Stanislas NTAMBWE

Revue de presse congolaise du lundi 07 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Plusieurs journaux, parus lundi 07 juillet 2014 à Kinshasa, ont commenté de manière diversifiée la rupture du +Pacte Républicain+ par Jean-Pierre Lisanga Bonganga, le week-end dernier, au terme de la Convention de la plate-forme politique dite « Opposition républicaine », dont Léon Kengo est l’autorité morale. Ce dernier dénie à Lisanga toute responsabilité de convoquer  la Convention de l’Opposition républicaine.

Le Phare titre à la Une : « Du rififi à l’Opposition Républicaine : Lisanga – Kengo, guerre sans quartier ». Il constate que « ça barde à l’Opposition Républicaine depuis le 30 juin 2014, date considérée comme butoir par de nombreux affiliés qui attendaient, voici huit mois, la sortie du Gouvernement de cohésion nationale, où allaient cohabiter la Majorité Présidentielle et l’Opposition partie prenante aux Concertations nationales ».

Selon Le Phare, « Jean-Pierre Lisanga Bonganga a, samedi dernier, au terme de la +Convention+ de cette plate-forme politique, annoncé avec fracas la suppression de la structure appelée +Autorité Morale+ ».

« Tout en disqualifiant son +Autorité morale+, Lisanga Bonganga a fait part à l’opinion de la rupture du +Pacte Républicain+, entendez le divorce avec la Majorité Présidentielle, pour non-respect des recommandations des Concertations Nationales », note le journal.

Il souligne que « l’Opposition Républicaine est présentement éclatée en deux blocs, dont l’un – avec comme tête de file Léon Kengo – regroupe des membres qui continuent de croire en l’avènement du Gouvernement de cohésion nationale et l’autre, celui de Lisanga Bonganga, qui a perdu tout espoir de voir le Chef de l’Etat tenir sa parole, après huit mois d’une longue et peut-être vaine attente ».

« Kengo met en garde Lisanga Bonganga ! », s’exclame La Prospérité qui ajoute que, « très fâché, Kengo wa Dondo dénie à Lisanga Bonganga la responsabilité de convoquer  la Convention de l’Opposition Républicaine ».

« Il annonce qu’en attendant des nouvelles dispositions qui seront prises dans le cadre de la restructuration de cette  plateforme politique dont il est et demeure l’unique Autorité Morale investie en vertu de l’Acte Constitutif,  toute déclaration et initiative politique émanant de Lisanga Bonganga sont nulles et de nul effet », rapporte La Prospérité.

Dans la même veine, Forum des As titre : « Opposition républicaine: +Toute déclaration et initiative politique émanant de JP Lisanga sont nulles et de nul effet+ ».

« Il pleut abondamment sur Lisanga Bonganga. Tout le week-end, l’Opposition Républicaine accouche désaveux sur désaveux contre le coordonnateur a.i. de la franche de l’opposition chère à Léon Kengo. Le sénateur Michel Bongongo, dûment mandaté, déclare que toute déclaration et initiative politique émanant de Jean-Pierre Lisanga sont nulles et de nul effet », observe Forum des As.

Le Potentiel qui titre : «  Neutralisation des groupes armés dans l’Est, des experts de l’ONU contredisent Kinshasa », relève que « la sécurité n’a jamais été absolue sur l’ensemble du territoire de la RD Congo ».

« Contrairement aux assurances de Kinshasa, un groupe d’experts des Nations unies qui travaillent sur la RDC  pensent que des poches de résistance demeurent intactes, particulièrement dans l’Est du territoire national où des groupes armés tels que les FDLR et les ADF-Nalu ont gardé toute leur capacité de nuisance », fait remarquer Le Potentiel.

« Que retenir de toutes ces révélations des experts des Nations unies ? », s’interroge le quotidien. « Le plus évident est que leur rapport remet totalement en cause toutes les assurances que Kinshasa a étalées », affirme-t-il.

Pour Le Potentiel, « que l’Onu fasse aujourd’hui état du regain d’activités des FDLR et des ADF-Nalu, il y a de bonnes raisons de se poser des questions sur la portée réelle des forces onusiennes en RDC ».

« Dans tous les cas, contrairement à tout ce qui a été rapporté, l’équation de la sécurisation de l’Est de la RDC demeure encore et toujours très complexe », conclut-il.


Revue de presse congolaise du jeudi 03 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

En titrant « Plutôt que de donner l’impression de soutenir un camp politique les évêques catholiques invités à rester au milieu du village », Forum des As constate que « la déclaration des évêques catholiques semble avoir émis sur la même longueur d’ondes que le message des envoyés spéciaux de l’Organisation des Nations unies, de l’Union européenne, de l’Union africaine et des Etats-Unis d’Amérique qui se sont prononcés sur un calendrier électoral global incluant l’élection présidentielle dans le délai ».

Forum des As souligne que « du fait du discrédit de bon nombre d’acteurs politiques et de ceux des activistes qui tiennent lieu de société civile, l’Eglise reste la force sociale organisée ». Par conséquent, pense-t-il, « il revient désormais au pouvoir et plus particulièrement au chef de l’Etat de prendre l’exacte mesure de la déclaration des évêques ».

« Si les princes, pris comme autorité spirituelle, ont le devoir et la responsabilité de guider les +brebis+, il faudrait tout de même éviter de donner dans l’opinion l’impression de faire chorus avec un camp au détriment d’un autre au risque de ne plus être au milieu du village », conseille-t-il.

