Stanislas NTAMBWE

RDC: la France soutient les projets du PAM à l’Equateur avec 900 000 euros

Les bénéficiaires du Projet de PAM dans le champs
Les bénéficiaires du Projet de PAM dans le champs

Le Gouvernement français a apporté une contribution de 900 000 euros au Programme alimentaire mondial (PAM) en République démocratique du Congo (RDC), en vue de soutenir les projets « Achat pour le Progrès (P4P)» et « Assistance alimentaire aux réfugiés centrafricains », dans la Province de l’Equateur.

Au cours d’un point de presse tenu mercredi 01 octobre 2014 à l’Institut français de Kinshasa, le chargé des Relations extérieures du PAM en RDC, Olivier Le Blanc, a expliqué que « face à la situation humanitaire préoccupante des réfugiés centrafricains dans la Province de l’Equateur, ce don de la France est réparti entre deux projets ».

Il a précisé que « 700 000 euros sont destinés à l’assistance alimentaire vitale à des milliers de réfugiés centrafricains, victimes des conflits armés dans leur pays et autres groupes vulnérables dans le cadre du projet +Intervention prolongée de secours et de redressement (IPSR) 200540+, sur une durée de six mois dans la Province de l’Equateur ».

La deuxième partie du financement de la France (200 000 euros) porte sur « les achats au service du progrès (Purchase for Progress (P4P) en anglais) » à Bikoro (Equateur) où « au moins, 3000 personnes structurées en 134 Organisations paysannes (OP), bénéficient de divers appuis en production et commercialisation ».

Olivier Le Blanc a indiqué que « cette assistance se fait sous forme de distribution de bons d’achat (valeur monétaire ou alimentaire) ou de rations alimentaires ».

Remerciant le Gouvernement français de ce geste de « générosité aux personnes vulnérables en RDC », le chargé des relations extérieures du PAM s’est dit « particulièrement reconnaissant, du fait que le support français est soutenu et constant depuis plusieurs années en RDC ». Il a souhaité que « ce fort partenariat puisse continuer à l’avenir ».

Relancer la production et redynamiser le commerce des denrées agricoles

Pour Agbessi Amewoa, Coordinateur pays du projet au PAM, « la contribution de la France témoigne de sa volonté de soutenir ce projet innovant et permet la relance de la production locale et la redynamisation du commerce des denrées agricoles en connectant les petits producteurs aux marchés ».

Le Projet P4P, un projet conjoint du PAM et de l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture (FAO) en RDC, est mis en œuvre depuis 2009 à Kabalo (Katanga) et Bikoro (Equateur), deux territoires reconnus parmi les « greniers » du pays.

Etendu à Ingende (Equateur) en 2012, il est financé par la France (pour l’Equateur) et la Belgique (pour le Katanga et l’Equateur) en partenariat avec certains organismes internationaux. Son objectif principal est d’ « appuyer les petits producteurs agricoles, d’augmenter leurs productions et de vendre celles-ci à des prix plus rémunérateurs pour permettre ainsi d’augmenter leurs revenus ».

En outre, la dynamisation communautaire, au cœur de la mise en œuvre du projet, a permis de former des OP et de les regrouper en Unions d’OP pour pouvoir leur apporter des appuis matériels et techniques spécifiques.

Parmi les réalisations du projet, on peut citer le renforcement de capacité de résilience des paysans, la réhabilitation de routes de desserte agricole ainsi que la construction d’infrastructures de stockage et de commercialisation en milieu rural.

Il y a également l’appui en intrants et en matériels agricoles, la provision d’équipements de transports (vélos et chariots) et de transformation (petits moulins et décortiqueuses), l’assistance technique pour l’augmentation de la productivité à travers l’approche des champs, écoles, paysans et l’alphabétisation d’environ 1 000 personnes à Kabalo et 900 à Bikoreo).

Les bénéficiaires du Projet ont collectivement « vendu 7 000 tonnes de vivres notamment le maïs et le riz durant les cinq dernières années », selon le PAM.

Dans les localités de mise en œuvre, le Projet a permis de renforcer la cohésion sociale entre des communautés et de relancer la production agricole et les marchés des produits agricoles qui avaient été dévastés par des années de désorganisation et de conflits armés.

