Stanislas NTAMBWE

Semaine mondiale de l’allaitement maternel : l’UNICEF relève une hausse de 36 à 48% entre 2007 et 2013 en RDC

Une mère allaitant un nourrison
Une mère allaitant un nourrison

La Communauté internationale célèbre le 04 août de chaque année, la Semaine mondiale de l’allaitement maternel. En République démocratique du Congo (RDC), selon les résultats préliminaires de la deuxième Enquête démographique et de santé (EDSII), on relève, une hausse de 36 à 48% entre 2007 et 2013.

 Pour la représentante du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en RDC, Barbara Bentein, « ces résultats sont fort encourageants eu égard à l’allaitement maternel pendant les six premiers mois de vie des enfants. « La Semaine mondiale de l’allaitement maternel, nous donne l’opportunité de nous encourager tous à redoubler d’efforts en faveur d’un moyen très simple de sauver de jeunes vies », a-t-elle déclaré en marge de cette journée.

Elle invite tous les intervenants  en nutrition, les professionnels de santé, la société civile, les communicateurs et toute la communauté, « à appuyer la promotion de l’allaitement maternel en vue de contribuer à l’atteinte du quatrième Objectif du Millénaire pour le Développement d’ici 2015 ».

Le thème retenu cette année pour célébrer la Semaine mondiale de l’allaitement maternel étant: « L’allaitement maternel, un atout gagnant pour la vie ! ».

Le ministre congolais de la santé publique, Félix Kabange Numbi a, dans son message dédié à la journée,  soutenu que « l’allaitement maternel exclusif est l’intervention la plus efficace dans le cadre de la réduction de la mortalité infantile.  Il doit non seulement être exclusif jusque 6 mois, mais il doit ensuite être prolongé jusqu’à 2 ans ».

Poursuivre l’allaitement au sein exclusif jusqu’à l’âge de deux ans au moins

De son côté, le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en RDC, Joseph Waogodo Caboré, explique que « l’allaitement maternel est le meilleur moyen d’apporter aux nouveau-nés les nutriments dont ils ont besoin ». Il souligne que « l’OMS recommande l’allaitement au sein exclusif du nourrisson jusqu’à l’âge de six mois et de poursuivre ensuite jusqu’à l’âge de deux ans au moins, en l’associant à une alimentation de complément qui convienne ».

« En RDC, plus de la moitié des femmes enceintes et allaitantes sont en situation d’insécurité alimentaire », relève aussi, Martin Ohlsen, représentant du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en RDC.

Il faut noter que, le PAM participe activement à l’identification de ces femmes vulnérables et leur apporte une assistance nutritionnelle essentielle sous différentes formes. Notamment, par la provision de nourriture ou de suppléments en micronutriments. Ces bénéficiaires sont également sensibilisées sur la pratique de l’allaitement maternel à travers des séances d’éducation nutritionnelle.

La représentante du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) en RDC, Diene KEITA, estime à son tour que « l’allaitement maternel exclusif est une méthode contraceptive naturelle acceptée et reconnue par tout le monde. En allaitant correctement son enfant, une mère peut espacer les naissances comme cela se faisait dans nos sociétés traditionnelles, et améliorer sa santé ».

Il sied de rappeler que, le ministère de la santé publique vient de publier une directive dont le Programme National de Nutrition (PRONANUT) a assuré la diffusion dans toutes les provinces.  Dans cette instruction, il est demandé à toutes les structures sanitaires du pays de « faciliter la mise au sein des nourrissons dans l’heure qui suit la naissance afin de leur garantir un bon départ dans la vie ».

Par ailleurs, quelques activités sont mises en œuvre dans le cadre de la Semaine mondiale de l’allaitement dans toutes les provinces du pays. Il s’agit principalement, de diffusion de spots radiotélévisés et de messages-clés sur l’importance de l’allaitement maternel.

Les mères allaitantes sont donc, encouragées à d’adopter la pratique correcte de l’allaitement, afin de procurer à leurs enfants les éléments nutritifs nécessaires pour une croissance harmonieuse qui leur permettra d’atteindre l’âge adulte.

Dans le même cadre, l’UNICEF travaille de concert avec ses partenaires (Gouvernement et communautés), pour protéger et encourager l’allaitement au sein en soutenant les législations nationales concernant l’alimentation des nourrissons. Mais, aussi, en améliorant les soins prénatals et postnatals et en augmentant les ressources consacrées aux nouvelles mères à l’échelon de la communauté.


