Stanislas NTAMBWE

Conflits en Afrique : l’ONU publie un guide sur l’accès aux réparations pour les victimes de violence sexuelle

Fille violée (Photo internet)
Fille violée (Photo internet)

A l’occasion du Sommet mondial pour éliminer les violences sexuelles dans les conflits qui se tient à Londres (Grande-Bretagne),  l’ONU-Femmes et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) ont publié,  mercredi 11 juin 2014, un guide pour « promouvoir des approches sensibles à la question de réparations pour les victimes de violence sexuelle dans les conflits ».

Au cours de la séance plénière d’ouverture du Sommet, la Directrice exécutive de l’ONU-femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, et la Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle dans les conflits, Zainab Bangura, ont proposé une approche davantage centrée sur les victimes.

« Chaque jour les horreurs des conflits touchent les femmes, que cela soit en Syrie, au Nigéria, au Soudan du Sud, en République centrafricaine ou en Afghanistan. Il ne suffit pas de condamner les auteurs des violences, il faut également garantir que les victimes obtiennent une réelle réparation », selon Mme Mlambo-Ngcuka et Mme Bangura.

Le plus souvent, ces réparations sont négligées dans les processus de justice, même si elles relèvent d’une grande importance pour les femmes.

Les deux personnalités onusiennes ont également estimé qu’« il faut notamment assurer l’accès aux services de santé et d’éducation spécialisés pour les victimes de violations, garantir des moyens de subsistance et une reconnaissance des droits des victimes en tant que citoyens égaux ».

« Une action plus vigoureuse est nécessaire. La violence sexuelle dans les conflits est une préoccupation majeure pour nous. Les réparations sont systématiquement exclues des négociations de paix ou mis à l’écart dans les priorités de financement, même si elles sont de la plus haute importance pour les survivants », ont-elles insisté.

Bien plus, « nous devons faire avancer ce programme afin d’assurer un réel changement dans la vie des survivants qui ont subi les horreurs de la violence sexuelle dans les conflits », a déclaré Mme Mlambo-Ngcuka.

Elle a ajouté qu’« ONU-Femmes est prête à soutenir la communauté internationale dans la réalisation de la promesse de réparations comme un moyen de changer la vie des femmes et des hommes, des garçons et des filles touchés par les conflits et pour tenir compte des besoins des victimes ».

Le guide est le résultat d’un grand travail de consultations et de recherches. Il cherche à faire une synthèse des expériences vécues dans le monde pour formuler des principes et mettre en place des actions concrètes pour améliorer l’accès à la justice et aux réparations.


Ban Kimoon : « les missions de maintien de la paix devraient être plus mobiles et plus souples » en Afrique

La Force de l'ONU en RDC
La Force de l’ONU en RDC

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon  a, au cours d’un débat au Conseil de sécurité sur « les tendances dans le domaine du maintien de la paix » tenu mercredi 11 juin 2014, estimé que « les missions de maintien de la paix de l’ONU devraient être à l’avenir plus mobiles, plus souples et plus adaptables pour faire face à l’évolution d’un environnement devenu plus complexe, avec des menaces asymétriques et non conventionnelles, notamment en RDC, où plus des deux tiers de notre personnel militaire, policier et civil sont déployés ».

« Les opérations de maintien de la paix de l’ONU opèrent de plus en plus dans des endroits où il n’y a pas de paix à maintenir. Nous observons des niveaux élevés de violence au Darfour, au Soudan du Sud, au Mali, en République centrafricaine et dans l’est de la République démocratique du Congo », a noté Ban-Kimoon dans un discours devant les membres du Conseil de sécurité.

Selon lui, « une discussion plus large est nécessaire pour savoir comment le maintien de la paix devrait s’adapter aux nouvelles exigences et quelles sont les capacités et ressources nécessaires pour s’adapter ».

« Nous devons aussi nous demander quelles sont les limites du maintien de la paix et si c’est toujours le meilleur outil », a-t-il ajouté.

Ayant relevé que certaines opérations de maintien de la paix de l’ONU sont autorisées, en l’absence de parties au conflit clairement identifiables ou de processus politique viable, Ban-Kimoon a précisé qu’il avait demandé au Secrétariat de travailler sur une revue du maintien de la paix de l’ONU.


Revue de presse congolaise du jeudi 12 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Les journaux parus jeudi 12 juin à Kinshasa, ont alimenté plusieurs commentaires relatifs à la révision constitutionnelle envisagée par le gouvernement. Mais aussi, à la montée de tension à la frontière rwandaise, à la suite de l’incursion de l’armée rwandaise sur le territoire congolais

Forum des As qui titre :« Voici les articles concernés » en rapport avec la révision constitutionnelle, pense qu’ « il s’agirait des articles 101 alinéa 6, 104 alinéas 5 et 8, 197 alinéa 4, 198 alinéa 2 sur les élections des députés provinciaux, sénateurs et gouverneurs de provinces ».

