en passant de plus de 800 soldats qui prennent actuellement part à la force africaine de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique à un effectif beaucoup plus important ».

La manne pétrolière « qui ne profite pas au peuple congolais »

Dans un autre registre Le Phare titre : « Pétrole du Plateau continental : RDC-Angola : vielle querelle autour des blocs 14 et 15 ». Le journal constate que « le dossier du pétrole congolais pompé impunément par l’Angola voici plusieurs décennies est maintenant dans tous les esprits ».

Le Phare souffre d’ « une grande soif de connaître la vérité sur les tenants et aboutissants de la manne pétrolière qui ne profite toujours pas au peuple congolais, pour des raisons obscures ».

« De gros intérêts sont en jeu sur le fameux Plateau Continental de la RDC, une zone maritime entièrement congolaise, mais où la République d’Angola exploite le pétrole et en tire de dividendes plantureux en devises depuis plusieurs dizaines d’années », affirme le journal.

Il conseille que « les autorités de Kinshasa devraient cesser de rêver de recevoir quoi que ce soit de l’Angola en provenance de la Zone d’Intérêt Commun (ZIC). D’où, poursuit Le Phare, la bataille qui vaille pour Kinshasa, c’est celle de la + libération+ de son Plateau Continental, et principalement des Blocs 14 et 15, de la mainmise de l’Angola. Sans quoi, prévient-il, la guerre du pétrole est d’avance perdue par la RDC sur la côte de l’Océan Atlantique ».

L’Avenir annonce l’ « Ouverture de la 7ème réunion du comité de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba », ce mercredi 21 mai à Goma. Pour le journal, « le décor est déjà planté pour accueillir la septième réunion du Comité d’appui technique (Cat) de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, prévue du 21 au 23 mai ».

C’est l’Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson qui devra présider l’ouverture officielle de cette importante réunion.

Selon l’Avenir, « Au Nord-Kivu, la plus grande attente de la population locale de cette réunion reste le démantèlement des groupes armés encore actifs dans les zones rurales, qui seront aussi les zones de retour pour les déplacés internes et les réfugiés. Parmi ces groupes armés, il y a notamment les rebelles rwandais des FDLR et les milices locales Maï-Maï ».


La joie est une énergie puissante

Stanis
Stanis

Les événements malheureux qui se produisent dans la vie de chacun sont créés par des énergies négatives émises parfois par nous-même et ce qui nous entoure. Certains de nos soucis peuvent être ainsi provoqués par des phénomènes extérieurs indépendants de notre volonté.

Tous ces événements installent dans notre vie des vibrations négatives dont nous subissons les conséquences, parfois même sans le savoir. Eviter ces énergies négatives est quasiment impossible. Il n’existe qu’un seul moyen pour lutter contre ces vibrations néfastes : répandre la joie autour de nous !

Pour dire les choses simplement : depuis la nuit des temps, il existe une lutte constante et invisible entre les forces positives et les forces négatives. Vous pouvez les appeler le Bien et le Mal, la Lumière et l’Obscurité ou comme vous voulez.

Toujours est-il que le monde balance constamment entre ces deux extrémités. En fonction des époques, l’une ou l’autre tendance a pris le dessus dans l’Histoire de l’Humanité.

Vous pouvez rétablir l’équilibre et faire triompher le Bien

Evidemment, le premier réflexe est de se dire que, n’étant qu’un individu parmi d’autres, vous ne pouvez rien faire contre des catastrophes humaines ou naturelles ayant une telle ampleur. Détrompez-vous ! Vous avez aussi, à votre niveau, le pouvoir de changer les choses !

« Comment faire ? » Tout simplement, en émettant des énergies positives qui contrebalanceront, à force, les énergies négatives. Ensuite, si vous êtes capable de générer de la joie de façon continue, celle-ci pourra créer une barrière de protection contre les problèmes à venir à votre niveau personnel mais aussi autour de vous.

De même, si plusieurs personnes agissent dans un même sens bénéfique, cela pourrait créer une véritable protection générale qui permettrait de contrebalancer les énergies nocives. C’est la loi des causes et des conséquences.