 


Revue de presse congolaise de jeudi 02 octobre 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

Les journaux, parus ce jeudi 02 octobre à Kinshasa, ont commenté une pétition adressée au Pape que les jeunes se réclamant de « l’Eglise catholique » de la Majorité Présidentielle (MP) ont déposée mercredi à la Nonciature apostolique, dénonçant « la violation par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) du principe sacrosaint de la laïcité de la RDC ».

A la Une, Forum des As rapporte, que dans cette pétition, « ils jugent dangereuse, pour le salut de leurs âmes, la tendance à la politisation permanente et à outrance de leurs lieux de culte, de la chaire apostolique et de leurs conducteurs spirituels qui ont, selon eux, failli à leur vocation ecclésiastique ».

Dans le même chapitre, Le Phare constate que cette « démarche naïve, initiative quelque peu maladroite et mal orientée, d’une certaine jeunesse apparemment manipulée, n’a pas récolté les dividendes politiques attendus, ni suscité les remous que ses initiateurs comptaient provoquer au sein de l’église catholique et de l’opinion nationale ».

De l’avis du journal, les membres de cette « organisation momentanée, sortis de nulle part et ne faisant partie d’aucune structure de jeunes de l’Eglise catholique, inconnus des laïcs, ont eu la surprise d’être accueillis par un portail fermé à double tour », lorsqu’ils se sont pointés à la Nonciature pour y remettre un mémorandum.

« Alors qu’ils avaient semble-t-il prévenu la représentation du Saint-Siège en RD Congo de leur arrivée », fait-il remarquer.

Le Phare a constaté que, « faute de trouver un interlocuteur ou un émissaire qui pouvait les introduire auprès du Nonce apostolique, ces jeunes gens désemparés et déçus ont glissé leur document dans la boîte aux lettres, dans l’espoir que quelqu’un finira par s’y intéresser un jour ».

Selon le quotidien, « la démarche n’a suscité aucune inquiétude à l’Archevêché de Kinshasa tout comme au CALCC ». « Pour les laïcs catholiques, il s’agit d’une manipulation grossière de quelques jeunes qui poursuit un objectif malsain : tenter d’opposer l’Eglise catholique du Congo au Vatican. Mais, cet objectif ne sera jamais atteint », estime-t-il.

La Prospérité rapporte que l’Apôtre Crispin Lwambwa Milambu a écrit « une lettre ouverte aux accents francs et directs, sur tous les enjeux de l’heure en RDC aux Evêques de l’Union des Eglises Indépendantes de la RDC (UEIC) en rapport avec la Constitution ».

A en croire le journal, Lwambwa partage l’écriture selon laquelle, « lorsque la nation est en danger, les justes doivent se lever et parler d’une même et seule voix ».

Pour La Prospérité, « Lwambwa pense que l’idée de la révision constitutionnelle est sans objet et, il déconseille des changements intempestifs des règles du jeu ».

Cependant, note le tabloïde, « tout en rendant à César ses attributs, Lwambwa demande au peuple de demeurer vigilant quant à la gouvernance, pour ne pas se perdre ».

 

 


Revue de presse congolaise du mardi 30 septembre 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité de ce mardi 30 septembre 2014 en République démocratique du Congo (RDC), est dominée par le projet de loi budgétaire, déposé hier au bureau de l’Assemblée nationale. Dans leurs colonnes, les journaux paraissant à Kinshasa ont diversement commenté ce projet  budgétaire.

En titrant :« Budget : cap sur le développement social », Le Phare rapporte que « le Premier ministre Matata  Ponyo a déposé lundi 29 septembre, au bureau de l’Assemblée nationale, le projet de loi budgétaire à la hauteur de l’ordre de 8 milliards 300 millions de dollars US  pour l’exercice 2015 ».

Il précise que « le chef du gouvernement a reconnu que ce projet de budget est modeste par rapport aux potentialités de la RDC ».

« Toutefois, il a  noté des progrès notables comparativement aux budgets précédents en illustrant par celui  de 2001 qui se chiffrait à 300 millions de dollars US alors que l’actuel  avoisine les  9 milliards de dollars américains », souligne le journal.