La Prospérité s’exclame : « Cohésion nationale en difficulté : Gouvernement, les Fac/Opposition doutent ! » Dans ses colonnes, le quotidien rapporte que les Forces acquises au changement (Fac/Opposition), ont fait une analyse critique du discours du Chef de l’Etat du 29 juin 2014, en marge du 54ème anniversaire de l’indépendance de la RDC.

« Pour les Fac/Opposition, en prenant l’engagement solennel de mettre en place le gouvernement de cohésion nationale, le Président Kabila a, en réalité, paralysé le fonctionnement de toutes les institutions de la République et perturbé la marche des activités économique du pays », indique La Prospérité.

Elle note que les Fac/Opposition soulignent qu’« en affirmant que la mise en application des recommandations des Concertations nationales se fera avec méthode et sans précipitation, le Président Kabila, fait une fuite en avant ».

Pour elles, écrit le journal « la vraie méthode, c’est dans  le respect de la parole donnée ; le respect de la procédure notamment, la mise en application de  100 recommandations prioritaires extraites de  709 adoptées aux concertations nationales,  telles que proposées par le CNS-RCN ».        

Le Potentiel titre à la Une : « Près de 50% des terres arables de la RDC sont bradées, selon Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis ». Faisant observer que « dans son livre intitulé +Le futur. Six logiciels pour changer le monde+, Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, note que 48,8% des 120 millions d’hectares des terres arables que compte le Congo-Kinshasa sont déjà cédées aux étrangers ».

« C’est un véritable bradage qui se fait malheureusement, au détriment du peuple congolais. Une redéfinition s’impose », estime le journal.

Dans cet ouvrage, note Le Potentiel, Al Gore affirme que « la Chine a obtenu un agrément avec la RDC sur l’exploitation de l’huile de palme pour des biocarburants sur une étendue de 2,8 millions d’hectares ». « Quant à la part exacte des achats massifs destinés au biofuel, les experts sont partagés. La Banque mondiale a calculé que, en 2009, 21% y étaient destinés, alors que l’International Land Coalition estime qu’ils représentent 44% », souligne Al Gore.

« Avec plus de 120 millions d’hectares des terres arables, la RDC pourrait nourrir plus du tiers de la population mondiale, en utilisant les technologies de production améliorées les plus récentes. En lieu de rentabiliser ses terres, la RDC a préféré les céder aux étrangers pour une exploitation agro-industrielle qui ne profite nullement à sa population », constate Le Potentiel.

« Nécessité de la réfection des voies ferroviaires », titre Le Phare qui relève que « l’interruption brusque du trafic entre Kinshasa et Ilebo remet sur la sellette la question stratégique du réseau ferroviaire en RDC qui n’est plus qu’un souvenir lointain car ayant rendu l’âme depuis plus de vingt ans ».

Le Phare rappelle que « vers la fin des années 70, le service technique de la Présidence de la République avait rédigé une étude de faisabilité d’une ligne de chemin de fer entre Ilebo et Kinshasa pour pallier à la rupture des charges du fait que la ligne de chemin de fer se terminait au port d’Ilebo ».

« Une rupture des charges qui pénalisait fortement le trafic terrestre entre l’Ouest et l’Est de la République avec un impact non négligeable sur le coût du transport qui se répercute aussi sur le prix de revient des marchandises », poursuit-il.

Cette étude, conclut Le Phare, « aboutit à la nécessité de la construction de la ligne de chemin de fer entre Ilebo et Kinshasa en traversant la province du Bandundu. Depuis lors, c’est le silence radio alors que des financements avaient été mobilisés ».

 

 


Revue de presse congolaise du mercredi 02 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

La quasi-totalité des journaux, parus mercredi 02 juillet 2014 à Kinshasa, ont consacré des pages entières sur la déclaration des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), présentant la positionde l’Eglise catholique sur les différentes questions d’actualité, notamment, celles liées à la révision constitutionnelle et au processus électoral en RD Congo.

Titrant à la Une : « Le cri de la CENCO : +Protégeons notre nation+ »Le Potentiel rapporte que « l’essentiel du message des pasteurs de l’Eglise catholique est résumé en cette  phrase : +Protégeons notre nation+, pour un processus électoral apaisé et porteur d’un avenir meilleur ».

Selon le journal, « les évêques de l’Eglise catholique appellent les uns et les autres au respect de la Constitution de la République, et s’opposent ouvertement à la révision de tous les articles verrouillés ».

Éviter le chaos

Le Potentiel fait rapporte que « la CENCO pense avoir tracé une voie ; celle de la sagesse que tous devaient suivre pour éviter à ce que le pays ne chavire et tombe dans le chaos ». Affirmant que, « le message des prélats s’inscrit dans le cadre de la mission de l’Eglise, à savoir rechercher le bien-être de la population ».

« Pour un avenir meilleur : RDC, les Evêques pour un processus électoral apaisé ! », renchérit La Prospérité, qui note que « les  Prélats catholiques appellent la CENI à s’acquitter honorablement et avec conscience de sa mission, de poursuivre le dialogue avec toutes les parties prenantes et de respecter les exigences du cycle électoral ».

« Au gouvernement, ils demandent de garantir un environnement électoral serein et de redoubler des efforts dans la mobilisation des ressources matérielles et financières. Tandis qu’au Parlement, ils l’invitent à s’abstenir de voter des modifications constitutionnelles  et de  veiller en qu’autorité budgétaire,  à la dotation, par le gouvernement, des moyens nécessaires à une bonne organisation des scrutins électoraux », poursuit le tabloïde.

Il relève qu’« aux partis politiques, ils leur lancent un appel afin qu’ils amènent leurs membres à s’imprégner des règles démocratiques  et à respecter les lois essentielles, à organiser, à temps, l’observation par leurs témoins,  des opérations pré-électorales, électorales et post-électorales, à promouvoir la culture démocratique et le leadership éthique, en privilégiant la construction d’un ordre social juste et la gestion communautaire du +bien-vivre-ensemble+».