Selon Forum des As, c’est un« Ouf de soulagement sans nul doute pour certains ». Car, souligne-t-il, « l’article 220 de la Constitution du 18 février 2006 ne serait pas concerné par la révision ; moins encore, celui portant sur le nombre de mandats du président de la République ».

La Prospérité s’exclame à la Une : « Calendrier, Constitution et Mandat : Opposition-Majorité, un dangereux fossé ! » Le journal relève qu’il s’est dégagé des échanges, en casting, entre Russ Feingold, l’Envoyé Spécial des USA dans la Région des Grands Lacs, et quelques leaders de l’Opposition à Kinshasa, « un fil conducteur calqué sur l’essentiel de ce qui pourrait être considéré comme la contre-proposition face à la démarche de l’actuelle Majorité dont Joseph Kabila incarne,  jusqu’à preuve du contraire,  l’autorité morale ».

« Deux visions parallèles, deux mondes rivaux »

Pour La Prospérité, il s’agit là de « deux visions parallèles, deux mondes rivaux, deux camps irréductibles  qui se dessinent désormais,  en  rapport avec  l’épineuse question du calendrier de Malumalu, la révision  constitutionnelle adoptée et coulée sous forme de proposition de loi  et, enfin,   la fin du mandat présidentiel, à  la saison fatidique, en 2016 ».

« Dos-à- dos, Majorité –Opposition creuseraient lentement mais sûrement,  un dangereux fossé.  De leurs empoignades impitoyables, elles sacrifieraient, forcément,   l’herbe sous les pieds, quelle  que soit la nature du sol », constate le quotidien.  

« Entre l’agir du gouvernement  et l’offre du dialogue de l’opposition, les  perspectives de paix  sont vraisemblablement teintées d’escarmouches  en RDC.  Il ne serait pas exagéré de parler d’un hiatus abyssal où seuls les rapports de forces  présideront  à la raison, avec toutes les distensions dues  aux incompréhensions », conclut-il.

« Comme en janvier 2011 : Constitution : le passage en force pour la Majorité », ainsi titre Le Phare qui rappelle que cette  seconde révision de la Constitution « est la seconde en l’espace de trois ans, après celle de janvier 2011, dont le point saillant concernait l’élection du Président de la République à un tour, au lieu de deux, comme c’était le cas dans le texte constitutionnel adopté par référendum en décembre 2005 et promulgué le 18 février 2006 ».

« Au regard de ce cadre légal, il est à espérer que les architectes de la révision constitutionnelle en chantier vont tenir compte de l’avis du grand nombre et qu’ils vont se garder, comme en janvier 2011, de faire comme si l’opinion interne et externe ne comptaient pas », indique Le Phare.

Parlant de l’affrontement entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et l’armée rwandaise à Kibumba (Nord-Kivu), mercredi 11 juin 2014, Le Potentiel constate que « Kigali joue à la provocation, Kinshasa hausse le ton ». Il indique que « habitués à traverser allègrement les frontières congolaises pour des incursions prédatrices, les éléments de l’armée rwandaise se sont trompés d’époque ».

« A 14h00’ heure locale, l’otage de l’expédition rwandaise de ce matin, le caporal Bayisilo a été exécuté. L’ayant sorti de son lieu de détention, les militaires rwandais l’ont sommairement exécuté. Ses compagnons d’arme, impuissants de l’autre côté de la frontière ont assisté à ce crime de guerre », déplore Le Potentiel.

« C’est de la pure provocation. Chaque fois que nous tendons vers une paix réelle dans la sous-région, le Rwanda cherche toujours à nous détourner de cet objectif », a dit Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais.

Dans un autre registre La Prospérité s’interroge : « L’économie sociale de marché est-elle possible en RD Congo ? » Le journal rapporte que, la Konrad-Adenauer-Stiftung e.V.AS a  tenu mercredi 11 juin 2014, une table ronde sur  « l‘ Etat des principes de l’économie sociale de  Marché  en RDC ».

A en croire La Prospérité, « la Konrad-Adenauer-Stiftung e.V.AS assure la formation sur l’économie sociale de marché dans les universités (UNIKIN, UCC, UNILU) et le renforcement des capacités au niveau des Organisations non gouvernementales et du Gouvernement ».

A ce sujet, poursuit La Prospérité, « des publications  et formations des formateurs et des médias sont mis en contribution en vue de favoriser des échanges entre institutions ».


Revue de presse congolaise du mercredi 11 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité en République démocratique du Congo (RDC) est diversifiée dans les journaux parus mercredi 11 mars 2014 à Kinshasa.

« Inévitable session extraordinaire du Parlement », constate Le Potentiel qui note que « le Parlement prend ses vacances le 15 juin 2014 (mais) ce temps de repos pourrait être de courte durée au regard du volume de matières décidées, lundi dernier en Conseil des ministres ».