Il note aussi que, « ce budget s’inscrit dans la logique du développement social car il prévoit la construction, la réfection et la modernisation des hôpitaux, des écoles, des infrastructures et autre secteur agricole ».

Dans le même registre, Le Potentiel constate que « quoi qu’ambitieux, ce projet reflète la faible capacité contributive de l’Etat congolais ». 

Cependant, poursuit-il, « il porte la marque de la détermination du gouvernement à s’inscrire dans la vision du chef de l’Etat tracée au travers de la Révolution de la modernité ».

Le quotidien affirme que « Matata y croit ».« Aussi a-t-il placé la barre au-dessus de huit (8) milliards de dollars américains pour le prochain exercice, en concentrant l’essentiel du budget sur les recettes internes », note-t-il.

Forum des As renseigne dans un autre chapitre que, « pour mettre fin à une guéguerre qui ne dit pas son nom entre Aubin Minaku et Matata Ponyo, le bureau politique de la Majorité présidentielle (MP) s’interpose ».

Selon le journal, « une réunion du bureau politique de la MP est prévue aujourd’hui à Kinshasa » pour « examiner la situation créée entre le secrétaire général de la MP et le Premier ministre de la RDC Augustin Matata Ponyo ».

« Ce qui sous-entend que les deux hautes personnalités de la MP ne convoleraient pas en justes noces alors qu’elles sont censées prêter main forte à l’Autorité morale de leur famille politique pour les deux ans qui restent avant la fin de son mandat fixée en 2016 », estime-t-il.

A en croire Forum des As,  « cette rencontre aurait eu pour seul point à l’ordre du jour, une émission de la Radiotélévision nationale congolaise au cours de laquelle, des fleurs jetées par le présentateur à l’endroit du Premier ministre en vantant ses réalisations, n’auraient pas du tout plu à l’entourage du secrétaire général de la MP ».

« Du coup, poursuit-il, on accusait Matata Ponyo  de tenter de reléguer au second plan le Raïs qui devrait passer pour l’artisan principal de la Révolution de la modernité qu’il a prônée pour redresser la RD Congo ».


Revue de presse congolaise du lundi 29 septembre 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

Le Potentiel constate que « l’équation de la révision constitutionnelle se complique au jour le jour » en République démocratique du Congo (RDC). 

Il note que la dernière en date est la déclaration faite sur les antennes de RFI par l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Said Djinnit, dans laquelle il« conseille aux pays des Grands Lacs, dont la RDC, d’éviter toute modification de la Constitution ».

Le journal estime que cette déclaration « complique davantage la tâche de la Majorité présidentielle (MP) qui ne jure que par la modification de la Constitution du 18 février 2006, pour mieux négocier l’échéance de 2016 ».

« La MP constate a de plus en plus du mal à faire passer son projet. En interne, le cercle des opposants à la révision s’élargit davantage. Mais, c’est sans compter avec les lignes qui se rétrécissent en externe », constate Le Potentiel.

A la Une,  La Prospérité s’exclame: « A la tête de la marche contre la révision constitutionnelle : Opposition, Vital Kamerhe, Bruno Mavungu… réclament le dialogue politique ! ».

Le tabloïde relève qu’ « une marée humaine  a battu le macadam,  le samedi 27 septembre  dernier,  à  Kinshasa, à l’initiative des forces politiques et sociales pour l’unité ».

A son avis, « l’objectif visé  était de dire NON  à la révision de la Constitution. OUI au dialogue sans exclusive, conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et à la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l’Onu. OUI à l’alternance pacifique en 2016 ».

« L’opposition soutient qu’un compromis politique demeure  la  recette inévitable,  pour sauver la patrie face à la problématique de fin de mandat et des élections apaisées », rapporte-t-il.

Pour le leader de l’Unc, Vital Kamerhe, poursuit La Prospérité, « aucun article ne doit être révisé, même pas le 197, lequel touche à l’esprit même de l’article 220 ».

« Avant de réviser la Constitution, a-t-il prévenu, il va falloir marcher sur tous les Congolais ».

