Les mystères de l’univers : Les Géoglyphes de Nazca

1 juillet 2014

Les mystères de l’univers : Les Géoglyphes de Nazca

Les Géolyphes de Nazca
Les Géolyphes de Nazca

Une des merveilles archéologiques mondiales est aussi un des plus grands mystères de l’histoire humaine. Les figures de pierre de Nazca, au Pérou restent une énigme pour les scientifiques jusqu’à maintenant. Sur les hauts plateaux andins d’Amérique du Sud, au Pérou, on peut apercevoir du ciel des dessins géométriques et des formes d’animaux qui sont invisibles au niveau du sol. Par qui ont été tracées ces gigantesques formes appelées géoglyphes ? 

L’histoire moderne de Nazca comment en 1926 quand un pilote qui survole le site découvre ces immenses figures tracées sur le sol. Ces géoglyphes peuvent mesurer plusieurs kilomètres et se trouvent en plein désert au milieu de nulle part !

Ces géoglyphes auraient été tracés par les Nazcas, une civilisation ayant vécu avant les Incas, au sud du Pérou, entre 300 av. J.-C. et 800 ap. J.-C. En fait, il y a deux sites. Le plus connu est Nazca du nom de la civilisation qui aurait tracé ces immenses figures. L’autre site est Pampas de Jumana mais Nazca est, de loin, le plus spectaculaire.

L’arrivée des scientifiques

Cet événement archéologique d’importance mondiale attira sur les lieux de nombreux scientifiques dont les plus célèbres seront Paul Kosok et Maria Reiche, deux chercheurs de première importance. Maria Reiche (1903- 1998) est une mathématicienne allemande qui restera de longues années à étudier ces géoglyphes mystérieux et leur signification énigmatique..

Certains géoglyphes sont figuratifs et représentent, en particulier, un singe, un condor, un chien, une araignée. Il y a aussi des figures géométriques composées, de spirales, de lignes et d’ellipses. Le plus étrange est que ces figures s’étendent sur de vastes surfaces et se continuent sur des plateaux, des collines et des terrains accidents sans que leur rectitude ni leur précision ne soit altérées.

Des pistes d’atterrissage ?

Parmi les formes géométriques, on trouve notamment des triangles isocèles de forme parfaite et orientés avec précision. Cette hypothèse sera reprise par de plusieurs chercheurs qui ne comprenaient pas pourquoi les Nazcas auraient tracé des lignes droites aussi longues et parfaites sans une raison précise.

Suivant leurs traditions et leurs habitudes, rien n’expliquait pourquoi ils auraient construit ces formes rectilignes qui ressemblent à s’y méprendre aux pistes de nos aéroports modernes !

Des animaux gigantesques

Outre les figures géométriques, les animaux tracés sur le sol sont aussi d’une remarquable précision mais, surtout, s’étendent sur des kilomètres en gardant leur fidélité à la représentation animale évoquée.

De l’araignée de 50 m au condor de 120 m de long, c’est tout un bestiaire qui est dessiné au sol avec un respect des proportions. Ceci est d’autant plus remarquable que, ces figures ne prennent leur signification que vue du ciel. Alors que les Nazcas, dépourvus de moyens de voler, ne pouvaient absolument pas les voir, même depuis les collines environnantes.

Quel processus de fabrication a été utilisé ?

C’est grâce au travail de Maria Reiche qu’on en sait un peu plus sur les techniques de construction de ces géoglyphes. D’après elle, les Nazcas commencèrent par déblayer le sol de ses rochers et des pierres gênant la réalisation des géoglyphes. Ensuite, ils tracèrent au sol des lignes de repérage pour chacune des figures. Enfin, ils disposèrent les pierres le long des lignes préalablement tracées à partir des plans établis à l’avance.

Le comment n’explique pas tout 

L’explication de Maria Reiche semble l’hypothèse la plus plausible mais n’explique par comment les Nazcas pouvaient vérifier si les figures tracées au sol avec des pierres représentaient vraiment les formes qu’ils voulaient réaliser. Pour l’instant, au niveau scientifique, le mystère demeure donc sur les processus de vérification de l’œuvre finie. Alors comment les Nazcas ou d’autres intervenants ont-ils faits ?

Les Nazcas volaient-t-ils ?

A l’époque, entre 300 av. J.-C. et 800 ap. J.-C., aucune civilisation humaine n’avait les moyens de voler ou de construire des appareils pouvant le faire.

Le fameux Léonard de Vinci fut l’un des premiers à dessiner une aile volante mais sans pouvoir la réaliser et c’était au 15ème siècle.  De son côté, le premier vol officiel de la montgolfière des frères Montgolfier eu lieu en 1783 à Paris. Et pourtant, peut-être les Nazcas avaient-ils trouvé le moyen de voler ou, tout du moins, de s’élever dans les airs. Selon certains chercheurs, ils auraient été capables de fabriquer des engins à air chaud capables de s’élever dans les airs.

En 1975, deux spécialistes des aérostats, l’Anglais Julian Nott et l’Américain Jim Woodman, fabriquèrent un ballon à air chaud avec les cordes et les toiles existant à l’époque. Leur ballon s’éleva jusqu’à 90 mètres puis il fit une chute brutale qui faillit leur coûter la vie.

La piste extra-terrestre

C’est ici qu’intervient la piste extraterrestre. Vous vous souvenez de mon allusion aux dessins rectilignes ressemblant à des pistes d’atterrissage. Elle prend à présent tout son sens devant l’impossibilité des scientifiques d’expliquer à quoi servent ces dessins au sol et la tentative infructueuse d’un ballon à air chaud.

Cette énigme amène évidemment à l’hypothèse du débarquement extraterrestre sur ses plateaux du Pérou.  C’est d’ailleurs l’hypothèse d’un des plus grands  spécialistes de Nazca : Erich von Daniken.

 

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