Il indique qu’« une session extraordinaire du Parlement paraît dès lors inévitable ; si la révision de quelques articles de la Constitution devait accaparer l’essentiel des discussions, de chaudes empoignades sont attendues à l’hémicycle pour faire avaler la pilule ».
« Certains parlementaires seraient réticents à une session extraordinaire. Ils se réfèrent à la triste expérience de la dernière session extraordinaire du Parlement pour laquelle, le gouvernement a gelé les émoluments des parlementaires jusqu’à ce jour, violant délibérément le Règlement intérieur de deux Chambres », rapporte-t-il.

En titrant « Parlement : les raisons d’une session extraordinaire », Forum des As renchérit qu’« il ne sera plus possible pour les deux Chambres d’examiner rigoureusement le projet de loi portant modification de la loi électorale, et, éventuellement investir le Gouvernement dit de cohésion nationale à quatre jours de la clôture de la session ordinaire de mars en cours ».

Selon le journal, « sénateurs et députés vont quitter l’hémicycle, sans avoir examiné et éventuellement, adopté une matière très importante, pourtant prévue dans le calendrier de la session finissante de mars : il s’agit du projet de loi portant modification de la loi électorale ».

Dans un autre registre  La Prospérité s’exclame: « Détournement des Fonds : Lusanga Ngiele accuse Mutombo Bamuanya chez Ngoy Kasanji ! ». Le journal rapporte que « Mutombo Bamuanya, ministre provincial des Travaux Publics, Infrastructures et Reconstruction du Kasaï-Oriental est désormais dans le collimateur de l’Honorable Lusanga Ngiele François, député national, élu du territoire de Lubao ».

Le tabloïde affirme qu’il s’agit de « détournement des fonds destinés à l’achat d’un câble du Bac de Makole sur la rivière Lomami après coupure de l’ancien, avec comme conséquence, l’interruption de la Communication entre le territoire de Lubao et le reste de la Province ».

Le Phare titre à la Une : « Lutte contre l’impunité en RDC : plaidoyer pour un plan national de réparations au profit des victimes des crimes graves ». Il rapporte qu’« à l’initiative du Centre international pour la justice transitionnelle (ICTJ), les participants à un atelier national sur la réparation et la mémoire tenu à Kinshasa ont plaidé pour la mise en place d’un plan national de réparation au profit des victimes des crimes graves recensés en République démocratique du Congo ».

Le quotidien note que l’objectif poursuivi par l’atelier est de « déterminer les éléments pertinents d’une politique et d’une stratégie nationale dans le domaine de la réparation ».


HRW recommande à la RDC de « prendre des engagements concrets en faveur de la justice pour les victimes de viol »

Fille violée (Photo internet)
Fille violée (Photo internet)

L’Ong internationale de défense des Droits de l’homme Human Rights Watch (HWR) recommande, dans un rapport publié mardi, à la RD Congo et aux autres pays présents au Sommet mondial de Londres sur la nécessité de « mettre fin aux violences sexuelles dans les conflits » qui se tient du 10 au 13 juin, de « prendre des engagements concrets en faveur de la justice pour les victimes congolaises ».

Ce rapport de 27 pages, intitulé « Mettre fin à l’impunité pour les violences sexuelles : Nécessité d’un nouveau mécanisme judiciaire pour traduire les responsables en justice », décrit certains des cas les plus graves de viols de masse et d’autres formes de violence sexuelle commis en RD Congo au cours des dernières années par l’armée congolaise et par des groupes armés non gouvernementaux. Il met aussi en évidence l’insuffisance des efforts fournis pour traduire leurs auteurs en justice.
Selon Ida Sawyer, chercheuse senior sur la République démocratique du Congo à HRW, « des dizaines de milliers de femmes, de filles, d’hommes et de garçons de l’est de la R D Congo ont été victimes de violence sexuelle au cours des deux dernières décennies ».

A son avis, « cette violence sexuelle généralisée ne prendra fin que lorsque les responsables seront poursuivis et que le gouvernement fera clairement comprendre aux militaires, aux officiers, aux combattants de groupes armés, et aux chefs de guerre que le viol est un crime qui entraîne de très lourdes conséquences pour tout individu responsable. »

« Des groupes armés ont enlevé et détenu des femmes et des filles pour les réduire en esclavage sexuel ; ont attaqué les victimes avec des machettes et d’autres armes, et ont pris pour cible des fillettes n’ayant pas plus de 2 ans et des femmes de plus de 80 ans », affirme le rapport.

Stigmatisation et peur d’être rejetées

A en croire HRW, « bon nombre de victimes ont souffert de graves complications médicales, et certaines sont décédées des suites de leurs blessures ; des groupes armés et des militaires ont également utilisé le viol pour +punir+ les civils appartenant à un groupe ethnique particulier, ou ceux accusés de soutenir +l’ennemi+ ».

Alors que « la stigmatisation et la peur d’être rejetées » animent certaines femmes et filles, elles se réservent de signaler le viol dont elles ont été victimes. D’autres, par contre, ne bénéficient pas de services psychosociaux ou médicaux nécessaires à cause du fait qu’elles vivent dans des zones reculées du pays.