Selon le quotidien, « cette marche inaugure une série de manifestations qui seront organisées aussi bien dans la capitale qu’en provinces ».

Dans un autre chapitre, Le Phare rapporte « le lancement officiel de 32 projets novateurs pour la redynamisation de la recherche agronomique ».

Il note que « le gouvernement congolais affiche sa détermination à mener le combat pour la sécurité alimentaire de la population, par le développement de l’agriculture ».

Selon Le Phare, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural Jean Chrysostome Vahamwiti a, au cours d’une conférence de presse animée le week-end dernier dans son cabinet, indiqué qu’ « aucun pays au monde n’a développé durablement la production agricole sans système de recherche efficace et soutenu ».

Il souligne que, « pour matérialiser ce projet, le gouvernement a signé en date du 24 juin 2013 un contrat de coordination des recherches agricoles en RDC pour un coût global de 2.979.330 dollars américains avec l’IITA (Institut international d’agriculture tropicale), dont le siège est à Ibadan au Nigéria ».


Revue de presse congolaise du vendredi 26 Septembre 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

Forum des As constate que « hier, à la tribune de la 69ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, le Président Kabila reste silencieux alors qu’il était attendu de se prononcer sur la révision ou non de la constitution ».

Selon le journal, « cette question de la révision constitutionnelle est au centre des manœuvres politiques dans le microcosme politique et dans des pans importants de la Société civile ».

Il souligne, toutefois que « le halo de mystère qui entoure la position du Raïs sur la problématique d’une éventuelle modification de la Loi fondamentale demeure épais ». « S’il a abordé le chapitre électoral, c’était juste pour confirmer la tenue prochaine des élections conformément au calendrier de la CENI ;  la maison de verre n’aura donc pas accouché de grandes annonces sur le plan politique », note Forum des As.

En titrant : « Kengo, Tokwaulu : le droit de parler et de penser en question », Le Phare s’interroge « Léon Kengo wa Dondo a-t-il eu tort de donner son point de vue sur la question constitutionnelle qui déchire la société congolaise ? »

« A la MP en tout cas, on n’en démord pas », affirme-t-il. « Plus d’une semaine après son discours du Palais du Peuple, la Majorité présidentielle (MP) peine toujours à digérer l’impact de son propos : +Il est allé trop loin+déclare-t-on », constate Le Phare.

De l’avis du journal, c’est « tout simplement parce qu’il a mis le doigt sur une grande plaie, en précisant avec clarté les règles et en insistant sur le comportement qui doit être celui de tout homme d’Etat : +sérieux, appliqué et otage de ses engagements+ ».

« C’est donc pour avoir rappelé ces engagements que Léon est devenu, l’espace d’un discours, un traître pour la MP » poursuit-il. Et, « il a cessé d’être le partenaire idéal avec lequel on peut composer un gouvernement dit de cohésion nationale. Il a cessé d’être le sage qui calme les ardeurs des +agités de l’Opposition+, l’homme qui sait toujours trouver des formules pour contourner les difficultés, même au prix, parfois,  d’un oubli conscient des aspirations du plus grand nombre », estime le journal.

Le Phare relève que’ « en d’autres circonstances qui rappellent le même type de désamour brutal, la MP avait utilisé l’artillerie lourde pour massacrer –au propre comme au figuré- le premier architecte du Pprd et ancien président de l’Assemblée Nationale Vital Kamerhe ».

« Marche de ce samedi 27 septembre : L’Opposition lance un appel à la mobilisation générale », annonce La Prospérité.

 « Finalement autorisée par l’Hôtel de Ville de Kinshasa, la marche des forces politiques et sociales aura bel et bien lieu, ce samedi 27 septembre 2014, à Kinshasa », affirme le quotidien.

« Toutefois, note-t-il, l’itinéraire a été modifié. Elle ne partira plus du terrain municipal de Masina, mais de l’échangeur de Limete, en passant par les Boulevards Lumumba, Sendwe, pour finir sur le Boulevard Triomphal ».

