Revue de presse congolaise de mardi 16 Septembre 2014

16 septembre 2014

Revue de presse congolaise de mardi 16 Septembre 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

La quasi-totalité des journaux parus, mardi 16 septembre 2014 à Kinshasa, ont consacré leurs manchettes au discours du président du Sénat Léon Kengo, à l’ouverture, hier, de la Session ordinaire à la Chambre basse du Parlement. Léon Kengo a dit haut et fort, « Non à la révision constitutionnelle ».

« Révision ou de changement de Constitution : un non retentissant de Léon Kengo wa Dondo », ainsi titre Le Phare.

Il note qu’à l’occasion de la rentrée parlementaire, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo a indiqué, hier, que « le moment est venu, pour ceux qui entretiennent le désordre constitutionnel, d’éprouver une espèce de honte à la vue des dégâts qu’ils causent à la nation en prenant des initiatives qui tuent l’homme, la nation et l’environnement national ».

La Prospérité renchérit en titrant : « Révision constitutionnelle : Kengo très opposé ! » « C’est un véritable pavé dans la mare, écrit le journal, que vient de jeter le Président du Sénat, dans sa triple casquette de Co-président des Concertations nationales, de juriste et d’acteur politique ».

Il note que « si l’on modifie les dispositions intangibles de l’actuelle Constitution, on n’est dès lors plus dans la même Constitution, mais dans une autreOn détruit, par le fait même, tout l’édifice constitutionnel construit dans la peine », selon Léon Kengo.

« Il ne faut pas tirer prétexte de la révision pour aboutir à un changement de Constitution. Cela n’est pas prévu par la Constitution en vigueur », a expliqué Kengo wa Dondo. 

Il a ainsi, invité « les politiciens congolais à respecter leurs engagements, à cultiver la paix, la réconciliation, la tolérance et l’alternance ».

Le Potentiel constate que « le cercle des sceptiques au projet de la Majorité s’élargit ». « Et, la Majorité aura de plus en plus de la peine à faire triompher sa thèse », estime-t-il.

« Juriste et homme politique, affirme le quotidien, Kengo a usé de toutes ses casquettes pour s’opposer à ce qu’il considère comme +un cas flagrant de violation intentionnelle de la Constitution+ ».

Pour Le Potentiel, « Kengo est convaincu que modifier quelques dispositions de la Constitution, c’est autrement +détruire tout l’édifice constitutionnel construit dans la peine+ ».

Dans un autre registre, Forum des As titre : « Gouvernement de cohésion nationale, les chefs de partis exigent leur part du gâteau ».

De l’avis du journal, « plus la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale prendra du temps, plus l’équation se compliquera et les problèmes continueront à s’accumuler dans un pays où tous les postes sont convoitables parce qu’enviables ».

Il croit savoir qu’ « un grand nombre de ministres actuels devront rendre leur tablier ». « A la place, poursuit-il, d’autres personnes qui seront issues de la Majorité présidentielle, de l’Opposition et de la Société civile occuperont des postes au sein du nouvel Exécutif national ».

 

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