Comment générer l’effet boule-de neige 

Les paroles, les pensées et les actions négatives génèrent des énergies négatives, tandis que des paroles, des pensées et des actions positives émettent des énergies positives. Vous possédez maintenant le cadre général pour créer de la positivité à volonté, mais cela ne suffira pas pour y parvenir si vous ne savez pas comment commencer.

En ce qui concerne les pensées, vous avez sans doute déjà entendu parler de la pensée positive qui consiste à générer des pensées bénéfiques ou à contrer des pensées négatives par leur contraire. Ainsi, si vous pensez : « Je ne peux pas arriver à faire ceci ou cela ! », il faut contrer cette pensée nocive en disant : « Je suis capable de faire ceci ou cela ! » avec conviction et le prouver de façon pratique.

De la théorie à la pratique

Pour tester la formidable puissance de la pensée positive, vous allez l’appliquer d’abord à des choses faciles et agréables à faire. Ensuite, par l’effet boule-de-neige , la joie que vous générerez vous fera franchir un palier et vous progresserez vers la vie que vous souhaitez mener.

En agissant ainsi, vous créerez les fameuses énergies positives indispensables pour contrer les énergies négatives que vous subissez chaque jour, sans, la plupart du temps, pouvoir y faire quoi que ce soit. Vous pouvez arriver à générer des vibrations positives plus facilement que vous ne le pensez. Pour cela, il vous faut exploiter le formidable pouvoir de créer de la joie que vous possédez en vous, parfois sans le savoir !

Partez de ce que vous connaissez ! 

Vous pouvez à votre niveau causer de la joie pour vous et pour les autres. Partez de votre vie et de votre expérience, notamment de ce que vous aimez faire, pour générer des pensées, des paroles bénéfiques, mais surtout des actions positives. Ce dernier point est important car si vous restez au niveau des paroles et des pensées et que vous ne les matérialisez pas par des actes, la joie que vous voudrez créer sera stérile.

Une fois que vous aurez déterminé votre façon de créer de la joie : pensez, parlez puis agissez dans ce sens. Cette joie produira une énergie très forte. Ne vous contentez pas de penser à créer de la joie et du bonheur mais passez rapidement à l’action. C’est plus facile que vous ne le pensez.

Ne cherchez pas midi à quatorze heures 

Ne cherchez pas forcément à causer de la joie par des actions héroïques ou extraordinaires mais par des pensées, des paroles et des gestes simples. Voyez dans votre environnement proche, comment vous pourriez créer de la joie. Ce ne sera pas forcément par des actes qui demandent de gros efforts mais plutôt par des actions qui nécessitent du temps et de la chaleur humaine.

Voyez par exemple qui vous pourriez aider par des paroles réconfortantes, des conseils, une simple conversation, par une aide à faire des courses, des formalités administratives ou toute action dont cette personne a besoin. N’y cherchez pas votre intérêt, ni une reconnaissance. Bien sûr, il n’est pas question de vous laisser exploiter par des personnes qui n’auront aucune reconnaissance ou tenteraient de se servir de vous.

Vous pouvez aussi organiser des repas, des rencontres, des activités avec des membres de votre famille, des amis, des collègues, des voisins sans d’autre but que de partager de la gaîté et de la joie. Vous en récolterez rapidement des bénéfices dans votre vie quotidienne. Ce sera la meilleure façon de créer des énergies positives et d’en recevoir en retour. A vous de trouver mille autres façons de générer de la joie.


Développez votre Esprit : Reconnaissez vos limites

stanis
stanis

Comment connaitre ses limites et exploiter à votre profit les 24 heures que comporte une journée ? Vous apprendrez à le faire avec efficacité dans cette réflexion que je vous propose de lire attentivement.

Nous avons tous des limites. Il ne sert à rien de s’en désoler. Il vaut mieux essayer de les connaître pour avancer dans la vie.

Qui que vous soyez, vous êtes une personne humaine avec ses propres limites. Il faut impérativement que vous en teniez compte si vous voulez progresser et mener la vie que vous désirez. 