Human Rights Watch relève que « beaucoup de victimes ont été menacées par leurs agresseurs ou par des membres du groupe armé ou de l’unité militaire de ces derniers pour les dissuader de chercher à obtenir justice ».

L’ONG souligne qu’ « au cours des dernières années, les autorités congolaises ont procédé à un nombre croissant d’arrestations et de poursuites pour viol, mais la vaste majorité des viols demeurent impunis ».

Un nouveau mécanisme judiciaire en RDC

Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en RDC avait enregistré 187 condamnations pour violence sexuelle prononcées par des tribunaux militaires entre juillet 2011 et décembre 2013. Parmi les condamnés, quatre étaient membres de groupes armés. Les autres étaient des militaires, des policiers ou d’autres agents de l’État. Sur les 136 militaires condamnés, seuls trois étaient des hauts gradés, tous lieutenants-colonels.

« Une proposition gouvernementale visant à la mise en place de chambres spécialisées mixtes pour les crimes les plus graves, entre autres les crimes de violence sexuelle, pourrait renforcer l’obligation de rendre des comptes pour les actes commis et mérite dès lors un soutien international », a fait remarquer HRW.

L’ONG souhaite que ces chambres soient établies au sein du système judiciaire national congolais avec la participation, pour une période limitée, de juges et autres personnels internationaux. « Elles auraient pour mandat de réprimer les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les actes de génocide perpétrés en RDC depuis 1993 », précise-t-elle.

Pour Ida Sawyer, « les nombreuses victimes de crimes de violence sexuelle commis au cours des conflits en RDC méritent que justice leur soit rendue ».

« Les pays participant au Sommet mondial devraient appuyer la mise en place d’un nouveau mécanisme judiciaire en RD Congo chargé de traduire en justice les individus impliqués dans ces effroyables crimes, notamment les commandants qui en définitive, sont responsables de ces atrocités », conseille-t-elle.

 


Revue de presse congolaise du mardi 10 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

La quasi-totalité des journaux parus mardi 10 juin à Kinshasa, focalisent leurs manchettes sur la confirmation à l’unanimité, par la Cour Pénale Internationale (CPI), des charges portées contre Bosco Ntaganda, à savoir 18 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Le Phare qui titre à la Une : « CPI : lourdes charges contre Bosco Ntaganda », note « 18 préventions » comportant l’acte d’accusation décliné lundi 09 juin par les juges de la CPI. Selon le journal, Il a été constaté que ces 18 préventions « s’articulent, pour l’essentiel, autour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité, commis dans son +jardin+ de l’Ituri entre 2002 et 2003, à l’époque où il se faisait obéir au doigt et à l’œil, en sa qualité de chef incontesté des Forces Patriotiques pour la Libération du Congo (FPLC) ».

On attend donc, l’audience de confirmation des charges et plus tard son procès pour connaître ses soutiens politiques, militaires et financiers dans son aventure guerrière en Ituri.

Pour Le Phare, « S’il craque et cite des noms, plusieurs personnalités congolaises, ougandaises et rwandaises pourraient le rejoindre, le moment venu, dans le box des accusés, comme c’est déjà le cas pour certains collaborateurs de Jean-Pierre Bemba ».

« La CPI confirme les charges contre Bosco Ntaganda. Il est poursuivi de 18 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité », titre ainsi L’Avenir. Il indique que« Bosco Ntaganda est engagée au titre de différents modes de responsabilité, à savoir : la commission directe ou la coaction indirecte, le fait d’avoir ordonné ou encouragé, toute autre contribution à la commission ou à la tentative de commission de crimes, ou la responsabilité en tant que chef militaire pour les crimes commis par ses subordonnés ».

En titrant :« 69.000 PAGES POUR CONFONDRE NTAGANDA », Forum des As estime que le Procès « de mauvais augure pour l’ex-seigneur de guerre de l’ituri est désormais acquis ». 

Forum des As souligne qu’ « Au total, il y a près de 69.000 pages d’éléments de preuve qui ont été échangées. Ce que les choses ne seront pas du tout faciles pour l’ancien chef milicien à la CPI, parce que la Cour semble avoir réuni tellement des preuves qu’il faudra pratiquement un miracle, pour s’en tirer à bon compte là où tout contribue à le clouer au pilori ».

Dans un autre chapitre La Prospérité s’exclame :« Devant une cinquantaine des Députés : Opposition, Badibanga, Vuemba et Bussa exigent un consensus sur le calendrier électoral! » Le journal rapporte la déclaration de Députés de l’Opposition au sein de l’Assemblée Nationale regroupés autour de l’UDPS, du MPCR, du CDER, du SET et du RECO, sur les enjeux politique de l’heure.

Selon La Prospérité, ces derniers « Fustigeant l’attitude de la CENI à consacrer la coexistence des institutions illégitimes aux côtés d’institutions légitimes, ils rejettent donc en bloc,  la décision de celle-ci CENI d’organiser des élections urbaines, municipales et locales, avant les Provinciales, sénatoriales et des Gouverneurs de provinces ».