Non  à la Révision constitutionnelle

Forum des As titre : « Révision constitutionnelle (article 220) les évêques disent non ». « Les évêques congolais tapent du poing sur la table », constate-t-il. Il observe  qu’« hostiles à toute tentative de modification de la Constitution, particulièrement en son article 220 qui fixe le nombre de mandats du président de la République, les princes de l’Eglise catholique haussent le ton ».

Dans le même sens, Le Phare titre : « Processus électoral 2014-2016 : les Evêques toujours fermes : pas de révision de la Constitution ».

« Citant explicitement l’article 220, dont le libellé interdit tout tripatouillage de la forme républicaine de l’Etat, du suffrage universel direct et du nombre des mandats du Chef de l’Etat, les prélats catholiques ont mis en garde quiconque tenterait de le charcuter, de même que les autres articles +verrouillés+ de la Constitution », rapporte-t-il.

Le Phare indique que les évêques catholiques « ont insisté sur le respect, par le pouvoir organisateur des élections, du principe du suffrage universel pour les élections des députés provinciaux, tel que prescrit dans la Constitution. Ils ont même suggéré que le suffrage universel soit également appliqué aux scrutins des bourgmestres et gouverneurs de province ».

Il estime que « cette prise de position fait penser à une polémique à distance entre l’Eglise catholique et le gouvernement, qui a déjà ficelé un projet de loi portant révision de la Constitution, sans précision d’articles visés ».

« Si les partisans de la révision constitutionnelle ne font pas marche arrière, un terrible bras de fer est à craindre entre cette confession religieuse et les animateurs de certaines institutions de la République », prévient-il.

Dans un autre chapitre, Le Phare titre : « Sommet de l’UA à Malabo : F. Muamba justifie l’absence de J. Kabila ». Dans ses colonnes, le journal rapporte que François Muamba, coordonnateur du Mécanisme national de Suivi de l’accord-cadre pour la paix et la stabilité en RDC et dans la région des Grands Lacs, a souligné qu’ « il n’y a pas que ce que le président de la République peut faire directement ».

« Pendant que nous parlons, vous ne savez pas avec qui il parle au téléphone ici. Pendant que nous sommes ici, vous ne savez pas qui a fait l’aller-retour pour aller le visiter. Beaucoup de présidents sont venus et déjà repartis hier le 26 juin », aurait confié François Muamba cité par Le Phare.

« D’autres sont repartis ce matin du 27 juin. Donc, chacun a son agenda, ses obligations, ses priorités. L’essentiel, s’agissant des questions aussi importantes que l’agriculture et la sécurité alimentaire débattues à Malabo, est que la République Démocratique du Congo n’est pas absente », a-t-il ajouté.


Revue de presse congolaise du mardi 01 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité dans la quasi-totalité des journaux parus mardi 01 juillet 2014 à Kinshasa, est dominée par la commémoration lundi 30 juin, du 54ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo. Les commentaires vont dans tous les sens, sur le message du chef de l’Etat en rapport avec la circonstance.

En titrant « Gouvernement de cohésion nationale, recommandations des Concertations nationales, …Pas de précipitation » Le Potentiel constate que « l’occasion était pour le chef de l’Etat, de remettre les pendules à l’heure sur certaines questions de politique nationale ».

« Si pour certains, les résolutions et recommandations issues des Concertations nationales se conjugueraient déjà au passé ou seraient jetées au placard, Joseph Kabila n’est pas de cet avis », note Le Potentiel.

« A la lecture du message du Raïs à la nation Gouvernement : le mystère persiste », titre Forum des As qui note que « le chef de l’Etat répond à ceux qui n’en peuvent plus d’attendre l’avènement de l’Exécutif de cohésion nationale ». «  Je réaffirme mon engagement d’accélérer la mise en œuvre des recommandations de ces assises, de façon méthodique, mais en évitant toute précipitation », avait déclaré Joseph Kabila.

Forum des As fait remarquer que, « là où certains avaient même misé sur la date du 30 juin pour enfin connaître la nouvelle équipe gouvernementale, les acteurs politiques candidats au Gouvernement ont gardé espoir avant de se rendre à l’évidence que l’imminence annoncée n’était pas du tout au rendez-vous ».

Il estime qu’ « au fur et à mesure que cette promesse tarde à venir, Joseph Kabila apprend aussi à connaître les différents acteurs qui usent également des coups en dessous de la ceinture pour parvenir à leurs desseins ».

La Prospérité titre à la Une : « Gouvernement de cohésion et consorts : Kabila déconseille la précipitation ! »

Le journal rapporte que le président Joseph Kabila a, dans un message télévisé, sur la télévision nationale, rappelé qu’ « il y a peu,  ont eu lieu les concertations nationales où nous avons pris à nouveau conscience de la primauté de l’intérêt général et convenu,  en conséquence,  de mesures appropriées, pour travailler à l’unisson à l’œuvre de la  reconstruction nationale ».

« Je réaffirme mon engagement d’accélérer la mise en œuvre des recommandations de ces assises, de façon méthodique, mais en évitant toute précipitation », a expliqué Joseph Kabila.

Il a par ailleurs, appelé le peuple congolais à « ne pas céder au chantage et d’appuyer toutes les institutions de la République notamment, la Commission Electorale Nationale Indépendante qui a reçu la mission d’organiser les élections dans un climat apaisé ».