Faites le tour de vos limites

En tant qu’être humain, vous avez un temps limité pour toutes vos activités dans le cadre d’une journée. Vous ne pouvez pas changer cette donnée. Utilisez-la à votre avantage.

De même, quel que soit votre âge, vous avez une certaine forme physique, une certaine énergie, des capacités intellectuelles qui sont les vôtres et tout un ensemble de caractéristiques faisant de vous un être unique.

Toutes ces données font de vous une personne exceptionnelle, la seule à même de savoir ce qui est bon pour elle en fonction de vos capacités, de vos buts et de vos goûts. Mais il faut, pour cela, éviter l’orgueil et le manque de confiance en soi.

Vous êtes dans un des deux camps, voire les deux ! 

Qui que vous soyez, vous naviguez entre les deux écueils que sont l’orgueil et le manque de confiance en soi. Méfiez-vous-en ! Ils sont vos principaux ennemis :

–     L’orgueil vous pousse à vous surestimer : vous pensez être capable de faire beaucoup plus de choses que vous ne le pouvez en réalité

–    Le manque de confiance en soi vous pousse à vous sous-estimer : vous ne vous pensez pas capable de faire certaines choses ou/et vous ne savez pas exactement de quoi vous êtes capable.

Quel que soit votre cas, vous pourriez être incapable d’avoir une bonne image de vous-même et de vos possibilités véritables. Il est très difficile, si vous restez uniquement sur un processus d’évaluation de vos possibilités, de savoir de quoi vous êtes capable.

Basez-vous sur des données objectives

Commencez par vous fixer des objectifs raisonnables en vous basant sur des données objectives. Pour cela, vous devez choisir un but et un seul dans chacune des catégories principales ci-dessous et le réaliser dans un laps de temps qui vous semble raisonnable.

Ces catégories sont :
–    la vitalité
–    la richesse
–    les relations humaines
–    le développement de vos capacités.

Un des risques serait de vous disperser en faisant trop de choses. Ne soyez pas trop ambitieux au début. Commencez modestement avec humilité en poursuivant des buts réalistes et réalisables. Il vous faudra ainsi faire un choix en fonction de la faisabilité de ces buts.

Trop d’idées en trop peu de temps

N’oubliez jamais que, quel que soit le nombre d’idées que vous aurez, les journées ne feront toujours que 24 heures ! Il faudra impérativement tenir compte de cette donnée.

Un trop plein d’envies et de désirs finira toujours par vous déborder et vous décourager. Si vous vous dispersez trop, vous n’avancerez véritablement dans aucune direction. Vous finirez même par baisser les bras et vous cantonner à votre vie actuelle.

Trois astuces vous aideront à maximiser vos performances.

1-   Soyez réaliste au moment de choisir vos buts et votre programmation 

Montrez-vous raisonnable et humble au moment de sélectionner vos buts et les échéances que vous vous donnerez pour les réaliser.

Par exemple, si vous voulez perdre du poids, ne rêvez pas mais soyez réaliste dans votre objectif. Vous ne perdrez jamais cinq kilos en cinq jours. Ou vous les perdrez mais pour les reprendre rapidement après avoir arrêté votre régime et souvent avec un surplus de poids !

2-   Soyez souple d’esprit

Dans la vie, les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait. De même, en fonction de vos progrès effectifs, vous devrez, peut-être, modifier votre plan d’attaque.

Vous ne saurez cela qu’avec l’expérience. Aussi, soyez souple d’esprit et adaptez-vous aux circonstances. Ne forcez pas si vous n’arrivez pas à atteindre un but dans le temps imparti au début. Accordez-vous alors un délai supplémentaire.

Cette complaisance pour vous-même ne doit pas être une excuse pour de la paresse ou un abandon provisoire de vos buts. Il faut vraiment que, dans le délai programmé, vous ayez déployé tous les efforts possibles pour atteindre votre but. Un retard ne pourra se justifier que par des circonstances indépendantes de votre volonté.

