Stanislas NTAMBWE

Revue de presse congolaise du lundi 18 août 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

La quasi-totalité des journaux, parus lundi 18 août 2014 à Kinshasa, ont consacré des pages entières à la réaction du chef  de la Maison civile du président de la République de la RD Congo, le pasteur Théodore Mugalu contre un article publié dans Jeune Afrique et intitulé « L’arbre généalogique de Kabila ».

« Etienne Kabila à la barre en RSA : Les cinq vérités de Théodore Mugalu ! », s’exclame La Prospérité, qui relève cinq vérités dans les  propos de Théodore Mugalu qui appelle à « pas de confusion, pas de contrefaçon ».

« Dans la même optique, il y  aligne quatre autres vérités dont celle où  il parle spécialement  d’un montage artificiel et fantaisiste et, en même temps,  d’un faux arbre généalogique planté sur l’agora politique à l’échelle tant nationale qu’internationale,  sur fond d’un raisonnement tout aussi biaisé, juste bon, certainement,  pour la salissure », note La Prospérité. 

De l’avis du journal, « c’est une affaire montée de toutes pièces, comme autrefois lors de la tenue du Dialogue entre Congolais à  Sun City, (Afrique du Sud) ».

« Dernièrement encore, alors qu’on en était au sommet Etats-Unis-Afrique, début août 2014 à  Washington,  l’épée de Damoclès a été, une fois de plus, remuée sur la tête de la famille Kabila dont un certain Etienne Kabila, sans attaches particulières, ni preuves  tangibles,    se réclamerait, désespérément,  du nombre », conclut-il.

Forum des As estime que la déclaration de Théodore Mugalu est une « une leçon magistrale administrée à un organe de presse, sur la descendance de M’ZEE Kabila ».

« La paternité est établie sur base d’un jugement rendu par un tribunal compétent et non pas par les individus, les médias, les partis politiques… »,  rapporte le quotidien, en s’inspirant de la « réponse du gardien du temple présidentiel à ceux qui s’autoproclament fils de Laurent-Désiré Kabila ».

Selon Forum des As, Mugalu « n’ouvre sa bouche que lorsqu’il a vraiment à dire ; et, lorsqu’il bat pavillon +Kabilie+, fait un droit de réponse à Jeuneafrique.com., c’est qu’il y avait de quoi fouetter un chat ».

Dans un autre registre, Le Potentiel titre : « Aubin Minaku à l’écoute du MSR », sur la « révision constitutionnelle au sein de la Majorité présidentielle (MP) ». Il juge « cordiale », l’ambiance de l’échange entre le secrétaire général de la MP.

Aubin Minaku, relève-t-il, considère que « c’est une preuve que le message du MSR, appelant à un débat franc et responsable sur la révision constitutionnelle au sein de la MP, a été capté cinq sur cinq ».

« Si de part et d’autre, l’on garde secrète la sanction de cet échange, l’on sait néanmoins que le secrétaire général de la MP doit avoir convoqué le bureau politique du MSR, deuxième force de la MP, pour en savoir un peu plus sur la sa déclaration du 12 août 2014 », souligne par ailleurs le tabloïde.

Le Potentiel fait remarquer   qu’« au sein de la Majorité, l’on n’exclurait pas l’hypothèse selon laquelle, on tendrait déjà vers un débat interne au sein de la MP sur la révision constitutionnelle, comme l’a souhaité le MSR ».

« Mais en même temps, indique le journal, « la MP annonce le renforcement de sa stratégie de communication pour adhérer davantage de Congolais à son projet de révision de la Constitution ».

« Pour l’instant, en initiant une rencontre avec le MSR, l’heure est à la détente pour plus de cohésion au sein de la MP », conclut Le Potentiel.


Kasaï Occidental : la NSCC appelle la population de Mweka à « l’unité » lors de la décentralisation et des élections locales

Jonas Tshiombela, coordonnateur de la NSCC s'adressant à la population (Photo d'archives)
Jonas Tshiombela, coordonnateur de la NSCC s’adressant à la population (Photo d’archives)

Dans le cadre de son plan d’engagement citoyen « Election 2013-2016 » initié au mois de juillet dernier à Kinshasa, la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) a appelé la population de Mweka à « l’unité ».

Par le truchement d’une forte délégation conduite par son coordonnateur national, Jonas Tshiombela, la NSCC a séjourné, du 07 au 14 août 2014, dans le territoire de Mweka (à 240 Km de Kananga), au Kasaï-Occidental, aux fins de « mener une campagne de sensibilisation et d’éducation civique en faveur de la population » de cette partie du pays.

De retour à Kinshasa le weekend dernier, l’équipe de Jonas Tshiombela a fait part à la presse de l’économie des activités menées sur terrain, notamment une matinée de sensibilisation et d’éducation civique axée sur la « Décentralisation et les élections locales : enjeux, défis et perspectives à Mweka » animée le lundi 11 août 2014 à Mweka.

Plusieurs acteurs des partis politiques et forces vives de Mweka ainsi que les organisations de la Société civile locale ont pris part à cette matinée de réflexion organisée dans la salle de la Paroisse protestante de la 31ème Communauté de la cité de Mweka.