En titrant dans un autre registre, « Calendrier électoral: les observations du Rodhecic » Le Phare relève que « le  Réseau d’Organisations des Droits Humains et d’Education Civique d’Inspiration Chrétienne a choisi la date du 27 juin 2014 pour donner sa position sur le calendrier électoral ».

« Le   Rodhecic dénonce le caractère partiel dudit calendrier et fait remarquer que certaines opérations préélectorales, entre autres la fiabilisation du fichier électoral, ont déjà commencé dans certains coins du pays », note Le Phare dans la déclaration de Rodhecic.

Pour cette plateforme Rodhecic, « les acteurs   politiques et  sociaux devraient eux aussi bien jouer leur partition  en matière électorale en s’engageant déjà dans la préparation des élections locales, urbaines…de manière à doter les entités territoriales décentralisées, d’un personnel politique de qualité, de s’impliquer davantage dans le travail d’éducation civique et électoral ».

Par ailleurs, Rodhecic fait observer qu’ « aucun mécanisme de correction post audit du fichier électoral n’a été prévu. D’où, les contestations qui ont émaillé les élections de 2011 risquent de resurgir en 2016 ».


Les mystères de l’univers : Les Géoglyphes de Nazca

Les Géolyphes de Nazca
Les Géolyphes de Nazca

Une des merveilles archéologiques mondiales est aussi un des plus grands mystères de l’histoire humaine. Les figures de pierre de Nazca, au Pérou restent une énigme pour les scientifiques jusqu’à maintenant. Sur les hauts plateaux andins d’Amérique du Sud, au Pérou, on peut apercevoir du ciel des dessins géométriques et des formes d’animaux qui sont invisibles au niveau du sol. Par qui ont été tracées ces gigantesques formes appelées géoglyphes ? 

L’histoire moderne de Nazca comment en 1926 quand un pilote qui survole le site découvre ces immenses figures tracées sur le sol. Ces géoglyphes peuvent mesurer plusieurs kilomètres et se trouvent en plein désert au milieu de nulle part !

Ces géoglyphes auraient été tracés par les Nazcas, une civilisation ayant vécu avant les Incas, au sud du Pérou, entre 300 av. J.-C. et 800 ap. J.-C. En fait, il y a deux sites. Le plus connu est Nazca du nom de la civilisation qui aurait tracé ces immenses figures. L’autre site est Pampas de Jumana mais Nazca est, de loin, le plus spectaculaire.

L’arrivée des scientifiques

Cet événement archéologique d’importance mondiale attira sur les lieux de nombreux scientifiques dont les plus célèbres seront Paul Kosok et Maria Reiche, deux chercheurs de première importance. Maria Reiche (1903- 1998) est une mathématicienne allemande qui restera de longues années à étudier ces géoglyphes mystérieux et leur signification énigmatique..

Certains géoglyphes sont figuratifs et représentent, en particulier, un singe, un condor, un chien, une araignée. Il y a aussi des figures géométriques composées, de spirales, de lignes et d’ellipses. Le plus étrange est que ces figures s’étendent sur de vastes surfaces et se continuent sur des plateaux, des collines et des terrains accidents sans que leur rectitude ni leur précision ne soit altérées.

Des pistes d’atterrissage ?

Parmi les formes géométriques, on trouve notamment des triangles isocèles de forme parfaite et orientés avec précision. Cette hypothèse sera reprise par de plusieurs chercheurs qui ne comprenaient pas pourquoi les Nazcas auraient tracé des lignes droites aussi longues et parfaites sans une raison précise.

Suivant leurs traditions et leurs habitudes, rien n’expliquait pourquoi ils auraient construit ces formes rectilignes qui ressemblent à s’y méprendre aux pistes de nos aéroports modernes !

Des animaux gigantesques

Outre les figures géométriques, les animaux tracés sur le sol sont aussi d’une remarquable précision mais, surtout, s’étendent sur des kilomètres en gardant leur fidélité à la représentation animale évoquée.

De l’araignée de 50 m au condor de 120 m de long, c’est tout un bestiaire qui est dessiné au sol avec un respect des proportions. Ceci est d’autant plus remarquable que, ces figures ne prennent leur signification que vue du ciel. Alors que les Nazcas, dépourvus de moyens de voler, ne pouvaient absolument pas les voir, même depuis les collines environnantes.

Quel processus de fabrication a été utilisé ?

C’est grâce au travail de Maria Reiche qu’on en sait un peu plus sur les techniques de construction de ces géoglyphes. D’après elle, les Nazcas commencèrent par déblayer le sol de ses rochers et des pierres gênant la réalisation des géoglyphes. Ensuite, ils tracèrent au sol des lignes de repérage pour chacune des figures. Enfin, ils disposèrent les pierres le long des lignes préalablement tracées à partir des plans établis à l’avance.

Le comment n’explique pas tout 

L’explication de Maria Reiche semble l’hypothèse la plus plausible mais n’explique par comment les Nazcas pouvaient vérifier si les figures tracées au sol avec des pierres représentaient vraiment les formes qu’ils voulaient réaliser. Pour l’instant, au niveau scientifique, le mystère demeure donc sur les processus de vérification de l’œuvre finie. Alors comment les Nazcas ou d’autres intervenants ont-ils faits ?

Les Nazcas volaient-t-ils ?

A l’époque, entre 300 av. J.-C. et 800 ap. J.-C., aucune civilisation humaine n’avait les moyens de voler ou de construire des appareils pouvant le faire.

Le fameux Léonard de Vinci fut l’un des premiers à dessiner une aile volante mais sans pouvoir la réaliser et c’était au 15ème siècle.  De son côté, le premier vol officiel de la montgolfière des frères Montgolfier eu lieu en 1783 à Paris. Et pourtant, peut-être les Nazcas avaient-ils trouvé le moyen de voler ou, tout du moins, de s’élever dans les airs. Selon certains chercheurs, ils auraient été capables de fabriquer des engins à air chaud capables de s’élever dans les airs.