Par contre, selon le journal, ces députés « exigent la tenue en priorité,  des élections des Députés provinciaux au suffrage universel direct et ce, conformément à l’article 197 de

la Constitution ».

 » Révision constitutionnelle: la machine est lancée « , constate Le Potentiel qui note que « Le Conseil des ministres a décidé, lundi 09 juin en session extraordinaire, de présenter au Parlement, pour adoption, le projet de révision de certains articles de la Constitution telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la RDC« .

Pour Le Potentiel, « Si le gouvernement,t s’est montré muet sur les articles visés, il a parallèlement adopté trois autres projets de loi à soumettre à l’approbation du Parlement ». Il s’agit, poursuit-il, de « projet de loi portant organisation des élections urbaines, municipales et locales; projet de loi portant organisation des élections provinciales, sénatoriales, des gouverneurs; projet de loi portant organisation des élections présidentielle et législatives« .

Selon Lambert Mende, porte-parole du Gouvernement, « ces projets de loi sont la résultante d’une évaluation rigoureuse des élections de 2006 et 2011. Cette évaluation a mis à jour la nécessité de réaménager le cadre légal qui régit les élections dans notre pays« .


Revue de presse congolaise du lundi 09 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité en République démocratique du Congo (RDC), est dominée par les déclarations du porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, au cours d’un point de presse le week-end dernier. Les journaux parus lundi 09 juin 2014 à Kinshasa, y ont consacré leurs manchettes. Lambert Mende réagissait aux propos de l’Envoyé spécial des Etats-Unis, Russ Feingold qui avait exigé de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) un calendrier global pour les élections jusqu’à la présidentielle et aux législatives de 2016.

Le Potentiel qui titre à la Une : « La réponse musclée de Kinshasa aux envoyés spéciaux », rapporte que « dans un style qu’il affectionne le mieux, c’est-à-dire celui d’une attaque frontale, Lambert Mende, a indiqué dans des termes clairs les limites auxquelles devaient s’imposer ces émissaires étrangers dans leur mission en RDC ».

« La RDCongo prône des relations de respect mutuel et de vérité avec ses partenaires. Si ce type de relations s’avère impossible avec certains partenaires, nous en tirerons les conclusions qui s’imposent », note Le Potentiel, la conclusion de Mende « traduisant tout l’agacement du gouvernement de la RDC ».

« Déclaration politique de l’UNC et alliés« , titre à la Une Le Phare. Il rapporte que « Le Bureau du Groupe Parlementaire UNC (Union pour la Nation de Vital Kamerhe) et alliés s’est réuni en urgence, le samedi 07 juin 2014, pour analyser le contexte politique actuel du pays en rapport avec les déclarations de Lambert Mende, porte-parole du Gouvernement« , faites dans un point de presse sur les antennes de la télévision nationale.

« CENI une propriété du gouvernement et non un organe indépendant »

Selon, Le Phare, « Le Groupe parlementaire UNC et alliés fait le constat que chaque fois que la CENI est mise en cause, c’est le gouvernement qui réagit même à la majorité présidentielle, ce qui donne l’impression, si pas la preuve, que cette dernière est une propriété du gouvernement et non un organe indépendant« .

 » Le Groupe parlementaire UNC et alliés fait remarquer que compte tenu des conditions calamiteuses dans lesquelles se sont déroulées les élections de novembre 2011, la majorité actuelle au Parlement ne peut pas prétendre représenter la majorité de la population« , rapporte Le Phare. C’est pourquoi, ajoute-t-il, « elle s’est sentie tellement illégitime, qu’elle a dû recourir aux concertations nationales, du reste ratées, pour chercher à recadrer la gestion du pays ».

Forum des As titre : « Kinshasa répond à Russ Feingold ! ». « La RD Congo est un Etat souverain et pas un pays sous tutelle…
Il n’est pas admissible qu’un émissaire étranger se permette d’enjoindre à notre Céni de revoir la nomenclature du cycle électoral », rapporte Forum des As, citant le porte-parole du Gouvernement qui a réagi aux propos de l’Envoyé spécial des Etats-Unis d’Amérique Russ Feingold.

Dans un autre titre : « Kinshasa – Communauté internationale : le bras de fer », Le Phare Lambert Mende, « Comme on s’y attendait, est revenu à la charge pour réaffirmer l’indépendance de la RDC dans la gestion des questions strictement internes, tel le processus électoral de 2014 à 2016 ».

Ainsi pour Le Phare, « Dans le contexte actuel où les Congolais sont chassés de partout et traités comme des apatrides, où la dignité nationale est mise à rude épreuve et où la souveraineté nationale est contestée à travers des propos et actes de certaines personnalités étrangères qui donnent l’impression de gérer un +protectorat+, l’on se demande si le pays a les moyens de soutenir un bras de fer avec des adversaires visiblement en position de force ».