Nécessité de capitaliser les opportunités

Jonas Tshiombela, principal animateur de cette journée, a appelé les filles et fils de Mweka à « l’unité d’action dans l’intérêt supérieur de la population locale ».

Il leur a expliqué « l’urgence, l’importance et la nécessité de voir les filles et fils de Mweka s’organiser en toute responsabilité en vue d’affronter dans l’unité les défis et enjeux de la prochaine décentralisation et les élections locales ».

Selon les participants à cette activité, « le challenge du développement local à la base en faveur de la population à Mweka est à ce prix ».

Pour le coordonnateur de la NSCC, « cette unité est une clé essentielle pour obtenir une meilleur représentativité du territoire aux prochains scrutins locaux au regard des avantages des jeunes, administration de proximité, infrastructures de base etc.».

Il a exhorté ses interlocuteurs à considérer les élections locales comme « une opportunité qu’il ne faut pas rater ».

« Au regard des avantages qu’elles représentent dans le processus du développement local à la base de la Loi électorale en vigueur,  si les forces vives et leaders socio-politiques du territoire ne s’organisent tôt pour affronter les défis de la décentralisation et les élections locales, cette partie de la République risque d’avoir, dans sa configuration actuelle, un seul Conseil de chefferie alors qu’ailleurs, dans la même province, il y a plusieurs secteurs », a prévenu Jonas Tshiombela devant la presse à Kinshasa, le vendredi 15 août 2014.

 Il est d’avis que « cette situation risque de priver la population locale des pôles de développement et d’encadrement de cette dernière à la base ».

A l’issue de cette rencontre, des participants aux assises de Mweka ont affirmé qu’« un consensus s’est dégagé sur la nécessité et l’urgence de mettre sur pied un cadre pouvant permettre de capitaliser les opportunités et les enjeux de la décentralisation pour une meilleur représentativité du territoire et peser sur les décisions de la province, cela en ayant plusieurs secteurs et  nouvelles villes locales ».


Revue de presse congolaise du vendredi 15 août 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

En titrant à la Une : « Affaire Startimes : la réponse du berger à la bergère », Le Potentiel relève que « piocher dans les plates-bandes de Lambert Mende, ministre des Médias, chargé des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté, revient à s’exposer à un retour des flammes certain ».

Selon le journal, « Tryphon Kin-Kiey Mulumba, ministre  de Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC)l’apprend à ses dépens dans l’affaire Startimes ».

« Tryphon Kin-Kiey Mulumba piqué par on ne sait quelle mouche, s’était permis de s’immiscer dans les attributions de son collègue des Médias, usant des allusions et diatribes qui mettent en cause les engagements pris par son pair du gouvernement », constate Le Potentiel.

Il note qu’ « après avoir encaissé le coup, la réplique de Lambert Mende lamine l’argumentaire de son collègue de PT-NTIC ».  Et d’ajouter qu’ « à la manière du berger à la bergère, le ministre des Médias rappelle avoir la télédistribution dans ses attributions ».

Le quotidien estime que Lambert Mende aurait « administré une leçon magistrale sur les compétences de chacun des ministères concernés, il n’est pas allé avec le dos de la cuillère, mettant à nu la volonté manifeste de nuire de son collègue de PT-NTIC ».

« Sans ambages et, dans son franc-parler légendaire, Lambert Mende fait la parfaite démonstration de la détermination d’un chercheur de poux invétéré sur des têtes chauves », conclut-il.

De son côté, La Prospérité s’exclame « C’est parti : Majorité, Kin-kiey lance +Kabila Désir+ à Bruxelles ! »

Le tabloïde note qu’ « Tryphon Kin-kiey Mulumba, a choisi Bruxelles,  pour le lancement jeudi 14 août, linternational de son Association +Kabila Désir+, qui veut fédérer les Congolais autour de l’œuvre du Président de la République,  Joseph Kabila ».

Sous le titre : « FDLR : Un défi pour Kinshasa », Forum des As rapporte qu’ « orientés vers le site de transit à Kisangani, ces ex-rebelles Hutus rwandais préfèrent camper au Nord-Kivu ».

« Malgré le refus de la société civile et des élus du peuple, le Gouvernement a maintenu l’option de transférer les ex-rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) dans le site de Kisangani en attendant leur acheminement dans d’autres pays », rapporte le journal.

 Cependant, poursuit-il, « au moment où l’on s’attendait à l’effectivité de ce transfert, voilà que le son discordant émane des concernés eux-mêmes. Les FDLR ont, en effet, décidé de ne pas quitter le Nord-Kivu pour la ville de Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale ».

« Une situation qui tend à compliquer l’équation que tente de résoudre, une fois pour toutes, le Gouvernement de la RDC pour priver le Rwanda de l’éternel prétexte », affirme Forum des As.

De son de vue, « les ex-rebelles rwandais viennent de défier le Gouvernement de la RDC après la tentative manquée de la société civile de la Province Orientale pour les empêcher FDLR de transiter par sa province ».

Dans un autre registre, Le Potentiel titre : « Tensions latentes dans l’administration publique : Matata joue à l’apaisement ».

De l’avis du journal, « le Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, s’est entretenu, hier jeudi en son cabinet de travail, avec les délégués syndicaux de la Fonction publique pour éviter que des tensions latentes qui couvent au sein de l’administration publique ne virent à un arrêt de travail ».