En 1975, deux spécialistes des aérostats, l’Anglais Julian Nott et l’Américain Jim Woodman, fabriquèrent un ballon à air chaud avec les cordes et les toiles existant à l’époque. Leur ballon s’éleva jusqu’à 90 mètres puis il fit une chute brutale qui faillit leur coûter la vie.

La piste extra-terrestre

C’est ici qu’intervient la piste extraterrestre. Vous vous souvenez de mon allusion aux dessins rectilignes ressemblant à des pistes d’atterrissage. Elle prend à présent tout son sens devant l’impossibilité des scientifiques d’expliquer à quoi servent ces dessins au sol et la tentative infructueuse d’un ballon à air chaud.

Cette énigme amène évidemment à l’hypothèse du débarquement extraterrestre sur ses plateaux du Pérou.  C’est d’ailleurs l’hypothèse d’un des plus grands  spécialistes de Nazca : Erich von Daniken.

 


Développez votre Esprit : Idées à manipuler avec précaution

Développez votre Esprit : Idées à manipuler avec précaution

C’est bien de vouloir connaître le bonheur et la réussite mais encore faut-il ne pas ruiner ses efforts en émettant des idées qui vont à l’encontre des buts que vous vous avez fixés. Je vous ai déjà parlé de la nécessité de pratiquer la pensée positive pour changer votre vie. Cependant, les idées sont des énergies difficiles à maîtriser. Il convient d’éviter de saper votre progression vers la réussite et le bonheur par des pensées négatives.

Dans l’absolu, la méthode de la pensée positive est la solution à tous vos problèmes. Pour cela, vous devez émettre des pensées positives et constructrices affirmant votre confiance en vous, en vos capacités et en votre avenir sans émettre de pensées contradictoires, même si ça reste plus facile à dire qu’à faire.

Vous devez inverser le courant

Imaginez la vie comme un fleuve pas très tranquille sur lequel vous naviguez, parfois en maîtrisant les choses, parfois en étant incapable de les contrôler.

Quand vous contrôlez la situation, vous menez la barque de votre vie avec les rames de votre esprit. Ce sont les moments où vous émettez des pensées positives.

Quand vous ne maîtrisez plus votre existence, vous êtes comme une barque sans rames qui est ballottée par les flots. Ce sont les périodes pendant lesquelles vous avez des idées négatives, qui ne vous permettent pas d’avancer, voire vous font perdre le bénéfice de vos efforts précédents.

Si vous voulez tenir solidement les rames et mener votre vie à votre guise, vous devez garder à l’esprit l’image de cette barque sur le courant de la vie. Dans les périodes de bien-être, émettez encore plus de pensées positives pour acquérir plus de force, de motivation et de volonté.

Dans les temps faibles où vous créez des pensées négatives et  ressassez des doutes, reprenez rapidement le contrôle de votre barque en émettant des pensées positives pour affaiblir le courant négatif qui est en train de vous emporter !

En effet, si vous vous laissez emporter par le courant, celui-ci peut devenir de plus en plus fort et vous emmener jusqu’à un point où vous ne pourrez plus revenir en arrière. Pour éviter cela, il vous faut pratiquer une vigilance de tous les instants pour contrer les pensées négatives dès qu’elles se présentent. C’est vital pour connaître le bonheur.

Patience et longueur de temps…

Pour parvenir à inverser le courant négatif en positif, surtout ne stressez pas, ne vous énervez pas, ne renoncez pas. Ce serait le meilleur moyen de saboter votre progression. Soyez calme ou apprenez à le devenir et à le rester. Commencez par ne plus réagir de façon agressive aux attaques extérieures. Ce ne sera peut-être pas facile au début.

Accompagnant la grande vertu du calme, pratiquez celle de la patience. Si vous arrivez à être plus calme, vous ne perdrez plus patience. Si vous arrivez à plus de patience, vous serez plus calme. Les deux vertus sont dépendantes. Si vous pouvez les exprimer, vous ouvrez les portes de la réussite !

Pour parvenir à cette maîtrise, prenez votre temps. N’essayez pas de changer en quelques jours des idées et des réflexes qui sont ancrés en vous depuis des années.

Abandonnez la force et la rage

Cultivez chaque jour la patience et vous verrez que cette vertu vous bénéficiera dans tous les aspects de votre vie. Il ne sert à rien de prendre des décisions sous la pression du temps ou d’autres personnes. L’expérience montre, qu’en général, ces décisions ne sont pas les meilleures, au contraire. Même si au début, vous n’arrivez à émettre qu’une pensée positive par jour, ce sera un grand pas en avant.

A partir d’aujourd’hui et tous les jours, vous devez émettre au moins une pensée positive par jour, que ce soit spontanément ou en réaction à une pensée négative.

Prenez maintenant quelques minutes pour former une phrase courte affirmant, par exemple, votre confiance en vous. Même si, actuellement, vous n’avez pas cette confiance en vous, ce n’est pas grave. La magie de la pensée positive est justement d’imposer une idée à votre cerveau avec suffisamment de conviction pour qu’il la fasse sienne et vous fasse penser, parler et agir avec confiance en vous.

En outre, éviter de vous énerver. Faites preuve de patience et de constance dans l’émission de pensées positives. Rapidement, vous passerez d’une pensée positive par jour à deux, trois, quatre… Progressivement, votre état d’esprit se transformera pour le mieux.