La Prospérité rapporte que« les Forces politiques et sociales invitent les Kinoises et Kinois à y répondre massivement, pour entre autres, dénoncer la tentative de réviser la constitution en vigueur ou d’en élaborer une nouvelle ; demander à la Monusco de convoquer le Dialogue Politique conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies ».


Revue de presse congolaise du jeudi 25 septembre 2014

 

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

Les journaux parus jeudi 25 septembre 2014 à Kinshasa, ont diversement commenté l’actualité en République démocratique du Congo (RDC).

Le Potentiel, qui titre à la Une : « Changement de mode de scrutin : l’UE craint le pire », constate que « les choses s’enlisent au Parlement où les violons ne s’accordent pas entre partisans et opposants à la révision constitutionnelle ».

Il note que « les partis de l’Opposition ont promis de boycotter toute plénière qui touche à la révision de la Constitution et du mode de scrutin, alors que l’Union européenne (UE) vient d’apporter de la voix au débat ».

Le journal rapporte que « dans une déclaration faite par sa mission  d’observation électorale en RDC, l’UE dit craindre une +impasse en cas de désaccord persistant »« Elle préconise,  dès lors, un dialogue pour éviter le pire », poursuit-il.

 « Au Sénat tout comme à l’Assemblée nationale, en l’absence du projet de loi des finances 2015, les deux chambres du Parlement sont dans l’embarras le plus total constate Le Potentiel, faisant remarquer que « mardi, le bureau de l’Assemblée nationale a tenté de convoquer les députés dans une plénière qui s’est presque terminée en queue de poisson ».

Dans le même registre, La Tempête des tropiques note que « l’UE invite l’Opposition et la Majorité au dialogue pour éviter l’impasse lors de prochaines élections en RDC ».

Le journal rapporte que « le refus des autorités de se prêter à un réel dialogue, notamment au sujet de la séquence des élections et du changement de mode de scrutin, risque de conduire le processus électoral à une impasse ».

Forum des As s’exclame, « Pour avoir admis s’être trompé de tribune, Léon Kengo s’enfonce ! »

Le quotidien renseigne, en fait,  que Léon Kengo, « prié de s’expliquer sur sa prise de position contre la révision constitutionnelle, lors du discours d’ouverture de la session de septembre, le président du Sénat s’est limité à indiquer qu’il s’agissait d’un point de vue personnel ».

Il estime qu’ « il est simplement question d’une confusion de genres dans le discours de Kengo ». « Car, s’interroge Forum des As,  peut-on donner un point de vue personnel lors d’un discours d’ouverture de la session parlementaire ? »

Le tabloïde estime que lorsque le président du Sénat « s’exprime au nom de l’institution, il ne peut pas émettre un point de vue divergent, mais celui qui reflète la vision du Sénat sur une question bien précise », indique-t-il.

La Prospérité annonce que « le Gouvernement construit un +Marché international+ de Kinshasa, pour garantir un meilleur écoulement des produits frais, agricoles et d’élevage, sortis du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo ».

Selon le journal, « le Marché international de Kinshasa n’est pas un simple projet, mais une entreprise dans laquelle le gouvernement entend voir, également les privés prendre des actions, dans la droite ligne du partenariat public-privé (PPP) ».

Il indique que ce marché « aura le statut d’une entreprise cotée dans un premier temps à la bourse de Johannesburg, en attendant la création d’une bourse des valeurs à Kinshasa ». Relevant que « les premiers produits du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo sont attendus au plus tard en mars 2015 ».

« Dans la stratégie de maîtriser la production, la transformation et la distribution, le gouvernement pense déjà à mettre en place un circuit pour un meilleur écoulement qui rapproche producteur, grossistes, détaillants  et consommateurs », précise La Prospérité.


Journée internationale de la paix : Des activités prévues à travers le pays pour « reconnaître des efforts fournis par la RDC »

Ban ki-moon, Secrétaire général de l'Onu
Ban ki-moon, Secrétaire général de l’Onu

Le monde entier célèbre le 21 septembre 2014 la Journée internationale de la paix sous le thème « le droit des peuples à la paix » à travers plusieurs activités organisées en Rd Congo par la Monusco. Le Secrétaire général de l’Onu, Ban-Kimoon, animera une vidéo-télé conférence avec les jeunes du monde entier,  dont ceux de la RDC, pour « reconnaître des efforts fournis par le pays ».

