Métal-Mines dément l’arrestation des sujets chinois à Lubumbashi

19 octobre 2015

Métal-Mines dément l’arrestation des sujets chinois à Lubumbashi

Les ouvriers de Les ouvriers Métal-Mines œuvrant dans les installations de la Société
Les ouvriers de Métal-Mines œuvrant dans les installations de la Société

Au cours d’un point de presse tenu, le vendredi 16 octobre 2015 à Kinshasa, la Direction de la Société Méta-Mines basée à Lubumbashi, dans la Province du Katanga, a démenti l’information selon laquelle, des sujets chinois opérant au sein de cette société, seraient détenus arbitrairement.

Mais aussi, certains d’entre eux, seraient détenus « par les services de renseignement à Lubumbashi, en signe d’intimidation à l’endroit du député national, Dany Banza. Ce, après la décision de ce dernier, de changer son appartenance politique », a informé Fabien Lumbala, conseiller en communication de Métal-Mines.

Tout part d’un article paru, à la Une d’un média en ligne (Actu.cd) de la en République démocratique du Congo (RDC), le 3 septembre 2015. Dans cet article, ce média en ligne avait dénoncé « l’arrestation arbitraire » des sujets chinois de la Société Méta-Mines.

Ce média citait, comme source d’information, deux organisations congolaises de défense des droits de l’homme (CDH et Justicia), basées dans le sud-est du pays.

A cet effet, Métal-Mines Sarl qui est une société de droit congolais et filiale de l’Entreprise chinoise, Hanrui Cobalt, spécialisée dans l’exploitation du cuivre et de cobalt depuis 2007, a décidé de faire une mise au point pour mettre fin aux spéculations et éclairer l’opinion sur ce qu’elle qualifie de « désinformation ».

La Direction de Métal-Mines qui se dit « choquée par cette campagne de manipulation, visant à ternir l’image du pays et à saper les excellentes relations entre la RDC et son partenaire chinois », dément de la manière la plus ferme, « ces informations mensongères et affirme qu’aucun de son personnel, qu’il soit congolais ou chinois, n’a été arbitrairement arrêté ni détenu par les services de renseignement en signe d’intimidations contre le député Banza », a précisé Fabien Lumbala.

Il souligne que le député Dany Banza, « n’est plus associé minoritaire de la société depuis le 20 novembre 2011, date à laquelle, il avait vendu ses parts de 20% à l’associé majoritaire (Métal-Mines) ». « Cette opération s’était déroulée en toute légalité et transparence », a-t-il ajouté.

Par conséquent, il n’est plus, depuis lors, « lié ni de près ni de loin aux actions de l’entreprise », a relevé le conseiller en communication de Métal-Mines.

Par ailleurs, Métal-Mines déplore « le professionnalisme avec lequel ce média en ligne a traité les informations de ces deux Ong, jusqu’à oublier que la société a une adresse juste pour ne fut-ce que confronter les sources, du moins pour les agents de notre personnel qui seraient détenus arbitrairement », regrette Fabien Lumbala.
Toutefois, un droit de réponse est requis à Actu.cd, comme l’exige la profession journalistique.

Les ouvriers de Les ouvriers Métal-Mines œuvrant dans les installations de la Société
Les ouvriers de Les ouvriers Métal-Mines œuvrant dans les installations de la Société
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