 Il relève que « des mesures ont été arrêtées pour des relations apaisées entre l’employeur, l’Etat congolais, et le personnel de l’Administration publique ».

« Avec un cadre macroéconomique et la poursuite des réformes structurelles, suivant la vision tracée par le chef de l’Etat, le Premier ministre Matata a rappelé à ces hôtes qu’il y avait lieu d’espérer à l’éclosion d’une administration publique forte, motivée et véritablement engagée dans la voie de développement », rapporte Le Potentiel.


Revue de presse  congolaise du jeudi 14 août 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Les journaux paraissant à Kinshasa, ont diversement commenté, dans leurs colonnes, l’actualité de ce jeudi 14 août 2014 en République démocratique du Congo (RDC).

Le Potentiel titre à la Une : « Révision constitutionnelle, la Majorité se rallie sous réserve au MSR ». Le journal constate que « si dans la Majorité Présidentielle (MP), personne ne dénie au Mouvement social pour le renouveau (MSR) le droit de participer aux débats, on estime cependant que le Bureau politique de la MP s’accorde une marge de manœuvre avant de battre le rappel des troupes en vue d’engager un débat interne autour de la question ».

Selon Le Potentiel, « c’est donc avec réserve que la MP se rallie à la démarche du MSR, sans pour autant se détourner de son objectif de retoucher certaines dispositions de l’actuelle Constitution ».

Il croit savoir que la déclaration du MSR « a trouvé du répondant au sein de la Majorité ». « Faudrait-il encore que le Bureau politique fasse diligence en réunissant tous les partis et personnalités de son obédience pour tracer définitivement la voie à suivre afin que tous ses membres soient au même diapason face aux enjeux de l’heure », souhaite le journal.

Dans un autre chapitre, La Prospérité titre : « Elections intermédiaires ou Présidentielle 2016 : Opposition-Majorité, Samy Badibanga exige un choix responsable ! »

Selon Samy Badibanga « il devient impossible d’organiser dans les délais impartis, à la fois ou même,  séparément,  des élections intermédiaires, c’est-à-dire, les élections locales, municipales et urbaines ; les élections provinciales, sénatoriales et des gouverneurs et vice-gouverneurs, d’une part, et d’autre part, les législatives  nationales et la  présidentielle, d’ici fin 2016 », rapporte La Prospérité.

Le quotidien note que Samy Badibanga insiste que «c’est vraiment impossible s’il faut organiser des scrutins réellement  transparents, démocratiques et justes ». « Badibanga démontre qu’à l’allure où vont les choses, les acteurs sociopolitiques doivent faire un choix historique et responsable. Soit, les élections intermédiaires, soit les nationales », fait-il remarquer.

« Révision de la constitution le dialogue s’impose entre la Majorité etl’Opposition », renchérit

Forum des As qui constate que « le débat très animé sur le thème de la révision de la Constitution vire au dérapage ».

« Dans ces conditions, il créerait un climat malsain dans la population qui ne permettrait même pas au gouvernement qui est en fonction d’accomplir le minimum de son programme ; même les prévisions de croissance tout comme le cadre macro-économique actuel en prendraient un sacré coup », selon Forum des As.

« Au profit de qui Majorité comme Opposition, sont sur les nerfs ? », s’interroge le journal. Et de répondre : « des apôtres de l’instabilité de la RDC, congolais comme étrangers ».

Il estime qu’ « il faut stopper à l’avance cette descente aux enfers qui s’annonce irrémédiablement et que la seule manière d’y arriver, ce n’est que par le dialogue entre les parties prenantes dans ce débat, c’est-à-dire la majorité et l’opposition».

La Tempête des tropiques annonce « L’UDPS organise une grande matinée politique en l’honneur de Tshisekedi ».

Le tabloïde rapporte qu’ « à l’occasion de la commémoration de l’élection du leader de l’UDPS comme 1erministre de la Conférence Nationale Souveraine (CNS), le 15 août 1990, une journéedédiée à la jeunesse est prévue demain vendredi 15 août, à la permanence du parti, à Limete».

 A en croire La Tempête des tropiques, « les jeunes, cadres, membres, militants et sympathisants de l’UDPS sont priés de venir nombreux prendre part à cet événement où, sans nul doute, la direction du parti donnera des orientations en rapport avec l’évolution de la situation politique dans l’ex-Zaïre ».


RDC: « L’audition de l’abbé Malu Malu est une ruse pour atténuer le choc provoqué par l’arrestation de Jean-Bertrand Ewanga »

Abbé AppolinaireMalu-Malu (photo web)
Abbé AppolinaireMalu-Malu (photo web)

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de République démocratique du Congo (RDC), abbé Apollinaire Malu Malu est entendu cet après-midi par la justice congolaise à Kinshasa puis relâché, apprend-t-on de sources judiciaires. Selon Me Georges Kapiamba, président de l’Association pour l’accès à la justice (Acaj) qui s’est confié à l’AFP, « l’audition de l’abbé Malu Malu est une ruse pour +démontrer à l’opinion que les gens ne sont pas au-dessus de la loi, que même ceux supposés proches de la majorité peuvent être arrêtés+ ».

