Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité du jeudi 22 mai 2014 en République démocratique du Congo (RDC) est dominée par la question orale avec débat adressée au vice-Premier ministre et ministre du Budget,  Daniel Mukoko Samba par le député Clément Kanku sur « l’évolution de la bancarisation ». Les tractations relatives à la formation du gouvernement de cohésion nationale ainsi que le tête-à-tête Hollande-Kabila sont également les autres sujets traités.

Titrant à la Une : « Bancarisation : le gouvernement confirme des avancées… mais l’effort doit continuer », Le Phare note que, dans sa réplique, « Mukoko Samba a indiqué que les effectifs d’agents et fonctionnaires de l’Etat bancarisés s’élèvent à 670.081, soit un taux de bancarisation de 74%, il reste encore à bancariser 234.796 agents ».

Le ministre du Budget signale que, «dans ce lot, il faut compter les 135.871 agents, essentiellement des enseignants, qui sont actuellement pris en charge par Caritas, payés comme à l’ancien système, à travers les ordonnateurs provinciaux et comptables publics ».

« A ce jour, le trésor paie chaque mois 1.037.834 agents, et dans cette masse, il faut compter 132.957 retraités civils et militaires, en plus des inactifs de l’armée qui sont encore pour le moment payés via le ministère des Affaires sociales », précise Daniel Mukoko Samba.

Il a sollicité 48 heures pour répondre à d’autres préoccupations des élus du peuple non abordées au cours de la plénière du mercredi.

« Ça brûle : Udps, Tshisekedi chasse Albert Moleka ! », s’exclame La Prospérité, rapportant que, « d’après une note signée Bruno Mavungu, Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), M. Albert Moleka n’est plus membre de  Cabinet d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba ».

Selon le quotidien de Kinshasa, « Albert Moleka n’est plus habilité à parler au nom d’Etienne Tshisekedi, ni à l’engager, ni encore moins à engager l’Udps devant les tiers ».  Cette note, souligne-t-il, « ne précise pas si Albert Moleka peut encore se prévaloir de sa qualité de membre du parti ou pas ».

En titrant à la Une : « Les fidèles, les courtisans et les laissés-pour-compte »,Le Potentiel constate que, « dans ce climat digne de préparatifs à un saut périlleux, les fidèles, les courtisans et les laissés-pour-compte  rivalisent d’offensives de charmes, de coups bas et de stratagèmes dans la perspective de la recomposition politique qui se profile à l’horizon».

Il rapporte que « les tractations relatives à la formation du gouvernement de cohésion nationale, de même que l’approche du cap 2016, mettent le microcosme politique en ébullition ».

Selon le journal, « tout le monde est engagé et se découvre des ambitions politiques, personne ne voudrait être mis à l’écart dans les listes transmises au présidium des concertations nationales ».

« Leurs ambitions et démarches plantent le décor d’un chaos. Dans la mesure où cela affecte le fonctionnement des institutions de la République. Préoccupés, les animateurs de ces institutions n’ont plus le cœur à l’ouvrage. Ceux qui sont en poste veulent y rester, ceux qui sont dehors veulent y accéder, le tout formant un cocktail décapant. Qui ne peut conduire qu’au pourrissement ou à l’implosion » fait-il remarquer.

Le Potentiel conseille, par ailleurs, qu’« Il est temps que les uns et les autres se ressaisissent. On doit préserver les acquis, notamment la paix chèrement acquise. L’unité du pays, la croissance économique, le processus démocratique, les élections sont des acquis que nul ne peut nier à ce jour. 2006 et 2011 sont deux expériences d’élections aux suffrages universels qui ne peuvent pas être effacées d’un revers de la main ».

« Axe RDC-France : Kabila-Hollande, des liens se resserrent ! », titre à la UneLa Prospérité, qui rapporte que les deux chefs d’Etat « ont réaffirmé leur engagement ainsi que  leur mobilisation pour la République Centrafricaine, où des contingents des deux pays sont déployés ».

Le quotidien indique les deux personnalités «ont marqué leur volonté pour   que l’opération de maintien de la paix des Nations Unies,  qui sera déployée  à partir du 15 septembre, dispose d’un mandat solide et qu’elle  soit,  par conséquent,  articulée autour de la mission africaine aujourd’hui  opérationnelle ».

Le journal ajoute qu’ « au plan strictement bilatéral, François Hollande et Joseph Kabila  ont insisté sur la nécessité de développer et  diversifier des échanges économiques et humains entre les deux pays, plus précisément, dans les secteurs tels que les transports, les infrastructures ou encore dans le domaine de  la gestion durable des ressources naturelles ».

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