Revue de presse congolaise du mardi 05 aout 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité de ce mardi 05 août 2014, en République démocratique du Congo (RDC), reste dominée par le meeting de l’Opposition tenu lundi 04 juillet à Kinshasa, dans la commune populeuse de l’Est de la ville. Mais, aussi, par le Sommet USA-Afrique organisé du lundi 04 au mercredi 06 août à Washington (Etats-Unis).

Forum des As qui titre : « Paix dans les Grands lacs : double échec pour l’Opposition », note que « le très attendu discours sur l’alternance politique n’a pas été de mise ; en lieu et place, la foule a été bien servie avec des redites, des lieux communs +assaisonnés+ des propos désobligeants à l’endroit du Chef de l’Etat ! ».

« Il s’agit d’une rencontre sans message profond. Sinon, +Kabila doit partir+, un message pas très original qui rappelle le célèbre credo +Mobutu doit partir+. Un message juste pour meubler le temps et attirer l’attention d’une frange de l’opinion », explique le journal.

Sous le titre « Meeting de N’Djili : test réussi pour l’opposition », Le Phare affirme que « le précieux sésame est enfin délivré ».

« Chants, cris à la gloire d’Etienne Tshisekedi, mais  hostiles au pouvoir en place en RDC,    étaient au rendez-vous. La présence discrète et insignifiante des forces de l’ordre a contribué au bon déroulement de ce meeting », rapporte-t-il.

A la Une, Le Potentiel titre : « Révision constitutionnelle : la démocratie à l’épreuve ». Le quotidien kinois constate que « les partisans de la révision constitutionnelle et ceux opposés à cette démarche ont désormais la voie libre pour la mobilisation de la population ».

Il note aussi que « ces meetings autorisés de l’Opposition pourraient démontrer la flexibilité du pouvoir des autorités à ne point étouffer les débats sur la révision de la Constitution », dans la mesure où, souligne-t-il, « cette attitude constitue une avancée notable de la jeune démocratie congolaise ».

« La Majorité peut donner de la voix, l’Opposition a également le droit de tempêter, sans que la force brutale et aveugle ne vienne arrêter la machine. Le débat a ainsi quitté des salons fermés pour se dérouler devant le peuple, souverain primaire », poursuit Le Potentiel.

Il estime que « l’Opposition semble émettre sur une même longueur d’ondes par rapport au refus de toute révision de la Constitution ». Il relève par ailleurs qu’il « reste à savoir la position de l’Opposition dite républicaine -celle qui avait pris part aux travaux des Concertations nationales. Le son de cloche discordant pourrait venir de ce côté-là ».

Dans un autre registre, Le Phare titre « USA-Afrique : appel à l’alternance politique » et rapporte que « le sommet tant attendu entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Afrique s’est ouvert hier matin à Washington, sous le signe d’un appel pressant de l’administration américaine à l’alternance politique au sommet de l’Etat à travers le continent africain ».

« Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry qui intervenait en séance d’ouverture, devant un Roi (Swaziland), 35 Chefs d’Etat et 9 Premiers ministres, a mis un accent particulier sur le respect du nombre des mandats par les hommes au pouvoir en Afrique, dont la limite devrait se situer à deux », rapporte-t-il.

Le Phare signale qu’« à son avis, ceux qui gouvernent les Etats africains devraient se garder de modifier les constitutions, pour le bien de leurs peuples, mais aussi pour leurs bénéfices personnels ».


HRW : « Les droits humains devraient figurer sur sa liste de sujets à aborder avec les dirigeants africains » au sommet USA-Afrique

Barack-Obama au Sommet USA-Afrique
Barack-Obama au Sommet USA-Afrique

L’Ong internationale Human right Watch (HRW), invite le président américain, Barack Obama, à insister auprès des dirigeants africains, présents au Sommet États-Unis-Afrique, « pour mettre un terme à la répression dans divers pays ».  

Elle est d’avis, dans son rapport publié lundi 04 août 2014  à Washington, que « les droits humains devraient figurer au cœur des discussions du sommet  ».

« Les graves problèmes de l’Afrique en matière de droits humains semblent avoir été relégués à l’arrière-plan du Sommet États-Unis. Mais, les objectifs de ce sommet en matière de développement et de sécurité sont étroitement liés aux questions de la répression, de la corruption et de l’État de droit. Le président Obama devrait placer clairement les droits humains sur sa liste de sujets à aborder avec les dirigeants africains », estime son directeur de la division Afrique, Daniel Bekele.