« Il est effectivement en train d’être entendu. Il a reçu une invitation pour aller répondre suite à une plainte que des partis de l’opposition avaient déposée contre lui », affirme Georges Kapiamba.

Il sied de rappeler que cette plainte, date du 25 juin dernier, elle accusait l’abbé président de « délit d’initiés » pour violation de la loi électorale qui exige que les agents responsables de la CENI soient engagés après appel d’offre.

Cependant, Georges Kapiamba estime qu’il s’agirait d’une machination du pouvoir en place, dont l’objectif est d’ « atténuer le choc provoqué par l’arrestation de Jean-Bertrand Ewanga », député national de l’Opposition arrêté le 05 août 2014 pour « outrage au chef de l’Etat », au lendemain d’un meeting de l’Opposition organisé à Kinshasa pour s’insurger contre une éventuelle révision constitutionnelle qui permettrait au président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat en 2016.

Jean-Bertrand Ewanga qui est actuellement en résidence surveillée dans un hôtel de Kinshasa, d’aucuns se demandent sur la nature même de cette résidence surveillée dans un hôtel. Mais, ils voudraient savoir qui paie la facture.


Droits des peuples autochtones : Ban Ki-moon encourage les gouvernements à promouvoir et protéger leurs droits

Une famille pygmée dans sa hûte
Une famille pygmée devant sa hutte

En marge de la Journée internationale des peuples autochtones célébrée le 09 août de chaque année, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a invité la Communauté internationale à promouvoir et protéger les droits de peuples dits autochtones qui « ont un rôle essentiel à jouer dans notre avenir commun ».

« La Journée internationale des peuples autochtones intervient cette année à un moment crucial, où : le monde s’efforce tout à la fois de réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement, de se forger une nouvelle vision du développement durable et de préparer le terrain à l’adoption d’un nouvel accord juridique sur le climat, le tout d’ici à 2015 », a déclaré Ban-Kimoon.

« Nous voulons qu’ils contribuent à notre avenir commun, nous devons garantir leurs droitsLe nouveau programme de développement ne saurait aboutir s’il n’intègre pas les intérêts des peuples autochtones », a-t-il expliqué.

Une cohabitation « très fragile » en RDC

En République démocratique du Congo (RDC), la cohabitation entre pygmées et bantous est très fragile, dans la mesure où les actes  de violences  inter-ethniques entre ces deux peuples  sont enregistrés à répétition au Nord-Katanga.

« Je lance un appel de paix, d’entente et de fraternité.  On commence à se mettre des couteaux dans le corps… Même ceux qui m’écoutent doivent tout faire pour faire comprendre à leurs enfants que de telles méthodes sont à bannir », a déclaré à Radio Okapi le  président  de l’assemblée provinciale du Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, en marge de cette journée.

 Invitant le gouvernement  congolais à diligenter  une  enquête afin  de punir  tous ceux qui encouragent ce conflit inter-ethnique. Il a annoncé qu’« à la rentrée parlementaire, une délégation de l’assemblée provinciale serait dépêchée à Kalemie, dans les territoire de Nyunzu et Manono, pour chercher à comprendre le nœud du problème qui oppose les deux communautés ».

En juin 2013, l’administrateur du territoire de Bendera (180 Km de Kalemie) avait affirmé que les pygmées accusent les bantous de marginalisation et de discrimination. « Il est possible qu’un bantou épouse une femme pygmée et  non le contraire. Ils veulent aussi accéder à la gestion de la chose publique, chose que les bantous n’entendent pas de cette oreille », avait-il indiqué.

 Pour ces derniers, les pygmées ne sont pas instruits et qu’il leur  faudra s’intégrer et rompre avec la vie de la cueillette et de la chasse qui est leur mode de vie.

Cependant, plusieurs victimes des affrontements entre les membres de ces deux communautés sont régulièrement enregistrées dans cette partie du pays et entraînent des milliers de déplacés.

Environ 800 pygmées avaient abandonné, mi-juillet, leurs localités pour se réfugier à Kabalo-centre, à plus de 1000 km de Lubumbashi (chef-lieu du Katanga). Ils fuyaient les attaques attribuées à une milice de jeunes bantous qui brûlaient leurs habitations.

Les peuples autochtones sont incontestablement les premiers habitants du Bassin du Congo. A l’origine, ils ne vivaient que de la chasse et de la cueillette. Ils sont entièrement dépendants de la forêt. Ils y acquièrent des savoirs endogènes et une maîtrise de l’environnement forestier, telle qu’on ne puisse rencontrer auprès d’aucun autre peuple. Ce qui leur vaut le qualificatif de  « peuple de la forêt » . Le mode de vie nomade et l’organisation sociale segmentaire, sont autant de facteurs qui accentuent la discrimination à leur endroit.

La discrimination contre les peuples autochtones est principalement marquée en ce qui concerne leurs droits sur les terres et ressources naturelles. Ces droits spécifiques ne sont reconnus dans aucune législation congolaise, ni garantis par celle-ci.

Par ailleurs, ils peuvent être dépossédés de leurs terres sans aucune voie de recours possible ; alors qu’ils sont détenteurs des savoirs endogènes très importants pour l’évolution de l’humanité, la préservation de la biodiversité et pour le développement de la recherche tant sur le plan fondamental que sur le plan pratique.

