SN Air peut-être
Lundi, pas de vol SN Brussels Airlines en provenance de Bruxelles. L’avion, explique-t-on aux clients, est en panne. Conséquence : les passagers de Kinshasa à destination de la capitale belge sont priés de prendre leur mal en patience. Capannzr le transporteur, de bonne foi, leur promet de voyager jeudi. Entretemps, quelques chanceux ont été embarqués à bord des aéronefs d’autres compagnies européennes.
Mais si, jeudi, le fameux coucou annoncé ne se posait pas à l’aéroport (depuis peu international) de N’Djili ? Saperlipopette ! Mille milliards de sabords ! Pour une « bête » panne mécanique, de nombreux passagers verront prolongée leur anxiété.
Je plains le sort des candidats au vol SN qui partaient hier mardi en soins médicaux. Je compatis avec ceux et celles qui devaient répondre à des rendez-vous d’affaires. Je déplore l’infortune de ceux qui devaient transiter mardi matin par Bruxelles pour un séjour loin du pays des frites. Je m’apitoie sur le sort de ceux qui devaient participer, cette semaine, à des conférences, ou les animer. Je comprends la colère des passagers venus des province(tte)s congolaises, donc se trouvant en transit à Kinshasa, à destination de Mputu-ville.
L’agenda de ces passagers a été bouleversé par la SN « Air peut-être ». Air peut-être comme le furent autrefois, dans le ciel congolais, les Lignes aériennes congolaises (LAC, compagnie nationale), la Compagnie africaine d’aviation (CAA, privée), Hewa Bora Airways (privée).
Mon avis sur la mésaventure de la SN ? Il n’y a pas que les petites sociétés d’aviation de la RD Congo qu’il faille incriminer pour non respect de la ponctualité. Cherchez-en d’autres en suivant mon regard outre Méditerranée.
C’est à peine croyable que la société belge, quasi nonagénaire, ne dispose que d’un unique Airbus réservé exclusivement aux passagers de Kinshasa ! Pas vrai, parce qu’elle revendique 49 avions de tous types. Et une desserte de 300 vols par jour vers « pas moins de 90 destinations en Europe, en Afrique et aux États-Unis ».
Bof ! Entre Noko, c’est pas gravissime.