HRW, pour qui les questions relatives aux droits humains sont une priorité, soutient que « les préoccupations en matière de droits humains ne devraient pas être reléguées aux rencontres tenues en marge du sommet ». 

L’Ong fait remarquer que « nombre d’entre les chefs d’Etats africains ont approuvé des lois qui répriment la liberté d’expression et ont utilisé les prétextes d’atteinte à la sûreté nationale de diffamation ou de violation de lois antiterroristes pour mener des poursuites contre des écrivains indépendants, des manifestants et des militants qui critiquent les politiques gouvernementales ».

Pour l’Ong américaine, toutes les déclarations publiques et privées de l’administration Obama, critiquant les gouvernements africains ayant recouru à des méthodes répressives, sont restées lettre morte.

En outre, elle affirme que « ces déclarations ne reflètent pas une approche politique plus large qui pourrait aider à mener à l’abrogation ou la modification substantielle des lois répressives ».

Elle cite, notamment, le président Eduardo Dos Santos qui, depuis plus de 30 ans,  gouverne l’Angola. « Il a utilisé les actions pénales basées sur la diffamation, les arrestations arbitraires et la force brutale de la police pour réduire au silence les médias et les citoyens du pays », accuse-t-elle.

A en croire HRW, « presqu’aucune voix indépendante ne s’exprime publiquement au Rwanda ». « Les journalistes et les militants ayant critiqué le gouvernement du président Paul Kagame ont été menacés, poursuivis, emprisonnés, contraints à l’exil, et même tués », affirme-t-elle.

L’administration Obama n’aurait « pas fait assez »

HRW accuse l’administration Obama de n’avoir pas fait assez pour appuyer des enquêtes et des poursuites dans plusieurs cas d’ « exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées, des viols et d’autres violations graves au Kenya, en Ouganda, en Ethiopie et au Nigéria ».

Au contraire, ces Etats « bénéficient de solides partenariats bilatéraux sur le développement et d’une assistance importante en matière de sécurité », s’indigne-t-elle.

L’Ong soutient que, « dans une grande partie de l’Afrique, la corruption endémique et la faiblesse des systèmes judiciaires minent systématiquement les droits des citoyens ; le pouvoir judiciaire, qui pourrait atténuer certaines atteintes aux droits humains dans de nombreux pays africains, est négligé ou manipulé, ce qui permet à une dangereuse culture de l’impunité de s’enraciner ».

De l’avis de HRW, « les responsables de violations graves des droits humains, de corruption et de répression soutenue par l’État sont rarement l’objet d’enquêtes et traduits en justice ». Une situation, croit-elle savoir, « qui laisse aux victimes peu d’espoir de recours juridique ».

Par ailleurs, Daniel Bekele relève que « le Sommet des dirigeants des États-Unis et de l’Afrique est une occasion unique pour le président Obama de prendre le parti des peuples africains et non des dirigeants répressifs ».

 Il en conclut que « le commerce, les investissements et l’amélioration de la sécurité au niveau mondial, questions cruciales au programme de ce sommet, ne se réaliseront que si les droits humains et l’État de droit sont respectés ».


Soyez dans la lune !

Pleine Lune
Pleine Lune

La Lune a une grande influence sur nos états intérieurs et notre chance. Si son pouvoir d’attraction est reconnu sur les marées, en revanche, ses effets sur les hommes sont souvent contestés alors que bien réels. 

La Lune a une influence sur notre corps

L’astre de la nuit est le principal responsable des changements de niveau des océans et des mers partout dans le monde. Comment, dans ces conditions, pourrait-on encore nier que la Lune a une influence sur notre corps composé d’eau à environ 65 %. La force gravitationnelle de la Lune est reconnue comme influençant les phénomènes naturels terrestres. Alors, pourquoi l’homme échapperait-il à ces effets ?

Pour de nombreuses croyances à travers le monde, la Lune a toujours été importante. Symboliquement, elle représente la féminité mais aussi la rêverie, la passivité.

Notre dépendance aux phases de la Lune

En fonction de ces phases, la Lune joue un grand rôle sur notre corps et notre esprit. Ces influences diverses peuvent orienter votre vie dans le bon sens : connaître la réussite, attirer la chance, l’amour, l’argent, le bien-être…

La Lune peut aussi faire entrer votre esprit dans des états de conscience supérieurs.