 Normes minimales nécessaires

« À l’heure où nous préparons la Conférence mondiale sur les peuples autochtones qui doit se tenir en septembre, je demande instamment aux États Membres de collaborer pleinement avec ces peuples et leurs représentants pour améliorer leurs conditions de vie et leurs perspectives d’avenir », a souhaité le Secrétaire général de l’Onu.

Ban Ki-moon a rappelé la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones établit les normes minimales nécessaires à leur survie, leur dignité, leur bien-être et leurs droits. « Mais d’immenses abîmes subsistent encore entre ces idéaux et la situation dans laquelle se trouvent la plupart de ces peuples ».

 Pour le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, John W. Ashe, « la marginalisation historique des peuples autochtones est encore une réalité regrettable dans le monde d’aujourd’hui et, dans de nombreux endroits, des obstacles décourageants font partie de la vie de tous les jours ».

Dans un message adressé aux peuples autochtones lu par son conseiller spécial, lors d’une commémoration, vendredi 07 août au siège de l’ONU, John Ashe souhaite que « ce jour soit une réaffirmation de la solidarité de la communauté internationale avec vous ».

 


Revue de presse congolaise du lundi 11 août 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité dans les journaux parus ce lundi 11 août 2014 à Kinshasa est dominée par la nouvelle diffusée en boucle, dimanche 10 août, dans la bande défilante sur la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), annonçant une éventuelle évacuation du président de l’UDPS Etienne Tshisekedi par un avion médicalisé vers « l’Afrique du Sud ou l’Europe pour des soins médicaux ».

« Controverse autour du voyage de Tshisekedi », titre à la Une Le Potentiel qui constate que  « la nouvelle a soulevé un tollé dans les rangs de l’UDPS ». « Entre la RTNC et l’UDPS, la controverse est totale ! », affirme-t-il.

« Evacuation ou simple  voyage ? », s’interroge le journal qui renseigne que « depuis son siège de Limete, l’UDPS a crié à une machination, balayant d’un revers de la main le communiqué repris sur la RTNC ». « Même si le motif de son déplacement est tenu secret, à Limete, on confirme néanmoins que le voyage de Tshisekedi prévu pour ce dimanche est reporté juste pour des raisons de calendrier », ajoute-t-il.

Le Potentiel note que « le Sphinx prendra place, affirme un de ses conseillers, demain mardi à bord d’un régulier de Brussels Airlines ».

En titrant : « Confusion autour de la santé du Lider Maximo : Etienne Tshisekedi en voie d’évacuation vers l’Afrique du Sud »,  L’Observateur indique que  « Martin Tshisekedi, l’un des cousins de M. Tshisekedi, a quelques heures plus tard, confirmé l’information sur l’état de santé de l’homme de Limete ».

Cependant, il fait remarquer qu’ « Augustin Kabuya, cité par radiookapi.net, a qualifié cette bande passante +d’une spéculation+ et il a affirmé que le président national de l’UDPS se porte bien et il se trouve chez lui à la maison ».

« Je tiens à préciser qu’un avion qui atterrit n’est pas comme un portable que quelqu’un peut mettre dans la poche pour ne pas être vu.  Vous êtes la presse, vous pouvez dépêcher votre équipe à l’aéroport de N’djili pour voir l’avion dont on fait allusion. Il est immatriculé comment ? C’est arrivé à quelle heure », a confié Augustin Kabuya à Radio Okapi.

De l’avis de l’Observateur, « le démenti du porte-parole adjoint de l’UDPS montre à quel niveau  l’entourage du président national de ce parti politique tente, partout les moyens  de camoufler la vérité sur son état de santé ».

La Prospérité s’exclame :« Pas de panique : Tshisekedi, l’Udps lance un appel au calme ! »

Le quotidien rapporte que « la Direction de l’Udps refuse de spéculer sur la santé du Sphinx de Limete, rappelant au passage qu’Etienne Tshisekedi est un être humain et que jamais, à l’opposé de Mobutu, il n’a eu le culot de dire qu’il ne tomberait nullement  malade pour passer une nuit dans un lit d’ hôpital ».

A en croire La Prospérité, « Augustin Kabuya  mettait à défi, quiconque croit le contraire  d’apporter la moindre preuve de la présence  à l’aéroport de  Kinshasa d’un avion médicalisé ». « Le cadre de l’Udps estime que la santé de Tshisekedi n’empêche en rien le pouvoir de conduire correctement les affaires de l’Etat. L’alternance politique prônée à l’horizon 2016 n’est pas subordonnée à la personne de Tshisekedi », rapporte le journal.

« Il reste que si  la détérioration annoncée de l’état de santé de Tshisekedi se confirmait, elle  tomberait  très mal, juste  à un moment où le pays amorce un virage historique », conclut-il.

Dans un autre registre, Forum des As note que, « Conformément à l’avis de la CSJ et aux recommandations du SG de l’UIT l’ARPTC ne doit pas fixer les prix des Télécoms ». « Car, écrit-il, au terme de la loi, +les prix de vente des produits et services sont librement fixés par ceux qui en font l’offre+ ».

