Stanislas NTAMBWE

RDC-Ouganda : la 6ème session ordinaire de la grande Commission mixte a été ouverte mardi à Kinshasa

De gauche à droite, le président congolais Joseph Kabila et son homologue ougandais, Yoweri Museveni
De gauche à droite, le président congolais Joseph Kabila et son homologue ougandais, Yoweri Museveni

La sixième session ordinaire de la grande Commission mixte RDC-Ouganda s’est ouverte mardi 26 août 2014, au Fleuve Congo Hôtel de  Kinshasa, sous l’égide du ministre rd-congolais des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Raymond Tshibanda.

Pendant deux jours (26-27 août 2014), les experts et ministres des deux pays voisins devront évaluer les progrès  accomplis dans la mise en œuvre des accords signés, notamment, l’Accord-cadre pour la paix et la sécurité dans la Région des Grands-Lacs et la République démocratique du Congo ((RDC), signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba (Ethiopie).

« La tenue de ces assises est un signe de notre volonté commune de faire renaître la confiance mutuelle, après une période des turbulences diplomatiques », a déclaré le ministre Tshibanda qui a ouvert les travaux.

Prenant la parole à son tour le ministre ougandais  des Affaires étrangères Oryem Okelo a affirmé que « l’Ouganda est témoin des efforts que la RDC a fait dans la restauration de la paix et du développement ».

Reconnaissant que, « dans les cinq ans passées, des occasions ont été ratées et il y a beaucoup à faire pour les rattraper », il a souligné que ces travaux permettent de passer en revue tous les accords. « Nous prenons l’engagement, a-t-il rassuré, de nous en occuper. Nous veillons à ce que nous ne puissions pas de déroger notre devoir quand il nous appelle ».

« Nous aurons une lourde responsabilité vis-à-vis de notre postérité si nous ne nous acquittons pas de notre devoir », a conclu le ministre ougandais.

 


Revue de presse congolaise du mardi 26 août 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

La problématique de la révision ou non de la Constitution ne cesse de diviser la classe politique en République démocratique du Congo (RDC). Les journaux, parus ce mardi 26 août 2014 à Kinshasa, ont consacré leurs manchettes à la réunion du Bureau politique de la Majorité présidentielle (MP) tenue lundi 25 août 2014 à Kingakati (une cité isolée de la périphérie Est de la ville de Kinshasa) et présidée par l’Autorité morale de cette plateforme, Joseph Kabila, président de la République.

Le Potentiel, qui titre à la Une « La Majorité à Kingakati, vers la 4ème République », constate que  le Mouvement social pour le renouveau (MSR) était « isolé suite au coup de gueule dans sa déclaration du 12 août 2014 ».

« La MP travaille sur un projet de Constitution censé, selon elle, ouvrir la voie à l’émergence d’une 4ème République, totalement démarquée de celle qui s’est créée avec la dynamique du dialogue inter congolais de Sun City en Afrique du Sud. La Majorité assume son choix. A Kingakati, elle s’est donné les moyens pour le réaliser », constate-t-il.

« Tout comme le MSR, quiconque se hasarderait de se mettre au travers de ce projet au sein de la Majorité, ne risque-t-il pas de se mettre en quarantaine ? », s’interroge le journal.

Il estime que « la quatrième République s’annonce donc avec son lot d’espoir que vend la Majorité, mais aussi d’inquiétude sur un éventuel saut dans le vide, avec ce que cela comporte d’inconnue et de surprises agréables et désagréables ».

Deux camps se dessinent

« KINGAKATI : Pro et antirévisionnistes donnent de la voix ! », rapporte à la Une Forum des As qui constate que « les sociétaires de la MP n’ont pas dégagé de consensus sur l’épineuse question de la révision constitutionnelle ».

De l’avis du journal, « deux camps se sont nettement dessinés. D’un côté, les pro-révisions et de l’autre les antirévisionnistes dont le porte-étendard se trouve être le MSR ».

« Que va-t-il se passer ? Se dirigerait-on vers un schisme au sein de la Majorité ? D’autant que la contradiction porte sur un aspect déterminant quant au devenir politique de la Majorité et de son autorité morale », s’interroge-t-il.

Dans le même registre, La Prospérité renchérit « Révision Constitutionnelle : Majorité, deux blocs opposés à Kingakati ! »

« Le camp farouchement opposé à la révision constitutionnelle estime qu’il est possible de conserver le pouvoir, en respectant le cadre institutionnel  actuel. Devant trancher, Joseph Kabila se serait montré proche des révisionnistes », note le quotidien.