Les phases de la Lune, qu’on nomme lunaison, agissent sur notre comportement. En fonction de la phase lunaire, la même personne peut être : agressive ou pacifique, calme ou dynamique, joyeuse ou triste, entreprenante ou frileuse, sûre d’elle-même ou indécise…

A chaque phase de la Lune, son énergie 

Ainsi, à partir de maintenant, je vous conseille de surveiller les phases de la Lune et d’en tenir compte pour agir. En effet, suivant la lunaison, vos paroles, vos pensées et vos actions auront plus ou moins de chance d’être efficaces. Vous pourrez alors vous placer ou non sur le chemin de la réussite dans tous les domaines de votre vie.

Je vous donne ci-dessous les différentes phases de la Lune et les actions à entreprendre ou non durant celles-ci :

La nouvelle lune, appelée aussi lune noire. C’est le moment de réaliser vos idéaux et de faire avancer vos projets. Il faudra cependant vous méfier d’un enthousiasme trop grand. Agissez avec logique et sans états d’âme pour réaliser vos ambitions.

Le premier croissant : Pendant cette phase, il ne faut pas se faire d’illusions sur les rencontres réalisées car elles ne dureront probablement pas éternellement. Cette phase est favorable aux investissements, à la vente de biens. Le domaine du travail sera valorisé mais attention aux promesses qui risquent de ne pas être tenues.

Le premier quartier : Les rencontres réalisées alors seront marquées par une volonté sincère de tenir les promesses faites. Les engagements pris seront durables. Cette période insuffle une grande énergie pour la réalisation des projets dans le domaine professionnel.

La lune gibbeuse croissante : Cette phase favorise une forte confiance en soi et la créativité. D’où l’intérêt, alors, de débuter ou de faire avancer un projet. C’est le moment idéal pour s’engager  sentimentalement. Les initiatives prises alors pour gagner de l’argent seront couronnées de succès.

La pleine lune : C’est la meilleure phase dans tous les domaines pour s’assurer la réussite, quel ce soit dans le domaine.
Les rencontres sont appelées à durer et les liens tissés alors sont très résistants et stables dans le temps. Si vous entamez des projets pendant cette phase, ils ont toutes les chances de réussir.

La Lune gibbeuse décroissante : Ce n’est pas le moment de se lancer dans des initiatives ou des rencontres. Les relations sentimentales engagées alors ne tiendront que si vous êtes capable de faire des concessions et des compromis.

Le dernier quartier : Il n’est pas bon de prendre des initiatives à ce moment. C’est une phase d’hésitation dans tous les domaines. Les projets débutés alors risquent de se compliquer. Vous devrez montrer une certaine ténacité pour qu’ils réussissent.

Le dernier croissant : C’est une phase favorable pour résoudre les conflits et les problèmes dans tous les domaines. Sur le plan affectif, les rencontres aboutissent souvent à des relations durables. La pratique de la pensée positive est particulièrement efficace dans cette phase.

 


La NSCC dit non à la révision sélective de la constitution, oui au changement total

La NSCC en Assemblée générale
La NSCC en Assemblée générale

La  Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) a, à l’issue d’une session extraordinaire de son Assemblée Générale, tenue du 01 au 02 août 2014 à Kinshasa,  examiné l’opportunité ou non de la révision constitutionnelle ; les défis, enjeux et perspectives du processus électoral 2013-2014.  Au nombre des recommandations formulées à l’issue de ces assises, l’on note la non révision sélective de la Loi fondamentale. Cependant la NSCC est favorable au changement total de la Constitution.

« La NSCC dit non  à la révision sélective de la Constitution et appelle au sursaut national aux tenants du +Oui+ et aux tenants du +Non+ à la révision constitutionnelle, à privilégier la recherche du consensus, en prenant en compte les avis des uns et des autres, dans l’intérêt supérieur de la seule population congolaise », lit-on dans la déclaration finale de l’Assemblée générale.

Selon le Coordonnateur national de la NSCC, «  si la classe politique de notre pays estime qu’il faut nécessairement revoir la Constitution, alors dans cette condition,  on revoit toute la Constitution. Il faut revoir le scrutin à deux tours, la question de la nationalité ainsi que d’autres problèmes ».

En outre, la NSCC salue la nomination des membres de la Cour constitutionnelle et demande « l’accélération de leur installation ainsi que la mise sur pied des autres juridictions pouvant connaître le contentieux électoral au niveau local ».