Le tabloïde relève que « de passage à Kinshasa, le Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Dr Hamadoun Touré, avait fait quelques recommandations à l’Autorité de régulation de poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) ».

Il s’agit notamment, note-t-il, de « se garder de s’impliquer dans la fixation des prix. Car, selon le SG de l’UIT, les prix dans ce secteur doivent être libéraux, concurrentiels et surtout les moins chers possibles dans l’intérêt des consommateurs, le régulateur étant un catalyseur ».

Forum des As constate que « cela semble le cadet des soucis de l’ARPTC, qui est passée outre ces avis, allant jusqu’à fixer des prix plancher ». « On cherche à comprendre pourquoi le régulateur congolais n’œuvre pas dans l’intérêt des consommateurs congolais », se demande-t-il.


Virus Ebola : l’OMS invitée à « recommander des mesures appropriées » pour réduire sa propagation

Un patient du virus d'Ebola pris en charge par les médecins (photo internet)
Un patient du virus d’Ebola pris en charge par les médecins (photo internet)

Alors qu’une réunion d’urgence des experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur fond de progression se tient du 06 au 07 août 2014 à Genève (Suisse), « pour discuter et déterminer si l’épidémie constitue une urgence de santé publique de portée internationale », le dernier bilan de l’OMS du 04 août fait état de 932 morts sur 1 711 cas confirmés, suspects ou probables, dont 363 en Guinée, 282 au Liberia, 286 en Sierra Leone et 1 au Nigeria.

Selon l’Onu, s’il est avéré que l’épidémie à virus Ebola qui frappe plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest constitue une urgence de santé publique de portée internationale, les experts de l’OMS devraient recommander les mesures appropriées pour réduire la propagation du virus.

L’OMS a également annoncé mercredi 06 août qu’elle réunirait au début de la semaine prochaine, un groupe d’experts en éthique médicale pour examiner l’utilisation d’un traitement expérimental pour lutter contre cette épidémie.

« Nous sommes dans une situation inhabituelle en ce qui concerne cette épidémie. Nous avons une maladie avec un taux très élevé de mortalité sans traitement ou vaccin ayant fait leur preuve », a expliqué Marie-Paule Kieny, sous-directrice générale de l’OMS dans un communiqué publié le même jour.

Elle a ajouté que « nous devons demander aux experts en éthique médicale de nous conseiller sur ce qu’il est raisonnable de faire ».

Des Kits de protection personnelle contre Ebola en RDC

Dans le cadre de la prévention du virus Ebola en République démocratique du Congo (RDC), l’OMS a remis deux kits de protection personnelle (PPE) au ministère congolais de la Santé publique. Ces kits de protection seront prépositionnés à l’aéroport international N’Djili de Kinshasa.

Ils comprennent chacun 50 pièces de combinaisons complètes pour la PPE pendant l’investigation ou le prélèvement de l’échantillon d’un cas suspect de la maladie d’Ebola

Selon le porte-parole de la Mission de l’Onu pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), Charles Bambara, « le pays a déjà réactivé son Plan national de contingence. Pas de maladie à virus Ebola en RDC », avec l’acquisition de ces matériels.

Il a annoncé qu’un troisième kit PPE sera fourni par l’OMS pour être prépositionné au Beach Ngobila, port d’embarquement et de débarquement des passagers qui traversent le fleuve Congo entre Kinshasa et Brazzaville.

Le représentant de l’OMS en RDC, Joseph Kabore, avait confié le 31 juillet à Xinhua   que, « l’OMS disposait dans chaque province des kits PPE prépositionnés et mobilisables à tout moment pour appuyer le gouvernement dans un effort de préparation et de réponse à une éventuelle flambée dans le pays ».

 Le Liberia instaure l’état d’urgence

Au moins 282 libériens sont déjà morts du virus Ebola. Et face à l’ampleur de la propagation de l’épidémie, le chef de l’Etat, Ellen Johnson Sirleaf, a annoncé mercredi 06 août, l’état d’urgence pour une durée de 90 jours. Elle est déterminée à tout mettre en œuvre pour contenir la propagation du virus.

Ellen Johnson espère ainsi reprendre le contrôle sur la situation, alors qu’on apprend qu’à Monrovia, capitale du Liberia, l’un des principaux hôpitaux est resté fermé toute la journée après la mort de son directeur touché par le virus.

Elle soutient que « l’ignorance, la pauvreté, ainsi que des pratiques culturelles et religieuses bien ancrées continuent à exacerber la propagation de la maladie, en particulier en province ». « Les ramifications et les conséquences de la maladie constituent à présent un trouble affectant l’existence, la sécurité et le bien-être de la République, représentant un danger clair et immédiat », a affirmé la présidente du Liberia.

L’OMS a appelé, lundi 04 août, les bailleurs de fonds à apporter leur aide pour combattre la maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest. Soulignant que « la région avait besoin dès que possible de centaines de médecins, d’infirmières et d’aides-soignants ».

 « Les pays touchés, les pays voisins et l’OMS s’efforceront à nouveau de mobiliser les communautés et d’améliorer la communication afin que les gens sachent comment éviter l’infection et ce qu’ils doivent faire s’ils craignent d’avoir été en contact avec le virus », indique un communiqué de presse de l’OMS.