Dans un autre chapitre, La Prospérité s’interroge : « Progression de l’économie RD. Congolaise : Comment maintenir le levier ? » Le journal constate Affirmant qu’ « Actuellement, la redynamisation de l’économie congolaise repose essentiellement sur le boom minier.  Plus au moins 1 million de production de cuivre en 2013, un record jamais atteint depuis 1960 ».

Selon La Prospérité, « Le pays se réjouit d’une croissance à deux chiffres réalisée en 2013, soit 8, 3 %. +Ce taux n’a jamais été atteint depuis 1970 ». Les raisons de ces réjouissances, poursuit le tabloïde, « sont autant justifiées sur le plan international ».

A en croire le rapport conjoint publié le 27 mai dernier, par la Banque Africaine de Développement (BAD), le Centre de développement de l’OCDE et d’autres partenaires comme le PNUD, « la RDC est classée 5ème », après la Côte d’Ivoire, dans un top 10 des prévisions de croissance pour 2013-2014 où la Lybie tient la tête du peloton.

Cependant, estime La Prospérité, « La seule façon de maintenir le rythme, c’est d’éviter de retomber dans le surendettement en raison notamment, de la vulnérabilité de l’économie liée à la volatilité de l’échange caractérisée par la forte dépendance à l’égard des importations des produits alimentaires et des biens d’équipement ».

Le journal souligne que « le relai, s’il y en aura, entre le prochain gouvernement dit de cohésion nationale et l’équipe +Matata+ doit se faire en étant sûr de préserver les avancées déjà réalisées. Sous peine de voir le pays tomber dans l’éternel recommencement ».

.

 

 


Développez votre Esprit : Faites entrer l’abondance dans votre vie !

Développez votre Esprit : Faites entrer l’abondance dans votre vie !

La notion d’abondance est extrêmement importante pour mener une vie équilibrée et meilleure. Vous y arriverez si vous savez émettre des pensées d’abondance. Beaucoup de gens cherchent à connaître l’abondance mais ils se conduisent à l’opposé de cela, ou ne savent pas comment s’y prendre. L’abondance est un état d’esprit qu’il faut créer en soi pour avoir une chance qu’elle se matérialise au quotidien. Je vais vous donner des pistes pour y arriver facilement!

La rapidité et le temps qu’il vous faudra pour faire entrer l’abondance dans votre vie dépendra de la conviction que vous mettrez à appliquer mes conseils. Ils se sont déjà montrés efficaces pour de nombreuses personnes de tous milieux sociaux et, parfois, se trouvant dans des conditions matérielles très difficiles.

Cela marchera pour vous aussi

Il n’y a aucune raison que cela ne marche pas pour vous si vous avez foi en mes conseils et, surtout, confiance en vous. L’abondance est partout autour de vous mais vous ne la voyez pas.

Il faut, d’abord, que vous preniez l’habitude de voir au-delà des apparences. Peut-être voyez-vous aujourd’hui beaucoup de pauvreté mais des états de richesse incroyables existent aussi autour de vous. Le seul problème, c’est que vous ne les voyez pas, donc vous avez du mal à matérialiser et, surtout, à prendre le chemin de l’abondance.
Pourtant, vous savez que la richesse existe car vous entendez parler,  à travers les médias, de personnes riches vivant dans le confort et la sécurité matérielle.

Votre réaction est peut-être de les envier mais, aussi, juste après, de vous dire que vous n’y arriverez jamais. Enlevez-vous ces idées fausses de la tête car beaucoup de personnes riches ont commencé sans un sou.  Elles ont changé leur condition de vie sans l’aide personne, sans avoir de fortune personnelle ou sans avoir hérité de qui que ce soit.

La grande partie des personnes qui sont devenues riches ont installé l’état d’abondance dans leur esprit et y ont cru dur comme fer jusqu’à arriver à leur objectif. Vous allez faire la même chose en changeant votre état d’esprit actuel.

Pour ce faire, vous devrez appliquer soigneusement mes recommandations car elles vous conduiront de façon certaine à l’abondance dans tous les domaines de votre vie et pas seulement d’un point de vue financier. Mais commençons par établir cette croyance en l’abondance financière dans votre existence car elle est fondamentale pour arriver à l’abondance dans tous les domaines !

Tout d’abord, il faut que vous ayez la conviction que l’abondance existe. Cette conviction va déjà changer votre état d’esprit et vous vous mettrez sur des rails positifs.
Votre esprit va vous orienter sur les idées et les voies susceptibles de vous faire connaître l’abondance. Votre meilleure arme est votre esprit.

Changez d’aiguillage

Pour l’instant, vous êtes sur des rails  qui ne vous mènent pas au bonheur.  En changeant votre état d’esprit, vous changez d’aiguillage. Vous vous retrouvez alors sur les rails  qui vont vous conduire à la richesse !