Elle encourage le gouvernement de la République de déclencher le mécanisme d’organisation rapide du recensement administratif. Et au Parlement, la NSCC lui exige l’adoption de toutes les lois nécessaires pour l’organisation des élections.

Jonas Tshiombela a également indiqué que la situation socio-économique de la RDC  à mi-chemin entre l’élection présidentielle de 2011 et celle prévue en 2016 ne peut laisser indifférents les acteurs sociaux. Il rappelle que « la RDC a, depuis l’organisation des élections 2006 par la CEI, connu des conflits post-électoraux graves ayant entraînés mort d’hommes et des dégâts matériels très importants » qu’il faut éviter.

Il croit savoir que « cette situation est due au fait que, les partis politiques engagés dans la compétition électorale, n’avaient pas confiance dans l’administration électorale. Conséquence : beaucoup des voix se sont élevées pour réclamer la réforme en profondeur de la machine électorale en vue de répondre efficacement aux impératifs de crédibilité, de bonne gouvernance et de transparence ».

« Par cette réflexion citoyenne, nous comptons contribuer, participer et apporter notre modeste pierre à l’édifice national », a-t-il affirmé.

La NSCC recommande au gouvernement central  de « créer des emplois rémunérateurs pour résorber le chômage ». Mais aussi, « d’encourager et promouvoir la création de petites et moyennes industries, afin de créer la classe moyenne »

Enfin, suite à la désertion et l’abandon de leurs postes au Conseil d’administration et la commission de contrôle nationale, l’Assemblée générale extraordinaire de la NSCC a procédé à la désignation d’autres membres dans ces organes.


Revue de presse congolaise du jeudi 31 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

La question brûlante de l’heure, celle d’une éventuelle  révision constitutionnelle en République démocratique du Congo (RDC), continue à alimenter les colonnes des journaux parus, ce jeudi 31 juillet 2014 à Kinshasa.

Le Phare qui s’interroge : « Révision de la Constitution : qui peut parler au peuple ? », constate que « la fièvre d’une campagne électorale anticipée autour de la révision de la Constitution est montée d’un cran avec les sorties croisées des acteurs de la Majorité présidentielle (MP) et de l’Opposition politique ».

Le quotidien kinois note que, si les acteurs politiques de la MP « ont exhorté le peuple congolais à adhérer massivement à l’idée du déverrouillage de n’importe quelle disposition constitutionnelle », ceux de l’Opposition « ont, à l’unisson,  lancé au même peuple un appel au rejet de toute initiative allant dans le sens du charcutage du même texte ».

De l’avis du journal, « le droit de tous à la parole est très problématique dans l’environnement politique congolais ». « En prévision de la campagne autour de la révision de la Constitution, l’on craint que les +anti+ révision ne soient interpellés, arrêtés, bastonnés et jetés en prison avant ou après un meeting populaire, à l’entrée ou au sortir d’un plateau de télévision », déplore-t-il.

Le Phare fait remarquer que, « si la campagne pro-révision constitutionnelle exclut toute possibilité de réplique de la part de ceux qui sont contre, l’on peut se demander si les partisans de la tenue d’un référendum constitutionnel cherchent réellement à laisser le peuple congolais se prononcer en toute indépendance et en pleine connaissance des enjeux politiques de l’heure ».

Le Potentiel titre à la Une : « Révision constitutionnelle et processus démocratique : Majorité et Opposition convoquées à Washington »

« Que sortira-t-il de Washington ? », s’interroge Le Potentiel. « Le plus évident, croit-il savoir, est qu’à Washington, des délégués congolais seront à l’école de la démocratie. Leur point de vue ne devait pas sensiblement agir sur les choix déjà opérés par les Etats-Unis ».

Selon le tabloïde, « deux activistes de la Société civile (Jérôme Bonso de la Linelit et Gérard Bisambu d’AETA) et des délégués de l’Opposition et de la MP, sont conviés à Washington, à une série d’échanges sur la démocratie et les droits de l’Homme en RDC ».

Le Potentiel conclut que, « de toutes ces rencontres donnera des indications claires sur le dénouement à l’horizon 2016 ».

En titrant : « Choc frontal MP-Opposition », Forum des As constate que « la session parlementaire de septembre annonce des étincelles dans l’air ».

« Jamais la classe politique rd congolaise n’a dégagé le consensus autour d’un sujet d’intérêt national. Jamais, de mémoire collective des Congolais, l’anti-pouvoir, depuis les années Mobutu, n’a perçu d’un bon œil une initiative prise par les détenteurs de l’impérium. Inversement aussi », constate Forum des As.