L’agence onusienne estime qu’ « il est essentiel d’améliorer la prévention, la détection et la notification des cas suspects et d’orienter les personnes malades afin qu’elles bénéficient de soins médicaux et d’un soutien psychosocial ».

Selon le nouveau plan de riposte commun présenté vendredi 01 août 2014 par la directrice générale de l’OMS, Margaret Chan, et les présidents des pays touchés en Afrique de l’Ouest contre la flambée du virus Ebola, « il est essentiel de renforcer la coordination de l’action sanitaire dans son ensemble ».

Il s’agit aussi de « renforcer les capacités du Centre sous-régional de l’OMS pour la coordination de la riposte à la flambée, ouvert ce mois-ci à Conakry (Guinée), pour centraliser et rationaliser l’appui apporté aux pays d’Afrique de l’Ouest par les principaux partenaires et faciliter la mobilisation des ressources ».

Ce plan d’un montant de 100 millions de dollars, s’inscrit dans le cadre d’une campagne internationale, régionale et nationale destinée à maîtriser la flambée épidémique qui frappe la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, selon l’OMS.

Par ailleurs, on insiste également sur l’importance de la surveillance dans les zones frontalières, de l’évaluation des risques et la réalisation de tests de diagnostic en laboratoire pour les cas suspects.

Le Plan précise, en outre, qu’ «  il convient de mieux protéger de l’infection les agents de santé, qui sont déjà trop peu nombreux dans les trois pays touchés« .


Revue de presse congolaise du jeudi 07 août 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

La Une de l’actualité de ce jeudi 07 août 2014 en République démocratique du Congo (RDC)  est consacrée à l’arrestation du député national Bertrand Ewanga, au lendemain du meeting organisé par l’Opposition à la place Sainte Thérèse, dans la Commune de Ndjili (Est de Kinshasa).

En titrant « Affaire Ewanga : la diplomatie s’en mêle », Le Potentiel constate que « la pression s’accentue sur les autorités congolaises en vue de la libération du député UNC Jean-Bertrand Ewanga ».

 « A Washington où s’est clôturé hier mercredi le sommet USA-Afrique, le sujet s’est invité dans le débat », indique le journal.

S’interrogeant que « Kinshasa sortira-t-il indemne de cette nouvelle épreuve ? », Le Potentiel  note que, « dans les couloirs du Palais du peuple, l’agitation a déjà gagné les rangs ».

Et pour cause, poursuit-il, « l’entretien prévu ce jeudi entre le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, et le quartet composé d’ambassadeurs des Etats-Unis, de la France, de la Belgique et de la Grande-Bretagne en RDC ».

Selon Le Potentiel, ces derniers veulent « s’enquérir des conditions de l’arrestation du député de l’UNC ;Aubin Minaku devra prouver les conditions dans lesquelles – le Parlement étant en vacances – a été négociée la levée de l’immunité du député UNC Jean-Bertrand Ewanga ».

« L’exercice s’annonce d’ores et déjà difficile pour le président de l’Assemblée nationale, obligé à jouer un mauvais rôle pour sauver l’image du régime dont il est l’un des pions majeurs. Kinshasa parviendra-t-il à tirer son épingle du jeu dans l’affaire Ewanga ? Difficile à parier », conclut le journal.

Sous le titre « Rude épreuve : Ewanga écroué à Makala », La Prospérité rapporte que,  « selon le Procureur Général de la République (PGR), Ewanga, doit répondre d’+offense au Chef de l’Etat et l’incitation à la haine tribale et raciale+ ». 

De l’avis du journal, « Flory Kabange Numbi est formel : il n’y aurait   ni vice de procédure, ni arrestation arbitraire,  s’il faut bien   analyser les propos du PGR ».

« Affaire Bertrand Ewanga : la réplique du PGR », titre Le Phare qui rapporte que « vingt-quatre heures après l’arrestation du député Ewanga, suivie de la mesure de la Cour suprême de Justice, le PGR a tenu à apporter ce qu’il a qualifié lui-même de vraie version de cette affaire qui défraie actuellement la chronique tant au pays qu’à l’étranger ».

Le Phare relève que « le PGR a souligné que beaucoup d’interventions ont été faites en marge de ce rassemblement de l’Opposition ».

« Cependant, c’est celle de Bertrand Ewanga qui a versé dans les propos outrageants à l’endroit du chef de l’Etat : +Kabila doit rentrer au Rwanda. Sa place est à la CPI+ », rapporte le journal citant le procureur général de la République.

Dans un autre registre, Forum des As sent « l’odeur d’une campagne électorale ou référendaire prématurée et contre-productive », dans la mesure où « révisionnistes et antirévisionnistes de la Constitution sont tous montés au créneau ».

« Normal en démocratie ! », estime le quotidien. « Seulement voilà, en lieu et place des échanges civilisés, la classe politique ou ce qui en tient lieu retombe dans ses travers qu’on croirait quasi-ataviques faits d’injures, d’anathèmes », croit-il savoir. 

Pour Forum des As,  « le vent délétère actuel fait souffler sur le pays un parfum aux fortes odeurs de campagne électorale ; avec tout ce que cette période comporte de tension ».