Pour renforcer le travail de transformation de votre esprit, dites-vous, à partir d’aujourd’hui et tous les jours, que vous êtes sur terre pour mener une vie abondante, faite de joie et en venant à bout de vos difficultés ! Ce simple changement d’état d’esprit fera des miracles dans votre existence.

Votre état d’esprit changera progressivement. Il se transformera et mettra sur votre route des opportunités qu’il ne faudra pas manquer. Quand vous sentirez une amélioration de votre état d’esprit, vous verrez alors les premiers signes vous menant vers l’abondance se manifester dans votre existence.

Interprétez les signes dans votre vie

Une fois que vous aurez la conviction ferme que l’abondance existe et que vous constaterez votre état d’esprit est plus positif, vous aurez des idées créatives, vous rencontrerez des personnes qui peuvent vous aider, et vous aurez des occasions de connaître l’abondance.

C’est à vous de faire preuve de suffisamment d’attention et de vigilance pour reconnaître ces signes favorables à votre progression. Vous le sentirez rapidement et vous vous poserez de moins en moins de questions quand vous aurez des manifestations de ces signes : que ce soit des pensées constructives, des occasions de vous faire des nouvelles relations, de trouver des alliés sur votre route ou des opportunités d’améliorer votre quotidien.

La progression est … progressive

Ne vous attendez pas à changer votre condition du tout au tout en quelques jours. Faites preuve de régularité dans votre progression vers la voie de l’abondance.

Une des meilleures formules pour cela est de se dire chaque jour : «  A partir d’aujourd’hui et tous les jours, je suis sur Terre pour mener une vie abondante, faite de joie et en venant à bout de mes difficultés ! »

Changez votre esprit, changez votre vie

Ce simple changement d’état d’esprit fera des miracles dans votre existence. Il changera votre vie en douceur. Vous n’aurez pas beaucoup d’effort à faire. Chaque étape vous fera passer à la suivante sans même vous en apercevoir.

Faites le point de temps en temps pour constater votre progression, notamment celle de votre état d’esprit. Cela vous motivera pour continuer à progresser. Vous deviendrez alors le véritable maître de votre vie !


Comment vous adapter aux changements astraux?

Système Astral
Système Astral

L’astronomie a démontré que les planètes sont sans arrêt en mouvement. Les planètes émettent des énergies caractéristiques propres à chacune d’entre elles qui influencent en permanence la Terre, tous les organismes vivants et l’Homme. Il suffit de citer l’influence de la Lune sur les marées et notre caractère. Aussi, il est très important de vous adapter en permanence aux influences changeantes de toutes les planètes.

Ceci est d’autant plus capital en ce moment que, la situation actuelle et celle des mois à venir révèlent une forte concentration d’énergies astrales. Cela veut dire que de grands changements sont en cours.
Le temps astral remis en question

Comme vous l’avez sans doute constaté autour de vous, de grands bouleversements sont en route. Les catastrophes climatiques et les conflits humains se multiplient. Bref, les sources d’inquiétude ne manquent pas ! En effet, tous les faits que je viens de citer sont des conséquences et une forme de matérialisation de ces énergies astrales.
Elles exercent une pression sur le fonctionnement de l’univers, donc sur celui de la Terre et de ses habitants, sur vous comme sur moi ! Même si je suis une voyante, je suis aussi faite de chair et de sang. Tout comme vous, je n’échappe pas aux influences des planètes.

Je l’ai ressenti au fond de mon être

En tant que voyante intuitive, je sens et je vois les énergies autour de nous. Elles forment un filet coloré de vibrations qui relient toutes les planètes et les êtres les uns aux autres. La « couleur »  des vibrations me permet de prévoir ce qui va se passer d’une façon générale pour l’humanité et pour chaque être humain qui m’en fait la demande.

Je vois le filet énergétique qui nous entoure

Pour en revenir à la couleur des vibrations nous entourant, elle va de tonalités très claires quand les choses se passent bien dans le monde à des tonalités plus sombres quand cela va moins bien.  Entre ces deux extrêmes, il existe une infinité de nuances en fonction des moments car rien n’est jamais figé.
Quelquefois, les choses vont bien, parfois mal. Cela influe et est influencé par les énergies astrales.
Depuis quelques années, les vibrations générales du monde ont tendance à s’assombrir car de grands changements sont à prévoir.

Rien n’est jamais irrémédiable

Rassurez-vous, l’humanité a encore les cartes en main pour éviter ce qui s’annonce. Mais les choses ne bougeront que si chacun à son échelle décide de s’adapter aux changements astraux. Pour cela, il faut que chacun se remette en cause et accepte de revoir sa conception du monde. Si vous y parvenez, votre changement de mentalité aura une influence sur le mouvement du monde et de l’univers !

En effet, si les planètes ont une influence sur vous, vous en avez aussi sur elles. La connexion entre les planètes et nous n’est pas à sens unique mais à double sens. Cependant, pour changer la couleur des influences que nous recevons des planètes, il faudra que de nombreuses personnes acceptent de se remettre en question et d’interroger leur vision du monde.