En marge de la Journée internationale de la paix, Ban-Kimoon, en compagnie du président de l’Assemblée générale ainsi que de l’ensemble des hautes personnalités des Nations Unies, échangera vendredi 19 septembre 2014, à partir de New-York, avec les jeunes du monde entier.

Selon le porte-parole de la Monusco Charles Antoine Bambara, les enfants de la RDC  participeront à ce forum « par Vidéo Télé Conférence à partir de Kinshasa, Bukavu et Goma ».

Au cours de la conférence de presse hebdomadaire du mercredi 17 septembre, il a indiqué que « le choix exclusif de la RDC dans cette conférence fait suite aux affres de la guerre dont souffrent les enfants de la RDC, mais aussi une marque de reconnaissance des efforts fournies par le pays de mettre une politique en ligne pour une bonne éducation des enfants ».

« Cette rencontre représente pour les enfants de la RDC et les enfants du monde, un moment de synergie qui pourrait aboutir à une plate-forme d’échange culturel et académique des enfants de la RDC et ceux du monde », a-t-il expliqué.

Outre cette vidéo-téléconférence, la Monusco organise le dimanche 21 septembre un grand concert avec la participation des artistes nationaux et internationaux, parmi lesquels la Fondation « Peace One Day ».

Selon Charles Antoine Bambara, « le concert sera retransmis en direct à travers la Radio Okapi et éventuellement, sur les télévisions locales ».

Il a souligné que d’autres manifestations sont prévues à travers le pays, notamment, « la marche pacifique des citoyens, pour symboliser la paix, » qui aboutira au « plantage d’un arbre de la paix ».

A Kinshasa, avec le concours du Cadre de concertation de la société civile du Congo, la Monusco mobilisera les citoyens à cette journée, à travers une marche qui partira de trois axes, dont la « place de la Gare, Kitambo Magasin et le Palais du peuple ».

« Dans chaque équipe, le flambeau de la paix sera allumé. Le point de chute de cette marche est le rond-point entre le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Justice, où des bougies seront allumées, on y plantera l’arbre de la paix et enfin des pigeons seront lâchés, comme signe de l’effort et de l’engagement de chaque citoyen aux efforts de la consolidation de la paix », », a précisé le porte-parole de la Monusco.


Revue de presse congolaise de mardi 16 Septembre 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

La quasi-totalité des journaux parus, mardi 16 septembre 2014 à Kinshasa, ont consacré leurs manchettes au discours du président du Sénat Léon Kengo, à l’ouverture, hier, de la Session ordinaire à la Chambre basse du Parlement. Léon Kengo a dit haut et fort, « Non à la révision constitutionnelle ».

« Révision ou de changement de Constitution : un non retentissant de Léon Kengo wa Dondo », ainsi titre Le Phare.

Il note qu’à l’occasion de la rentrée parlementaire, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo a indiqué, hier, que « le moment est venu, pour ceux qui entretiennent le désordre constitutionnel, d’éprouver une espèce de honte à la vue des dégâts qu’ils causent à la nation en prenant des initiatives qui tuent l’homme, la nation et l’environnement national ».

La Prospérité renchérit en titrant : « Révision constitutionnelle : Kengo très opposé ! » « C’est un véritable pavé dans la mare, écrit le journal, que vient de jeter le Président du Sénat, dans sa triple casquette de Co-président des Concertations nationales, de juriste et d’acteur politique ».

Il note que « si l’on modifie les dispositions intangibles de l’actuelle Constitution, on n’est dès lors plus dans la même Constitution, mais dans une autreOn détruit, par le fait même, tout l’édifice constitutionnel construit dans la peine », selon Léon Kengo.

« Il ne faut pas tirer prétexte de la révision pour aboutir à un changement de Constitution. Cela n’est pas prévu par la Constitution en vigueur », a expliqué Kengo wa Dondo. 

Il a ainsi, invité « les politiciens congolais à respecter leurs engagements, à cultiver la paix, la réconciliation, la tolérance et l’alternance ».