Votre signe astrologique est votre meilleur allié

Douze signes astrologiques
Douze signes astrologiques

Comme tous les mois, je suis habitué à partager et à réfléchir avec vous sur un certain nombre de choses de la vie. Aujourd’hui, dans cette réflexion, je vous expliquerai comment votre signe astrologique peut vous fournir des informations importantes pour exploiter pleinement vos possibilités.

En général, vous le connaissez mais que savez-vous exactement de lui ? Je veux parler de votre signe astrologique. Une identification à votre signe zodiacal peut vous ouvrir les portes du bonheur. Je vais vous apprendre comment l’aborder et en profiter pleinement.

Un signe astrologique reste constamment avec vous, tout au long de votre vie, et vous ne pouvez pas en changer. Il est à votre disposition 24 heures sur 24 pour vous donner les indications que vous désirez. Aussi, n’hésitez pas à approfondir sa connaissance.

Votre signe astrologique : une véritable boussole

Ne vous est-il jamais arrivé dans la vie de vous sentir dans le flou et finalement de reprendre les rails de votre vie habituelle ?
Et pourtant, vous avez un moyen extraordinaire de vous sortir de toutes les situations : vous en remettre à votre signe astrologique.

De toute façon, sans lui, il n’est pas de prédiction possible et pas d’horoscope envisageable. Pour établir un thème, on tient évidemment compte d’un grand nombre de données :
– position des astres le jour de votre naissance,
– votre ascendant,
– votre décan,
– position des astres dans les jours à venir… Mais, votre signe zodiacal reste la pierre angulaire de toutes les prévisions astrologiques.

Chaque signe zodiacal a des caractéristiques précises

Chacun des douze signes astrologiques a des caractéristiques spirituelles et psychologiques précises qu’il serait dommage de ne pas utiliser à votre profit. En lisant les caractéristiques de votre signe, vous trouvez certes des caractères qui vous correspondent, mais parfois aussi certains traits où vous ne vous reconnaissez pas.

Les particularités d’un signe sont forcément générales car elles ne s’appliquent pas uniquement à vous en tant qu’individu mais à toutes les personnes étant du même signe. Il est donc compréhensible que les spécificités d’un signe ne cadrent pas parfaitement à ce que vous êtes.

Incarnez votre signe 

Pour vraiment vous approprier votre signe astrologique, il faut en essayer d’appliquer les caractéristiques positives à votre personnalité. Par exemple, il est reconnu que le Bélier est un signe d’action, d’énergie et d’enthousiasme incitant les personnes de ce signe à aller de l’avant.

Par conséquent, une personne de signe Bélier devrait être du genre fonceur et avoir tendance à aller de l’avant. Car, un Bélier est plein d’audace et doit oser.

Le signe est ce que vous en faites

Un signe zodiacal vous fournit des indications générales qui ne vous sont pas données au hasard. Les caractéristiques psychologiques d’un signe ont été établies par des calculs très précis, n’ayant rien à voir avec le hasard.

Le signe zodiacal est révélé par la position du Soleil dans la carte du ciel. Cette position solaire nous informe sur notre véritable personnalité par l’intermédiaire des caractéristiques de notre signe zodiacal avec une précision impressionnante. Aussi, vous pouvez faire entière confiance à votre signe zodiacal.

Découvrir vos défauts peut améliorer votre vie

Souvent aussi, les gens refusent de se reporter à leur signe zodiacal car il révèle aussi certains travers. Il est important de transformer ces défauts pour progresser et améliorer sa vie. Ne pas reconnaître un de ses défauts revient à porter une lourde charge.

Vous devez accepter l’intégralité de votre personnalité que révèle votre signe zodiacal, aussi bien les aspects agréables que désagréables. C’est la même chose que dans la vie car l’astrologie est une des clés pour réussir votre existence.

Incarnez vraiment votre signe

Je vous ai déjà conseillé précédemment d’incarner votre signe mais je ne peux que le répéter. Votre signe astrologique est la boussole du navire de votre existence. Consultez-le à tout moment pour savoir quoi faire. Cette attitude vous sera d’ailleurs bénéfique si vous désirez que vos prédictions astrologiques se réalisent. Une prédiction astrologique n’est qu’une possibilité qui s’offre à vous.

Pour qu’elle se réalise, il faudra adopter et accomplir certaines actions et avoir des pensées positives. La lecture des caractéristiques de votre signe vous donnera les indications nécessaires pour y parvenir.

 


Revue de presse congolaise du vendredi 27 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Les journaux parus, vendredi 27 juin 2014 à Kinshasa, ont commenté de manière diversifiée l’actualité en République démocratique du Congo (RDC). Il s’agit notamment, des commentaires liés au 23 ème Sommet de l’Union africaine, tenu jeudi 26 juin 2014 à Malabo (Guinée Equatoriale).

La Prospérité qui titre : « Accord-cadre d’Addis-Abeba : Malabo, Ban Ki-Moon met en garde les dirigeants africains ! », rapporte que le Secrétaire Général de l’ Onu Ban Ki-Moona lancé un vibrant  appel aux dirigeants africains, réitérant ainsi, son attachement à la paix et à la stabilité durable.

« Je compte sur tous les signataires de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour n’accueillir aucune personne accusée de crimes réprimés par le droit international et ne protéger aucun des individus visés par le régime de sanctions de l’ONU », a déclaré Ban-Kimoon, jeudi 26 juin 2014, lors de son allocution au 23 ème Sommet de l’Union africaine à Malabo (Guinée Equatoriale).

Dans le même chapitre Forum des As s’interroge : « Comment réaliser une croissance économique forte et durable bénéfique à toutes les populations africaines ? », une question ayant été au centre de ce Sommet axé sur le thème : « 2014, année de l’agriculture et de la sécurité alimentaire ».