Il note que « depuis plusieurs mois déjà, l’idée de la révision constitutionnelle  lancée en RDC fait très polémique ». Et d’ajouter que « les chahuts autour de ce sujet ont même cessé d’être l’apanage de la politique intérieure, au point d’intéresser certaines puissances mondiales ».

 


Revue de presse congolaise du mercredi 30 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

La quasi-totalité des journaux parus, mercredi 29 juillet 2014 à Kinshasa, consacrent leurs manchettes à la déclaration, mardi 28 juillet, du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), qui appelle ses militants à la mobilisation en vue d’une éventuelle révision constitutionnelle en République démocratique du Congo (RDC).

Forum des As rapporte que « le PPRD s’inscrit dans la démarche de révision constitutionnelle parce que la Loi fondamentale du 18 février 2006, elle-même, prévoit les différents mécanismes de sa modification ».

Evariste Boshab, secrétaire général du PPRD, explique que « la Constitution de la RDC elle- même a prévu la manière dont elle peut être modifiée. S’incruster dans cet interstice, c’est aussi respecter la Loi fondamentale », avant de lancer le mot d’ordre à la mobilisation générale des cadres et militants du PPRD en faveur de la révision constitutionnelle.

Le Phare renchérit, « Référendum constitutionnel : la Majorité Présidentielle (MP) déchire enfin le voile ».

De l’avis du journal, « une chose est désormais sûre : les +Kabilistes+ viennent de déchirer le voile qui couvrait, depuis plusieurs mois, un sujet que certains ont tenté d’ériger en tabou ».

Le Phare constate que « c’est Evariste Boshab, auteur de ce qui paraissait comme un ouvrage controversé, qui avait lancé le premier pavé dans la marre ; ceballon d’essai, destiné à sonder l’opinion nationale ».

« En dépit de tout ce qui se dit autour de l’initiative de la MP, on retient que le référendum est un exercice constitutionnel. En tant que tel, il est inévitable dès lors qu’un problème national exige d’être tranché par cette voie », reconnaît Le Phare.

« Ce qui inquiète, c’est de savoir si la volonté populaire sera scrupuleusement respectée dans les urnes », relève-t-il. « A ce sujet, la CENI ne donne pas des garanties suffisantes de transparence, en raison de son fameux serveur interdit de tout audit, par les partis politiques et la Société civile, des bureaux de vote et de dépouillement militarisés, où témoins et observateurs sont placés dans l’impossibilité de faire leur travail, des opérations controversées de compilation des résultats même avec le concours des NTIC, etc », souligne Le Phare.

Dans la même logique, Le Potentiel titre à la Une : « Révision constitutionnelle,  PPRD, MLC : positions tranchées ».

Pour Le Potentiel, « l’escalade verbale constatée sur le terrain est telle qu’il faudrait craindre la survenance de l’irréparable ». « L’on se suspecte mutuellement, concernant l’existence d’un plan qui consisterait  à la mise à exécution des agendas cachés. Le duel serait aux couteaux », ajoute-t-il.

Il rappelle que le 26 juillet 2014, le secrétaire général du MLC, Thomas Luhaka avait déclaré qu’ « à ce sujet, nous tenons à attirer l’attention des membres de la MP sur le caractère dangereux de la révision des dispositions verrouillées énumérées dans l’article 220 de notre Constitution ».

Le Potentiel estime que « les positions entre le PPRD et le MLC sont tranchées et diamétralement opposées », dans la mesure où « Evariste Boshab s’est montré  menaçant ».

Dans un autre titre  Le Phare annonce: « Référendum constitutionnel : meeting de l’UDPS, l’UNC et les FAC le 4 août à N’djili ».

Le tabloïde note qu’ « en réaction aux propos des animateurs de la MP prônant la révision constitutionnelle pour conserver le pouvoir, les tenants de l’opposition ont résolu de faire bouger le cocotier ».

Il rapporte que « Bruno Mavungu de l’UDPS, Jean Bertrand Ewanga de l’UNC, Martin Fayulu des FAC,  accompagnés de Mwenze Kongolo et Pascaline Kudura…, ont dans une déclaration commune, annoncé un grand meeting ce lundi 4 août 2014 à la place Sainte Thérèse à N’djili ».