Le Potentiel constate que « le cercle des sceptiques au projet de la Majorité s’élargit ». « Et, la Majorité aura de plus en plus de la peine à faire triompher sa thèse », estime-t-il.

« Juriste et homme politique, affirme le quotidien, Kengo a usé de toutes ses casquettes pour s’opposer à ce qu’il considère comme +un cas flagrant de violation intentionnelle de la Constitution+ ».

Pour Le Potentiel, « Kengo est convaincu que modifier quelques dispositions de la Constitution, c’est autrement +détruire tout l’édifice constitutionnel construit dans la peine+ ».

Dans un autre registre, Forum des As titre : « Gouvernement de cohésion nationale, les chefs de partis exigent leur part du gâteau ».

De l’avis du journal, « plus la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale prendra du temps, plus l’équation se compliquera et les problèmes continueront à s’accumuler dans un pays où tous les postes sont convoitables parce qu’enviables ».

Il croit savoir qu’ « un grand nombre de ministres actuels devront rendre leur tablier ». « A la place, poursuit-il, d’autres personnes qui seront issues de la Majorité présidentielle, de l’Opposition et de la Société civile occuperont des postes au sein du nouvel Exécutif national ».

 


Revue de presse congolaise du lundi 15 Septembre 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité en République démocratique du Congo (RDC), est dominée par la rentrée parlementaire, ce lundi 15 septembre et la libération du pasteur Kutino de l’église « Armée de Victoire ». Les journaux paraissant à Kinshasa, ont convergé leurs commentaires sur les matières délicates qui feront l’objet de débat au cours de cette session de septembre.

Le Potentiel titre à la Une : « Budget 2015 et révision de la Constitutionrentrée parlementaire sous tension ». Il croit savoir que « lunanimité s’étant difficilement dégagée aussi bien, dans la Majorité que dans l’Opposition sur un projet de révision déposé par le gouvernement au bureau de l’Assemblée nationale, la rentrée parlementaire s’annonce sous tension».

Le journal relève que la Majorité qui est très accrochée à ce projet de révision de la Constitution, « pense s’appuyer sur le référendum – mécanisme difficile à faire appliquer au vu des contraintes de divers ordres, pour obtenir l’aval du peuple souverain ».

« Même si le chemin pour y parvenir est parsemé d’embûches, la Majorité ne s’avoue cependant pas vaincue », souligne-t-il.

Selon Le Potentiel, « dans l’Opposition, la révision de la Constitution passe pour un coup d’Etat ». « Tous s’opposent à une quelconque retouche de la Constitution, estimant que le temps et les circonstances ne se prêtent pas à un tel exercice », rapporte-t-il.

De l’avis du journal, « au Parlement, l’on devait s’attendre à de chaudes empoignades entre différentes camps ».

Dans le même registre, Forum des As qui s’interroge : « Session budgétaire ? », rappelle que « la session parlementaire de septembre est essentiellement budgétaire pour l’exercice 2015 ».

Il estime que « cette tradition parlementaire risque, cependant, d’être sérieusement chamboulée par le débat politique et politicien – plus le second que le premier – du moment ».

« A savoir, la révision ou non de la Constitution, d’autant qu’un projet de loi dans ce sens est déjà dans le pipeline », précise Forum des As.

Il pense aussi qu’ « un débat démocratique à la loyale au Parlement est de loin plus souhaitable que des manifestations de rue dont on ne sait pas toujours sur quoi elles pourraient déboucher ».

« Vive pression contre la révision constitutionnelle : Société civile, 650 Ongs écrivent à Minaku et Kengo ! », s’exclame La Prospérité.

Le quotidien rapporte que dans leur correspondance, ces ONGinvitent les parlementaires à « répercuter à l’Assemblée Nationale et au Senat,  le bien-fondé de déconsidérer et décourager toute nouvelle initiative de révision ou de changement de la Constitution ».

« Elles s’inscrivent plutôt dans la logique du renforcement, mieux de la consolidation, en RDC, de la démocratie et d’un Etat de droit, gage de la paix et du développement économique et social », note-t-il.