Actuellement, constate Forum des As, « la préoccupation majeure des dirigeants de l’Union Africaine est de soutenir la dynamique de l’intégration socio-économique du continent à travers les actions visant à moderniser l’agriculture et la sécurité alimentaire, dans une Afrique vivant en paix pour son développement ».

« La nouvelle cimenterie réduit le déficit en ciment », constate Le Potentiel. Relevant que « résorber le déficit en ciment du pays à l’heure de la reconstruction est le défi que la coopération marocaine tente de relever ».

Selon Le Potentiel, « une cimenterie d’une capacité d’1 million de tonnes, soit plus que l’ensemble de la production actuelle du pays, verra bientôt le jour à Kasangulu grâce à des privés marocains qui investissent plus de 50 millions d’euros dans le projet ».

Le quotidien note que « le gouvernement fait du Bas-Congo un corridor industriel capable de soutenir l’élan de construction des infrastructures de base pour le développement du pays ». « Conséquence : la balance de paiement sera soulagée et les importations du ciment réduites », affirme-t-il.

Concertations nationales

Dans un autre titre, Forum des As s’interroge « Concertations nationales : les résolutions classées sans suite ? ». Faisant une évaluation des résolutions issues des Concertations nationales, le journal rappelle que dans trois mois, les travaux de ces assises fêteront leur 1er anniversaire soit, le 7 octobre prochain.

« La problématique consiste à savoir, quelle est la résolution parmi les 100 remises au Président de la république qui a connu un début d’exécution ? Les +saint Thomas+ d’alors ont-ils eu finalement raison ? Sinon, 

qu’est-ce qui justifie la léthargie neuf mois après ? », s’interroge-t-il encore.

Forum des As estime qu’ « il s’agit d’une analyse froide de la question qui doit exclure toute passion ». Invitant les Congolais à « mener des réflexions sur cette question, peu importe leurs obédiences politiques et aussi, quelle que soit la diversité de leurs opinions politiques ».

« Quelle que soit la pertinence des raisons que l’on pourrait avancer pour justifier le +retard+ constaté dans la mise en œuvre des acquis des Concertations nationales, la situation actuelle semble apporter suffisamment d’eau au moulin des Congolais qui, dès la première heure d’ouverture des travaux, n’avaient pas caché leur pessimisme », croit-il savoir.

Forum des As relève que « des Congolais aussi bien des loges anti-pouvoir et même ceux qui se réclament du pouvoir, se rendraient sans doute à l’évidence qu’avant les Concertations nationales, égale à l’après indépendance ». « La vérité est que sur le plan politique, il n’y a pas encore de changement notable qui serait la résultante de ces assises. Commençons par le commencement », conclut le quotidien. 

 


Revue de presse congolaise du mercredi 25 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

« Pillage du cuivre congolais : chiffres fort troublants ! », s’exclame Le Phare qui constate que « le secteur congolais des mines est loin de satisfaire au fameux principe du partenariat +gagnant-gagnant+ entre la République Démocratique du Congo et ses partenaires privés ».

Relayant les chiffres publiés par le journal « Le Point » dans son édition du lundi 23 avril 2013, Le Phare rapporte que, selon « les statistiques de production et de vente qu’affiche la société Kamoto Copper Company (KCC), une filiale du consortium suisse Glencore, ne refléteraient pas la réalité ». Il ajoute qu’en présentant « depuis cinq ans de faux bilans déficitaires, elle ferait perdre au trésor public congolais 153,7 millions de dollars américains ».

« Même si cela n’est pas vrai, le chiffre de 240 milliards de dollars balancé à la figure des Congolais leur est tombé comme un coup de massue. Forcément, une telle cagnotte pousse à penser qu’il y aurait moyen, en interne, sinon d’engranger autant, au moins de réaliser, grâce aux mines, des milliards de dollars susceptibles de sortir le pays du carcan du sous-développement », s’étonne le quotidien.

Selon Le Phare, « ces révélations appellent un nouveau débat national sur nos bijoux de famille, à l’instar de celui engagé à l’Assemblée Nationale en 2009, à l’annonce des contrats miniers conclus entre la RDC et des entreprises minières chinoises ».

Le Potentiel rapporte note que le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, déclare que « Gédéon doit être livré à la CPI ». Il ajoute que, « pour cette raison et d’autres encore pour lesquelles la justice congolaise recherche un des artisans de +bakata katanga+, Moïse Katumbi, qui considère que +Gédéon et ses fidèles sont des cannibales+, a demandé au gouvernement central de livrer Kyungu Mutanga, alias Gédéon, à la Cour pénale internationale (CPI), pour crimes contre l’humanité ».

« Son appel sera-t-il entendu ? », s’interroge Le Potentiel. « Au Congo qui se veut démocratique, impunité rime avec tolérance zéro. Les grands criminels sont caressés dans le sens du poil. Ils sont libres de leurs mouvements tandis que les auteurs de petits larcins sont livrés à la potence », affirme-t-il.

Titrant à la Une « Ça bouge à l’UDPS : Théodore Tshilumba succède à Albert Moleka chez Tshisekedi ! », La Prospérité annonce  qu’« Etienne Tshisekedi a un nouveau Directeur de Cabinet : après le départ de Moleka Albert, voici l’Abbé Théodore Tshilumba ».

« Cette nomination laisse croire que le lider maximo ne veut nullement laisser un vide dans son entourage. Ses +soucis de santé+ ne sont pas de nature à l’empêcher de mettre de l’ordre dans sa cour, quand il le faut », souligne le quotidien.