 


Les mystères de l’univers : le secret des labyrinthes

La figure du labyrinthe est une représentation très ancienne de la condition humaine et du parcours à suivre pour arriver à la réalisation de soi-même. Découvrez les mystères du labyrinthe et les bienfaits de la méditation sur celui-ci. 

Le labyrinthe est un symbole très ancien, présent dans de nombreuses cultures et sociétés. Le labyrinthe a toujours une entrée et une sortie, mais entre les deux, de nombreuses épreuves attendent l’audacieux qui s’y aventure. C’est une métaphore de la condition humaine entre la naissance et la mort avec ses échecs et ses succès. Il nous apprend beaucoup sur nous-mêmes.

La plus ancienne évocation écrite du labyrinthe se trouve dans la Grèce antique et dans la légende du Minotaure bien que l’on ait découvert des représentations du labyrinthe datant de la préhistoire.

Ainsi, dans la mythologie grecque, il est dit que Dédale construisit un labyrinthe pour enfermer à jamais le Minotaure. Ce monstre fabuleux, à corps d’homme et à tête de taureau, terrorisait alors la Crète. Il fut enfermé dans le labyrinthe sur les ordres du roi Minos par Dédale.

Thésée voulut mettre fin au sacrifice de sept jeunes hommes et sept jeunes filles qui étaient régulièrement livrés au Minotaure. Grâce à la pelote de fil donnée par Ariane, la fille de Minos amoureuse de Thésée, celui-ci pénétra dans le labyrinthe, tua le Minotaure et en ressortit, puis s’enfuit avec Ariane et les jeunes gens promis au sacrifice.

Un symbole largement répandu

La légende du labyrinthe et du Minotaure fut l’un des premiers récits au monde abordant le thème du labyrinthe. Depuis la Grèce antique, le labyrinthe a été utilisé à de multiples reprises pour symboliser le difficile parcours qu’il faut suivre dans l’existence et la nécessité de se surpasser pour vaincre les obstacles et sortir de son propre labyrinthe.

Que ce soit sous la forme de véritables labyrinthes végétaux, architecturaux, ou de par des évocations aussi bien dans la littérature, l’art, le jeu vidéo ou le cinéma, le labyrinthe est largement employé comme symbole. Ainsi, on le retrouve aussi bien dans :
–    la cathédrale de Chartres
–    les pyramides de l’ancienne Egypte,
–    le palais de Cnossos en Crète
–    les Jardins du temps de la royauté en France.

En sortir grâce à ses capacités naturelles

Le labyrinthe se présente toujours sous la forme d’un tracé sinueux composé de vraies et de fausses pistes. Pour en sortir, il est impératif d’user de nombreuses qualités :
–    l’intelligence,
–    la perspicacité,
–    le sens de l’observation,
–    la mémoire…

Il faut de même utiliser de nombreux sens :
–    la vue,
–    l’odorat,
–    l’ouïe,
–    le toucher… pour arriver en son centre puis en sortir.

Au centre du labyrinthe, se trouve le but suprême qui est souvent représenté par un symbole comme :
–    la Jérusalem céleste,
–    un caractère sacré,
–    une rosace,
–    une croix…
Souvent, au centre du labyrinthe, se trouve aussi un vide signifiant que chacun y trouvera ce qu’il est venu chercher.

Une porte d’accès à vous-même ou à un lieu caché

Un labyrinthe est souvent une porte d’entrée à un lieu sacré qui n’est accessible qu’à ceux qui sont dignes de la franchir. Autrement dit, seules les personnes possédant suffisamment de vertus comme le courage, l’honnêteté, la générosité, l’humilité, le don de soi pourront vaincre les difficultés matérielles et spirituelles qu’ils rencontreront dans le labyrinthe pour accéder au cœur de la vérité qu’il protège.

La contemplation du labyrinthe

Vous trouverez, ci-dessus et plus bas, deux formes de labyrinthes parmi les plus courantes. Ils ressemblent beaucoup aux mandalas bouddhistes qui sont des représentations symboliques servant à la méditation par la visualisation des dessins géométriques.

Labyrinthe 2
Labyrinthe 2

Il suffit d’ailleurs de fixer l’un ou l’autre des labyrinthes pour découvrir la fonction spirituelle du labyrinthe ou du mandala : l’élévation de conscience de celui qui s’en sert pour méditer.

Labyrinthe 1
Labyrinthe 1

Un support de méditation

Fixez à présent un des deux labyrinthes. Si vous vous concentrez suffisamment, ces labyrinthes vous hypnotiseront. Vous sentirez, au bout d’un moment, une douce paix vous envahir. Avec un peu de pratique, vous pourrez connaître un état de conscience supérieur à celui que vous expérimentez dans la vie quotidienne.

Les mandalas bouddhistes ont la même fonction :
–    accéder à d’autres niveaux de conscience
–    s’apercevoir de la relativité de la réalité quotidienne
–    découvrir des vérités profondes sur l’existence et vos capacités intérieures.

Pratiquez régulièrement la visualisation et la médiation sur des labyrinthes ou des mandalas et vous connaîtrez une évolution plus rapide. Vous atteindrez la paix de l’esprit et vous trouverez des solutions à vos problèmes plus facilement tout en ayant une plus grande vitalité.