La Prospérité note qu’« alors que tout le monde attendait qu’il s’exprime pour mettre fin à la polémique, le Chef de l’Etat aurait clairement affirmé qu’il avait déjà levé l’option,  lors de la dernière réunion de Kingakati, le 20  mars 2014 où il avait  clairement déclaré qu’il n’y aurait  pas de Dauphin,  en 2016 ».

« Comme pour dire que la voie  serait ainsi balisée pour la mise en œuvre de  la révision constitutionnelle, y compris pour des   dispositions verrouillées dont celles de   l’article 220, soit par le Congrès, soit par le référendum », ajoute le journal.

Il croit savoir que « la RDC va bientôt entrer  dans une zone de turbulence dans sa classe politique où les alliances vont se faire et se défaire. Et  si jamais le Gouvernement de cohésion s’invitait dans cette fameuse zone, les mécontents n’auront pas du mal à se positionner dans un camp comme dans l’autre ».


Revue de presse congolaise du vendredi 22 août 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

A la Une, Le Potentiel annonce : « Maladie inconnue à l’Equateur : la psychose s’amplifie ».

Dans ses colonnes le journal indique qu’il s’agit « d’une maladie d’origine inconnue qui endeuille les populations du secteur de Djera situé non loin de Boende dans la province de l’Equateur ».

« Une maladie inconnue et mystérieuse a déjà fait 70 morts, selon l’agence britannique Reuters, citant une source de l’Organisation mondiale de la santé, OMS », rapporte-t-il

 Pour Le journal, c’est une « survenance malheureuse qui coïncide avec l’apparition de la fièvre hémorragique d’Ebola dans quelques pays d’Afrique de l’Ouest assortie d’ores et déjà d’un millier de morts ».

 Il relève que « l’OMS appelle, sous réserve des résultats d’analyse des échantillons aux laboratoires, à ne pas tirer des conclusions hâtives ». « Pas suffisant pour empêcher la psychose ! », estime Le Potentiel.

S’exclamant : « Fraude à la CENI !», Forum des As note qu’« au nombre des manquements graves enregistrés à la Centrale électorale congolaise, on cite +le vol et ou vente du matériel, le détournement des fonds, la production frauduleuse des cartes d’électeur…+ ».

« C’est ce qui a poussé la Commission électorale nationale indépendante à révoquer  96 cadres et agents », rapporte-t-il.

De l’avis du journal, « même si aucune liste n’a été communiquée à ce sujet, les personnes concernées par cette mesure ne font plus du tout partie, à dater du jeudi 21 août 2014, de la Centrale électorale congolaise ».

« Mais, que faut-il concrètement entendre par +fautes lourdes et manquements graves? + », s’interroge-t-il.

Forum des As croit savoir que « lorsque l’Opposition exige le départ du président de la CENI, ce dernier ne ménagera aucun effort pour mettre toutes les chances de son côté et ainsi échapper à cette vindicte politique ».

Il pense que, « pour avoir déjà dirigé la Commission électorale en 2006-2007, l’abbé Apollinaire Malumalu, dont on connaît la posture consistant à rester de marbre face à toutes les critiques, ne devrait pas faire des réclamations de l’Opposition, une mer à boire ».

Dans un autre registre, La Prospérité titre : « Halte au faux débat sur la révision constitutionnelle : Dialogue, Odéric Nyembo parle d’une nouvelle Transition ! »

Le quotidien indique que « face à la bataille sans merci à laquelle  se livrent la Majorité et l’Udps pour l’impérium, il se développe un discours de type nouveau élaboré et soutenu, avec brio, par Nyembo Odéric, président de l’Alliance Nationale pour la République (ANR) ».

 De son point de vue, « c’est la thèse de la +crise de légitimité sur fond de vide juridique+ ». Et d’ajouter que « l’ex-ministre de la Coopération du Gouvernement Tshisekedi issu de la CNS, équipe dite des vertébrés, part du principe universellement reconnu selon lequel, la fraude corrompt tout ».

La Prospérité constate que « contrairement à Monseigneur Laurent Monsengwo qui, lui,  avait réclamé  à une certaine époque,  la vérité des urnes, Odéric  Nyembo s’interdit, pour sa part, d’accorder le moindre crédit à toutes les Institutions nées de ces élections ».

A en croire le journal qui cite Odéric  Nyembo,  « une transition pourrait être  instituée à l’issue du dialogue politique  sans exclusive ». « Ce serait là, l’unique manière d’appliquer la logique  de la  table rase  prévue, selon lui, dans les prescrits de  l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et de  la résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l’Onu », rapporte-t-il.