3-   N’hésitez pas à demander de l’aide

Si vous n’avez pas réussi à atteindre vos objectifs jusqu’à maintenant, c’est que vous n’avez peut-être pas employé les bonnes méthodes. Il n’y a aucune honte à reconnaître cela.

Si vous n’êtes pas dans les délais, vous pouvez consulter des personnes capables de vous aider dans votre démarche. Des avis extérieurs sont souvent précieux et source incomparable de sagesse. Ils vous aideront à gagner du temps pour atteindre vos buts.


Revue de presse congolaise du mardi 20 mai 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité en République démocratique du Congo (RDC) est diversifiée au menu des journaux parus mardi 20 mai 2014 à Kinshasa.

« Libéralisation du secteur des Assurances : Sénat, Mabi Mulumba appelle à la création d’une Autorité de régulation », titre La Prospérité. Il annonce la  prochaine promulgation par le Chef de l’Etat de la loi portant Code des Assurances, « sur  laquelle le Gouvernement compte pour moderniser et libéraliser certaines activités des secteurs économiques et financiers en RD. Congo ».

Selon La Prospérité, le sénateur Mabi Mulumba, président de la Commission économico-financière et Bonne gouvernance pense qu’ « il faut créer  l’Autorité de régulation et de contrôle du marché pour mettre fin à la disparité des textes  obsolètes ».
L’Avenir titre dans le même registre : « Libéralisation du secteur des assurances. Le sénat lève l’option. FARDC et PNC soumises au droit commun ». Le journal note qu’ « avec la libéralisation des assurances en RDC, le législateur veut qu’il y ait une mobilisation importante des ressources et,  en même temps, un meilleur service aux assurés puisqu’il y aura une concurrence entre les sociétés qui pourront exercer dans ce domaine ».

Il estime que, « pour éviter à ce que les entreprises d’assurance ne soient assurées à l’extérieur comme c’est le cas des entreprises minières, il faut créer une surface financière forte pour avoir les assurances à l’extérieur et peser sur les orientations économiques en RDC en offrant une surface financière pour sécuriser ceux qui veulent opérer au pays ».

Au cours de la plénière du lundi 19 mai 2014, le rapport relatif à l’examen du projet de loi portant Code des assurances a été adopté, après débat et moyennant amendements.
Parmi ces amendements, il y a, d’abord, celui qui consiste à  placer les militaires et les policiers au même niveau que les fonctionnaires. Car, « c’est l’Etat qui souscrit en lieu et place des FARDC et de la PNC » et, ensuite, la participation des Congolais dans la structure des Entreprises d’assurance.

Revenant sur le crash raté d’un avion Air France à l’aéroport de N’Djili, Le Potentiel titre à la Une : « La RVA a failli dans la gestion des aéroports ». Il relève que ce crash raté « doit interpeller tout le monde, particulièrement le ministre des Transports et voies de communication ».

Il estime qu’« au regard de la série d’accidents qu’on a enregistrés dans ce secteur récemment, l’on se rend compte que ce ministère n’est pas rationnellement géré ». Il ajoute que, « sous d’autres cieux, on aurait déjà aligné des démissions.  Mais en RDC, le ridicule ne tue pas ».

Dans un autre chapitre, Le Potentiel constate qu’« à Brazzaville, l’exode des Kinois se fait sentir sur la vie locale ». Il fait remarquer qu’ « à Brazzaville, c’est toute une main-d’œuvre qui manque après le départ d’environ 80.000 personnes originaires de la République démocratique du Congo ».

Selon le journal, la majorité  des Congolais expulsés étaient « des vendeurs à la sauvette, cordonniers ambulants, éboueurs, chauffeurs de bus ou taxis, manutentionnaires, domestiques », en rappelant que « la RDC est le dernier pays au classement de l’indice du développement humain des Nations unies ».

« La mairie fait bien son travail d’assainissement, mais le Kinois partait collecter les ordures dans les coins les plus reculés où les engins de la mairie n’osent pas s’aventurer. », a témoigné à l’AFP un agent municipal sous couvert de l’anonymat.  Celui-ci a évoqué « les +pousse-pousseurs+, ces éboueurs indépendants et leur inséparable charrette à bras ».