Les mystères de l’univers : L’Arche de Noé : légende ou histoire vraie ?

3 juin 2014

Les mystères de l’univers : L’Arche de Noé : légende ou histoire vraie ?

On a longtemps considéré l’Arche de Noé comme une histoire vraie avant que de nombreux chercheurs du 19° siècle ne la considèrent que comme une légende. Or, récemment, quelques scientifiques ont avancé des preuves de l’existence du Déluge. L’histoire de Noé et de son Arche est-elle une légende ou une histoire vraie ? Il semblerait que le récit du déluge raconté dans la Bible et suggérant le déroulement d’un cataclysme ne soit pas le seul.  On retrouve trace de cette histoire dans de nombreuses civilisations, parfois à des siècles d’intervalle.

La Bible raconte : « L’an 600 de la vie de Noé, au second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour précis, tous les barrages du grand abîme se rompirent. Et les écluses du ciel s’ouvrirent. Le déluge dura quarante jours et toutes les montagnes qui étaient sous les cieux furent submergées par les flots ! » Genèse 7. 11, 17, 19.

Ce récit d’une grande précision au niveau de sa survenue dans la vie de Noé et de sa durée ne serait pas la seule description d’un déluge qui se serait déroulé à une époque géologique récente.

Des récits comme s’il en pleuvait

Ainsi, il existe plus de 200 récits sur tous les continents racontant la survenue d’un déluge universel qui aurait causé une quasi-inondation de la Terre.

Même si la raison de ce déluge et les circonstances de son déroulement sont racontées de façon différente en fonction des cultures et des traditions ; cette coïncidence entre de nombreuses histoires universellement répandues n’en reste pas moins troublante.

La plus ancienne version du déluge nous vient de la civilisation sumérienne qui régna sur l’actuel Irak, en Mésopotamie, dès la fin du IVe millénaire avant J. C. et pendant le IIIe millénaire avant J. C.

Selon le récit sumérien, le déluge aurait été provoqué par des disputes entre les dieux. Ce mythe d’un monde naissant après des inondations torrentielles se retrouve dans de nombreux récits, à Babylone, en Assyrie et, évidemment, dans le plus connu : celui de la Bible. Il existe, de plus, d’étranges ressemblances matérielles entre le récit babylonien et l’histoire biblique.

C’est sur la base de ses récits que des expéditions scientifiques furent montées. Elles explorèrent certaines parties du mont Ararat (mont sacré des Arméniens qui se trouve actuellement en Turquie). Enfin, aussi bien Noé que son pendant babylonien, Outa-Napishtim, offre un sacrifice aux dieux pour les remercier d’avoir survécu.

Les Grecs de l’Antiquité ont deux versions du déluge. Suivant l’une d’elle, celui-ci se serait passé sous le règne d’Ogygos, le premier roi de Béotie et créateur, selon les Béotiens, de l’humanité.

Selon la seconde version, Zeus, le roi des dieux, aurait provoqué un déluge pour punir les hommes de leurs fautes. Ce qui est assez étonnant dans ce récit est l’étrange similitude avec le récit biblique.

Ainsi, Prométhée suggéra à Deucalion, son fils et roi de Thessalie de construire une Arche ou il resta seulement neuf jours et neuf nuits. Deucalion décida de faire un sacrifice à Zeus qui commanda à celui-ci de jeter les os de sa mère derrière lui. Deucalion comprit alors qu’il ne s’agissait pas de sa propre mère, mais bien de leur Mère à tous, à savoir la Terre. Les os dont parlais Zeus étaient en fait des pierres qui se transformèrent en êtres humains. Ce qui marqua le début de l’humanité.

La théorie de la météorite

D’après les calculs des scientifiques, le déluge aurait eu lieu il y a environ de 10000 ans à 12000 ans. Un Autrichien, Otto Much, en se basant sur des recherches archéologiques et géologiques, a situé cette catastrophe au 5 juin 8496 avant J.-C.

Il semblerait, qu’à cette date, une collision ait eu lieu entre un astéroïde et la Terre à la suite d’une conjonction Lune, Terre et Vénus. Au moment d’entrer dans l’atmosphère, la météorite s’est brisée en deux au centre d’un arc formé par les Antilles et la Floride, à un endroit où la croûte terrestre très fine compte de nombreux volcans sous-marins.

Sous le choc, de nombreux volcans entrèrent en éruption, causant de gigantesques raz-de-marée. Les nuages de cendres constituèrent un épais manteau qui recouvrit en grande partie la Terre.

Une montée des eaux de 30 mètres

Ce phénomène, cachant le Soleil, entraîna des pluies d’une ampleur inimaginable. D’après les calculs scientifiques, plus de 20 milliards de tonnes d’eau et 3 milliards de tonnes de cendres se déversèrent sur la Terre. Ce déluge fit monter le niveau des eaux de plus de 30 mètres.

La théorie d’Otto Much a été, en grande partie, confirmée par des découvertes de nombreux restes d’animaux, notamment dans les régions arctiques. Ceux-ci semblent avoir été tués subitement à une époque géologique très proche de celle citée par le scientifique autrichien, comme par une gigantesque explosion soudaine.

De même d’après le livre de François Derrey, La Terre, cette inconnue, les terres arctiques ne sont pas les seules où ont été remarqués ces phénomènes. Ainsi, au large de la Sibérie, il existe même l’île de Liedkoff qui est pratiquement entièrement composée de restes de défenses et d’ossements de grands mammifères.

Le père de l’évolution à la rescousse

Parmi les défenseurs de la forte probabilité de cette gigantesque catastrophe se trouve même le père de l’évolutionnisme, Charles Darwin. Dans son fameux ouvrage, L’Origine des Espèces, il raconte que, pour détruire autant d’animaux en aussi peu de temps sur un aussi vaste territoire, il a fallu une catastrophe d’une ampleur exceptionnelle qui a secoué les bases mêmes du globe terrestre.

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