Revue de presse congolaise du jeudi 21 août 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

Deux principaux sujets sont au menu des journaux parus jeudi 21 août 2014 à Kinshasa. On note la commémoration du jubilé d’or du Parti lumumbiste unifié (PALU) et la déclaration du député national Clément Kanku qui compte déposer, à l’Assemblée nationale, une proposition de loi sur le statut des anciens Présidents de la République.

Le Potentiel constate qu’à l’occasion des activités prévues pour commémorer ses 50 ans, « Le Parti lumumbiste unifié (Palu) se remet en cause ».

Selon le journal, « le Palu pense revisiter son programme de société et des séances idéologiques animées par ses cadres et d’autres personnalités scientifiques vont aider au réarmement des militants en vue des échéances à venir ».

Il rapporte que « le Palu promet, pendant cette période, d’évaluer des alliances qui le lient, dont la plus importante et la plus récente est celle qu’il continue d’entretenir avec la Majorité présidentielle (MP) ».

Pour Le Potentiel, « le Palu s’inscrit désormais dans la logique de faire l’état des lieux de son parcours comme parti politique, en remettant aussi en cause les 55 ans de lutte de son leader Antoine Gizenga ».

Sur le même sujet, Forum des As titre : « PALU, Anuarite… des cinquantenaires qui interpellent ».

Le quotidien note que « 2014, année jubilaire pour le Parti lumumbiste unifié (PALU), 2014, année jubilaire aussi pour les Catholiques de la RD Congo qui célèbrent les 50 ans du martyr de la +Bienheureuse+ Anuarite Nengapeta Marie-Clémentine ».

« Deux grandes manifs dignes de mémoire nationale, malheureusement non entretenues », s’inquièteForum des As.

Il rappelle que « c’est donc le Palu, ce vieux parti politique d’idéologie nationaliste de gauche, qui avait donné le ton d’une Opposition radicale au régime néo-colonialiste ».

« Cependant, poursuit-il, il est notoirement constaté que ces deux grands événements échappent à la mémoire collective des Congolais. Pourtant, la création du Palu et la mort de la Bse Anuarite devraient sortir des sphères politique et religieuse pour participer à la culture du pays ».

Forum des As pense  que, « s’il est admis qu’il n’existe pas de peuple sans culture, alors il est grand temps d’entretenir les différents patrimoines historiques nationaux, dignes de mémoire collective ».

Dans un autre registre, La Prospérité s’exclame : « Avec un Projet de loi portant Statut d’Anciens Chefs d’Etat : Opposition, Clément Kanku offre des garanties ! »

« Clément Kanku s’est opposé farouchement à la question fondamentale de la révision constitutionnelle. Il accuse la majorité actuelle de vouloir se lancer encore dans une entreprise pour empêcher que l’alternance tant souhaitée, ne s’opère, tout en privant ainsi  au Congo une passation de pouvoir démocratique et pacifique pour la première fois,  depuis que ce pays existe », rapporte le tabloïde.

La Prospérité ajoute que, « pour favoriser l’alternance en douceur, le député Kanku envisage de déposer, dès la session prochaine, une proposition de loi à l’Assemblée nationale sur le statut des anciens Présidents de la République afin de leur garantir la sécurité, les revenus ainsi que tous les  autres avantages liés aux services rendus à la nation ».

« Kanku Clément pense que, seul, Joseph Kabila peut mettre fin au suspense ». « Aussi, lui demande-t-il de fixer l’opinion une fois pour toutes,  sur +la confusion+ créée par sa famille politique, et de ne pas céder aux sollicitations mercantiles de certains membres de sa majorité qui, pour conserver leurs privilèges personnels, sont prêts à hypothéquer l’avenir de tout un peuple+ », poursuit-il.

« Mais, en attendant, note La Prospérité, le MR et son Président continuent à croire que l’organisation d’un dialogue franc et sincère entre forces politiques tombe à point nommé afin d’épargner la RDC d’une crise politique aux conséquences imprévisibles ».


Colombes blanches ou vautours masqués ?

Un agent de Police routière interpelle un conducteur sur le Bvd du 30 juin, à Kinshasa
Un agent de la police routière interpelle un conducteur sur le bd du 30 juin, à Kinshasa

Dirigeants politiques suspectés, hommes d’affaires peu scrupuleux, citoyens rançonnés… La corruption. C’est encore elle qui nous préoccupe ce jour. C’est de cela que je veux parler. Car, ce vice, cette antivaleur enracinée dans le quotidien social,  on en a parlé. Mais, ce fléau a la peau dure comme celle d’un caïman. 

La lutte contre la corruption est loin d’être gagnée dans les pays d’Afrique subsaharienne. Pire encore, en République démocratique du Congo (RDC), nul ne peut s’engager sur la voie du combat contre la corruption et en sortir indemne. On essuie des menaces de toutes parts, au risque d’y laisser des plumes.