Le Phare constate qu’ « après plus de 8 ans de prison : le Pasteur Kutino Fernando est grâcié, selon  une ordonnance signée par le chef de l’Etat et rendue publique hier vers 20 heures 45’ »

Il rappelle que « le responsable de l’Eglise +Armée de la Victoire+ avait été mis aux arrêts avant d’être traduit devant une juridiction militaire sous les accusations de détention et dissipation des armes et munitions de guerre, de tentative d’assassinat sur la personne du pasteur NGALASSI ».

Le Phare constate qu’ « à l’annonce de cette nouvelle de remise en liberté de cet homme, des téléphones et des messages sur l’Internet ont fait le tour du monde pour saluer cette mesure prise par le magistrat suprême ».

« Est-ce le début d’autres mesures similaires de grâce en faveur d’autres prisonniers d’opinion qui croupissent encore dans les différentes maisons d’arrêt de la République ? », s’interroge-t-il.


RDC : la NSCC fustige les consultations initiées par une fraction de la Société civile en vue d’une révision constitutionnelle

Le Coordonnateur de la NSCC, Jonas Tshiombela, devant les journalistes
Le Coordonnateur de la NSCC, Jonas Tshiombela, devant les journalistes

Le débat sur la révision ou non de la Constitution en République démocratique du Congo (RDC), continue de faire couler d’encre et de salive. Il y a peu (le 03 septembre 2014), une fraction des acteurs de la Société civile mène des consultations auprès de la classe politique, en vue d’une éventuelle révision constitutionnelle.  Mais la Nouvelle Société civile congolaise (NSCC) se dit « ne pas être ni concernée, ni partie prenante à cette démarche cavalière qui n’engage que les intéressés eux-mêmes ».

« A quel jeu les acteurs de la Société civile congolaise jouent-ils finalement ? », s’interroge Jonas Tshiombela, Coordonnateur national de la NSCC au cours d’un point de presse animé vendredi 12 septembre à Kinshasa.

Il dénonce des consultations initiées ces derniers temps, par certains acteurs de la Société civile, lesquelles consultations risquent, selon lui, « d’engager toute la Société civile dans son ensemble sans en avoir reçu mandat de tous ».

Cependant, tout en respectant leur liberté d’initiative et le travail des autres, la NSCC note avec « regrets et inquiétudes » la démarche de ses collègues, dans la mesure où « l’initiative n’a jamais fait l’objet d’un débat à l’interne au sein de toutes les plates formes de la Société civile du pays ».

Au regard du débat partisan déclenché par les tenants de la révision de la Constitution, la NSCC déplore en également, « la non reprise en compte des réelles aspirations et priorités actuelles de la population congolaise ». Ainsi, elle appelle toute la Société civile à « une démarche participative et inclusive qui tient compte des aspirations du Congo profond, visant à consolider les acquis démocratiques ».

« Un calcul de positionnement politique »

Le coordonnateur de la NSCC estime que « ce débat presque académique frise un calcul de positionnement politique des initiés parmi les élites politiques du pays, débat  auquel se sont invités certains acteurs de la Société civile ».

Le 03 septembre 2014, certains des acteurs de la Société civile, animateurs desdites consultations, se sont retrouvés dans un atelier en rapport avec le débat sur la révision constitutionnelle, organisé par 30 ONG locales.

Cet atelier avait débouché sur une déclaration dans laquelle ces mêmes acteurs de la Société civile s’étaient prononcés contre la révision de la Loi fondamentale. Ce qui veut dire que le débat sur cette question était déjà clos.  Y revenir aujourd’hui est tout simplement une tricherie et un manque de respect pour les autres.

Curieusement, ce sont les mêmes acteurs qui sont en train de mener des consultations auprès de la classe politique sur l’opportunité ou non de la révision constitutionnelle.

Par ailleurs, Jonas Tshiombela croit savoir que l’efficacité de la démarche initiée par cette fraction de la Société civile est « torpillée » et ne peut aboutir aux résultats escomptés. Il s’insurge aussi contre toute « révision constitutionnelle sélective » en faveur de l’un ou l’autre acteur politique, la qualifiant ainsi d’ « hostile » aux attentes de la population.