Le Phare indique aussi qu’ « Ewanga a affirmé que dans les tout prochains jours, son parti pourra retirer son représentant de la CENI instrumentalisée par le pouvoir, pour maintenir le statu quo  contre la volonté du peuple congolais qui aspire au changement après plus d’une décennie de gestion calamiteuse  du pays ».

Dans un autre registre, Le Phare relève que « les tenants de l’opposition ont fait savoir que trois  d’entre eux, Félix Tshisekedi, Martin Fayulu  et Vital Kamerhe, ont reçu l’invitation pour prendre part au sommet Etas-Unis-Afrique sous l’égide de Barak Obama ».                                                                                         


RDC : des Maï-maï Yakutumba attaquent la position du 1004ème régiment des FARDC au Sud-Kivu

Les rebelles Maî-Maî
Les rebelles Maî-Maî

L’insécurité persiste encore dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC), avec cette nouvelle attaque, mardi 29 juillet 2014, de la position du 1004ème régiment des Forces armées congolaises (FARDC), par des miliciens Maï-Maï Yakutumba sur la presqu’île d’Ubwari dans le territoire de Fizi (Sud-Kivu), rapporte Radio Okapi.

Les responsables des FARDC ont confié à Radio Okapi que, « les assaillants auraient lancé leur attaque à partir d’une embarcation motorisée. Et que, les militaires ont réussi à empêcher les Maï-Maï à rejoindre la côte depuis le lac Tanganyika ».

La même source rapporte que, « plusieurs villages de la presqu’île d’Ubwari seraient entre les mains de la milice ». Interrogé à ce sujet, le commandant de la 10ème région militaire au Sud-Kivu, le général Pacifique Masunzu, rejette cette affirmation et déclare à la radio onusienne que « la situation est +sous contrôle+ de l’armée régulière qui a repoussé l’attaque et mis en déroute les miliciens ».

Outre les propos du Pacifique Masunzu, certains habitants de la cité de Baraka, située en face de la presqu’île d’Ubwari, ont confié à Radio Okapi que ces combats ont perturbé le bon déroulement des activités dans cette partie de la Province.

« Les tirs de roquette des miliciens ont créé la panique à Baraka où les commerces sont restés fermés, seules les structures sanitaires et quelques bureaux administratifs sont opérationnels. La plupart des habitants de Baraka sont terrés chez eux, la circulation est timide dans la cité », ont-ils déclaré.

Par ailleurs, ils invitent le gouvernement à « trouver une solution aux attaques à répétition entre FARDC et miliciens Maï-Maï Yakutumba dans la région et qui freinent le développement du territoire ».

Depuis le mois de mai 2014, « plus de 5 000 déplacés ont déjà été enregistrés dans le territoire de Fizi à cause de ces combats », indique la société civile du Sud-Kivu.


Revue de presse congolaise du mardi 29 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Les journaux parus mardi 29 juillet 2014 à Kinshasa ont diversement commenté l’actualité en République démocratique du Congo (RDC). Mais les sujets ayant le plus retenu l’attentions sont : la révocation par ordonnance présidentielle de l’Adg de la Gécamines et l’inquiétude constatée dans les banques commerciales à Kinshasa.

La Prospérité titre qu’« après la révocation de Kalej Kant : Gécamines, l’UDPS exige l’implication de la Justice ! »

Le journal rapporte que, « Tshisekedi et son parti exigent que Ahmed Kalej Kant, désormais ex-ADG de la Gécamines, soit déféré devant la justice pour qu’il réponde de ses actes ». « Il semble que la raison de manquement grave avancée par le Président de la République n’a pas convaincu à l’Udps/Katanga. Ce parti voudrait avoir des détails et une explication claire sur les faits qui lui sont reprochés », explique-t-il.

Selon La Prospérité, « l’Udps penche plutôt pour un règlement des comptes, Ahmed Kalej n’étant pas le seul à gérer la Gécamines ». Il ajoute que  « le doute du parti de Tshisekedi se fonde sur le fait que tous les membres du Comité de gestion et du Conseil d’Administration de la Gécamines sont restés en place ».

Forum des As titre à la Une : « Apres plusieurs années d’intérim, les mandataires publics dans la psychose »

« Jusqu’où irait le régime des Adg ai dans les entreprises de l’Etat ? Le cas Gécamines a-t-il auguré un début de cure de cheval au sein des entreprises du Portefeuille ? », s’interroge-t-il. « Voilà qui repose encore la sempiternelle question des mises en place définitive des mandataires de l’Etat, après le limogeage dimanche dernier de l’ADG de la Gécamines », indique-t-il.