Une dynamique d’évolution très forte

Chacun d’entre nous possède une dynamique d’évolution très forte qui peut faire bouger les consciences. Mais pour cela, il faudra que vous fassiez preuve d’innovation et que vous ne vous repliez pas sur des réflexes comme la peur devant le changement.
En agissant par peur, nous participons à l’assombrissement de ce filet vibratoire qui entoure la Terre. Notre aura personnelle devient plus foncée.  Cette attitude de frilosité affaiblit notre corps astral, qui est une armure énergétique entourant notre corps physique.

La solution inspirée par une intuition médiumnique

Si vous ne savez pas par où commencer pour changer concrètement les choses, modifier votre état d’esprit et contrer les mauvaises influences astrales, la solution est simple : faites des choses que vous aimez !
Vos pensées, vos paroles et vos actes positifs ne pourront générer que de nombreuses vibrations positives. Celles-ci auront des conséquences bénéfiques sur votre existence et généreront des changements positifs pour vous et votre environnement.

Vos vibrations positives changeront l’état d’esprit des personnes autour de vous. Elles auront alors envie, à leur tour, de changer positivement. Ainsi de suite, de fil en aiguille, cette attitude influencera un maximum de gens et inversera le courant négatif énergétique actuel.


Trois agences de l’Onu primées pour leur lutte contre l’insécurité alimentaire en RDC

Riziculture
Riziculture

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont reçu vendredi 06 juin 2014 le prix « Travailler ensemble sur le terrain », pour leur lutte conjointe contre l’insécurité alimentaire en République démocratique du Congo (RDC).

L’engagement de poursuivre les efforts

« Nous acceptons ce prix comme une reconnaissance de nos efforts, une très belle marque de confiance, mais surtout comme une invitation à faire mieux encore et à maintenir le flambeau très haut. Ce prix nous donne davantage envie de continuer à aller toujours plus loin dans notre collaboration, au profit de nos bénéficiaires», s’est réjoui au cours de la cérémonie Ndiaga Gueye, Représentant de la FAO, rapporte un communiqué conjoint de la FAO, du PAM et du FIDA.

Le Représentant du PAM,  Martin Ohlsen, a assuré que les « trois agences (de l’Onu) prennent l’engagement de poursuivre leurs efforts afin de parvenir au niveau optimal de synergie, d’efficacité et de productivité, sans lesquelles ce prix ne nous aurait pas été décerné ».

En ce qui la concerne, la Chargée de Portefeuille du FIDA, Rasha Omar, a déclaré que «l’honneur pour ce prix obtenu est également rendu à tous les collaboratrices et collaborateurs des trois agences qui, à travers toute l’étendue de la RDC, se donnent corps et âme pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté rurale».

Les efforts de ces agences onusiennes sont régulièrement déployés dans la combinaison de leurs expertises dans le domaine de l’agriculture, du secours alimentaire et du développement rural.

Commune sécurité alimentaire des populations

Les trois agences onusiennes, qui ont en commun la sécurité alimentaire des populations, jouent un rôle important dans la politique agricole de la RDC. Elles collaborent aussi bien dans le domaine du dialogue politique, de la coordination sectorielle et de l’appui à la planification stratégique ainsi que de la formation et de la mise en œuvre des projets.

En outre, les équipes de ces trois agences collaborent étroitement pour aider la RDC à assurer  la sécurité alimentaire et le développement agricole, principalement au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, dans la province Orientale (district de la Tshopo, de l’Ituri, le Haut et Bas-Uélé), au nord du Katanga (Manono, Mitwaba et Pweto), au Bandundu, au Bas Congo et dans les zones périurbaines de Kinshasa.

Ce consortium œuvre également dans la coordination efficace des appuis de différents partenaires techniques financiers (PTF) au processus d’élaboration des stratégies et programmes de développement agricole dont le Programme national d’investissement agricole (PNIA), un des résultats-clés du Programme détaillé de développement  de l’agriculture africaine. Pour ce faire, le consortium capitalise les acquis de la Coopération Belge dans ce domaine.

En novembre 2013, le consortium a appuyé une réunion d’affaires pour la mobilisation des ressources, après avoir soutenu le processus de formulation du PNIA, sa finalisation  et sa validation.

Avec l’appui des PTF et sur recommandation du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), le consortium a commencé à œuvrer en janvier 2014 avec le gouvernement congolais pour mettre en place un processus de concertation menant à l’élaboration d’une feuille de route commune sur l’amélioration de la gouvernance dans le secteur agricole.

Le Prix d’Excellence « Travailler ensemble sur le terrain » a été institué en 2012 par les trois chefs d’agences basées à Rome. La palme pour la première édition du Prix a été gagnée par le Mozambique en 2013.

Ce prix, qui rend hommage à l’excellence et encourage les agences à aller toujours de l’avant dans le cadre de leur collaboration, sera désormais décerné tous les deux ans à partir de 2014.