La Tempête des tropiques constate de son côté que « le rapport de la CIRGL contredit Kigali » et observe qu’« il est de plus en plus attesté que les cinq soldats congolais ont été enlevés à une trentaine de kilomètres au Nord de Goma (Nord-Kivu), avant d’être exécutés sur le sol rwandais ».

Le journal remarque que, « quand Kinshasa reconnaissait l’enlèvement suivi de l’exécution d’un caporal congolais à la base de ces différents affrontements, la diplomatie rwandaise tablait sur cinq corps des soldats des FARDC ramenés nuitamment par la Croix-Rouge de son pays ».


Revue de presse congolaise du mardi 24 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité en République démocratique du Congo (RDC) est diversifiée dans les journaux parus mardi 24 juin 2014 à Kinshasa.

En titrant à la Une : « La coalition LRA-Mbororo installe la terreur », Le Potentiel constate que « la coalition LRA et Mbororo vient de créer des no man’s land en Province Orientale, précisément à Dungu, Irumu et Niangara ».

« Requinqués par leur nouvelle alliance, les éléments de ces deux groupes armés sèment mort, exactions, viols et vols auprès des populations autochtones obligées d’abandonner leurs villages et champs », affirme-t-il. Et de s’interroger : « Après l’Est, ne faudrait-il pas éviter d’embraser également le Nord ou livrer cette partie du territoire à la merci des inciviques et migrants qui ne respectent aucune loi de la République ? ».

Pour Le Potentiel, « la République Centrafricaine et le Soudan du Sud qui vivent des situations d’instabilité, constituent des frontières à problème qu’il faut surveiller avec une attention particulière ».

Siffler la fin de la récréation

Le Phare, qui titre « Gouvernement Matata: inquiétante distraction », rapporte que « la vie s’est pratiquement arrêtée dans les cabinets ministériels et, par ricochet dans les entreprises publiques, depuis la sortie, en novembre 2013, de la lettre du Premier ministre décrétant l’entrée de l’exécutif national dans la spirale des affaires courantes ».

Il estime que « cette décision a eu pour conséquence de plomber toute initiative non agréée par le chef du gouvernement et pour résultat (le fait que) le pays tourne au petit trot, la plupart des ministres étant davantage occupés par leur maintien en poste qu’à l’analyse profonde des dossiers de leur secteur ».

Le journal pense que le chef de’ l’Etat aurait pour intérêt de « siffler la fin de la récréationen fixant les ministres en fonctions et les candidats ministrables sur leur sort ». A son avis, « la situation étant ce qu’elle est, les Concertations nationales ne peuvent plus être brandies comme la voie royale devant mener à la communion des cœurs et des esprits entre Congolais ».

Le Phare croit savoir que « le message envoyé par la Communauté internationale en direction des hommes au pouvoir à Kinshasa va dans le sens d’invitation à la tenue d’un dialogue inclusif, dans l’esprit de la Résolution 2098 des Nations Unies et de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba ».

« La République ne perdrait rien à mettre une croix sur le gouvernement de cohésion nationale, impossible à mettre sur pied dans un environnement où la véritable Opposition est laissée au bord de la route », conclut-t-il.

Titrant : « Elections municipales, urbaines et locales : Antoine Gizenga soutient le calendrier de la CENI ! », La Prospérité rapporte que le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) d’Antoine Gizenga soutient le calendrier électoral publié par la CENI.

« Nous saluons le calendrier publié par la Ceni et invitons tous les militants à se mettre en ordre de bataille, pour donner au Palu  la majorité au niveau des secteurs, territoires, communes et provinces en vue de lui permettre de gérer la chose publique », a déclaré dimanche 22 juin 2014, Willy Makiashi, secrétaire permanent et porte-parole du PALU.

Equateur : Sébastien Impeto, gouverneur  ad intérim

Forum des As note qu’« après le bicéphalisme à la tête de la province, c’est désormais officiel à l’Equateur : l’intérim au vice-gouverneur ».

«Conformément au principe de régularité et de continuité des services publics de l’Etat en province, je vous demande d’assurer jusqu’au retour du Gouverneur Louis Alphonse Koyagialo, l’intérim de la fonction du Gouverneur de la Province de l’Equateur », lit-on dans une note du ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, du 19 juin adressée à Sébastien Impeto, vice-gouverneur de l’Equateur, lui accordant l’intérim du gouverneur Koyagialo aux soins médicaux à l’étranger.

Selon Forum des As cette décision du ministre de l’Intérieur met fin à la guerre sans merci de signature entre Impeto et le ministre provincial de la Justice, le duo à qui le gouverneur empêché avait laissé l’intérim ».

« Il était, dès lors, difficile d’administrer la province avec un Exécutif intérimaire bicéphale, vivant à couteaux tirés et se regardant en chiens de faïence », indique le quotidien.

« Les Bakata Katanga menacent la fête de l’indépendance », craint La Tempête des tropiques qui rapporte que « Ferdinand Kazadi Mutombo, parlant au nom de ces séparatistes katangais, a annoncé à l’Agence Chine Nouvelle en date du mercredi 18 juin, l’indépendance de la province cuprifère au mois de juillet ».

« Nous serons à Lubumbashi le 11 juillet prochain pour proclamer l’indépendance de notre pays le Katanga ; nous ne viendrons pas tuer nos frères congolais ni étrangers, nous viendrons pour hisser le drapeau de notre pays le Katanga », rapporte La Tempête des tropiques.

« C’est la seconde fois que les Bakata Katanga se manifestent par des messages troublants des patriotes congolais. L’année passée, ils avaient propagé des bruits à travers la ville de Lubumbashi de la concrétisation de leur destin de séparer la province cuprifère de l’ensemble du pays », souligne  le quotidien.