Le Potentiel qui titre : « Frontières de la RDC : 9 voisins, 9 problèmes », relève qu’ « entourée de neuf voisins aux visées insondables, la RDC s’attend à affronter neuf potentiels problèmes, en plus de ceux que pourraient provoquer des intérêts géostratégiques mondiaux ».

Dans ses colonnes, Le Potentiel renseigne que « les problèmes de la RDC tirent leur origine de sa position géographique. Et que l’attitude de tous ces voisins procéderait aussi bien de leur survie que de la poursuite du leadership dans la sous-région ».

Il estime que « l’heure a sonné pour que la question des frontières soit inscrite en priorité dans la stratégie de la défense du pays et de l’émergence ».

« Les agendas de la RDC, de ses voisins de même que ceux de tous les autres pays en quête des matières premières ne sont pas nécessairement convergents. Dans le processus d’intégration où la libre circulation des personnes et des biens sera la règle, les frontières nationales seront considérées comme le socle », souligne Le Potentiel.

Dans un autre registre, Le Phare titre : « Banques à Kinshasa : signaux inquiétants ».

Ce quotidien constate que « plusieurs banques commerciales de Kinshasa et leurs agences intervenant dans le processus de bancarisation des salaires des fonctionnaires, militaires et policiers connaissent, depuis un certain temps, une situation comparable à un +siège+ permanent de la part des hommes en uniforme ».

Il explique que « cet envahissement de leurs guichets a pour conséquence directe l’impossibilité d’accès de la clientèle traditionnelle à ses comptes ».

Le Phare note que, « le problème ne se poserait pas en termes d’assèchement des comptes ou d’insuffisance des provisions, mais plutôt du surnombre que créent des ayants-droit pressés de se faire payer tous le même jour et au même moment ».

« L’autre difficulté, poursuit le journal, est qu’avant de servir un militaire ou un policier, les services compétents des banques devraient procéder aux vérifications d’identités et des bordereaux de paiement, de manière à ne pas se tromper de bénéficiaire ou du montant à lui remettre », poursuit-t-il.

De l’avis du journal, « une autre piste de solution serait l’aménagement, par les banques commerciales, des guichets exclusivement réservés aux hommes en uniforme, dans des locaux séparés de ceux de la clientèle traditionnelle ».


Le 30 juillet : Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains

Logo de la traite des êtres humains
Logo de la traite des êtres humains

En 2013, les États membres des Nations unies ont adopté, à l’issue d’une réunion de haut niveau de l’Assemblée générale, la résolution 68/192 et proclamé le 30 juillet « Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite des êtres humains ».

La résolution déclare qu’une telle journée est indispensable pour « faire connaître la situation des victimes de la traite humaine, promouvoir et protéger leurs droits ».

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a déclaré que « cette première Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains est un appel à l’action pour faire cesser ce crime et donner de l’espoir aux victimes, qui vivent souvent autour de nous alors que nous ignorons tout de leur sort ».

« Pour arrêter les trafiquants, il nous faut couper leurs voies de financement et saisir leurs avoirs. J’exhorte tous les pays à ratifier et à appliquer intégralement la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée et son Protocole additionnel relatif à la traite d’êtres humains », a-t-il ajouté.

Selon le Centre d’information de l’ONU , « 2,5 millions de personnes sont victimes de l’esclavage moderne ». « Hommes, femmes et enfants tombent aux mains de trafiquants dans leur pays et à l’étranger », affirme l’ONU.

Pour  l’abolitionniste John Wesley, l’esclavage dans sa forme ancienne et moderne, est non seulement honteux, mais est « l’exécrable somme de toutes les vilenies » et n’a pas sa place dans ce monde.

En 2010, l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté le Plan d’action mondial pour la lutte contre la traite des personnes, exhortant les gouvernements à prendre des mesures concertées et concrètes pour contrer ce fléau.

Le Plan appelle à intégrer la lutte contre la traite des personnes aux programmes élargis de l’ONU, afin d’accélérer le développement et renforcer la sécurité mondiale. L’une des dispositions décisives du Plan est l’établissement d’un fonds de contributions volontaires de l’ONU pour les victimes de la traite des êtres humains, en particulier les femmes et les enfants.

Par ailleurs, il sied de noter aussi que dans le monde, tous les pays sont affectés par la traite des êtres humains, que ce soit un pays d’origine, de transit ou de destination des victimes.