Des faits saillants

« Quand un policier m’ordonne de m’arrêter, dit un conducteur de taxi-bus, j’envoie le receveur lui remettre les documents du véhicule avec quelques billets de banque. Le policier remet alors les papiers et dit : « +On est ensemble+. »

Un autre habitant de Kinshasa renseigne qu’« à la fin d’un mois, j’étais en retard pour payer ma facture d’électricité. Un agent de la Société nationale d’électricité est venu chez moi pour couper le courant. Nous avons négocié, je lui ai donné 2 000 francs congolais, il a déchiré l’avis de coupure ».

Un jour, un agent de la Regideso s’amène chez moi avec un avis de coupure d’eau entre ses mains et me le brandit. Comme je ne pouvais pas supporter cette coupure inattendue d’eau, alors que j’avais des arriérés, j’ai sollicité l’indulgence de l’agent en lui demandant si  je pouvais passer le lendemain au bureau  pour payer.

 » Pour aujourd’hui, je vais procéder à la coupure et quand vous irez au bureau, non seulement vous payerez les factures non payées mais aussi, les indemnités « , me lance l’agent plus que sérieux.   » Ou si tu veux, tu me libères « , ajoute-t-il après m’avoir observé quelques minutes.

Je sors de ma poche 1000 francs congolais, l’équivalent d’un dollar américain, et lui glisse dans la main. Tout souriant, non seulement l’homme renonce à la coupure, mais il me fait encore une proposition :  » Nous avons une technique qui consiste à réduire à 70 %, le comptage de la consommation mensuelle d’eau. Je peux le faire pour vous, moyennant 15 dollars américains. Désormais, votre compteur indiquera moins que ce que vous avez consommé « .

Ces petites scènes de corruption ordinaire sont assez éloquentes pour nous édifier sur les méfaits de ce grand fléau qui gangrène notre société.

Alors, on se dit : tout le monde le fait, pourquoi pas moi ?

Dans notre pays, les effets de la corruption sont visibles. Plus que visibles, ils sont néfastes. Qu’il s’agisse de la «grande » ou de la « petite » corruption, elle avilit l’homme congolais. Et les pauvres sont les premières victimes. Sinon, comment comprendre que le beau-frère du chauffeur de la copine d’un ministre construise, en seulement six mois, un immeuble de trois niveaux ! Dire qu’il est en chômage depuis tout ce temps ne fait qu’étonner.

Finalement, nous vivons une époque de « retour en arrière ». Malgré une mobilisation de plus en plus forte, la lutte est loin d’être gagnée. Avec des changements intempestifs des régimes, dans beaucoup d’Etats, les méthodes ont simplement changé. Mais le contenu, lui, demeure le même.

On le sait. Les premiers jalons de lutte contre la corruption ont été posés dans les années 1990, avec la création de Transparency International. Et plus tard, parallèlement avec des ONG comme Human Rights Watch ou Global Witness, dont le but est de combattre l’opacité des transactions financières liées à l’exploitation des ressources naturelles.

Mais, comme s’est interrogé Jeune Afrique en 2009, ces ONG, sont-elles des colombes blanches ou des vautours masqués ? Affaire à suivre.


Le Mystère de la Terre creuse

Image web
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La Terre serait-elle creuse ? Cette hypothèse semble absurde a priori pour le commun des mortels et elle est rejetée par la communauté scientifique. Elle s’appuie pourtant sur de nombreux récits de voyageurs. Beaucoup étaient des gens réputés, loin d’être des fous ou des personnes cherchant à se faire de la publicité. Bien au contraire, cela les a souvent desservi, voire a ruiné leur santé ou leur carrière ! A vous de juger.

 Il existe de nombreux récits et témoignages de l’existence d’une Terre à l’intérieur de la Terre depuis le début des temps. Si les récits anciens pouvaient être pris pour des légendes transmises par voie orale puis, plus tard, par écrit par les civilisations passées, il existe aussi des rapports récents faits par des aventuriers, des scientifiques, des militaires ou des pilotes sérieux ayant découvert accidentellement une autre Terre.

 L’étrange histoire de l’Amiral Richard E. Byrd

Parmi tous les récits spectaculaires évoquant la théorie de la Terre Creuse, j’ai choisi de vous présenter celle de l’amiral Richard E. Byrd de l’armée des Etats-Unis d’Amérique car elle est spectaculaire et exemplaire à plusieurs titres.

En effet, l’amiral Richard E. Byrd est un héros reconnu aux U.S.A. Il s’illustra pendant les deux guerres mondiales. Sa volonté mais aussi son courage firent l’unanimité. Il ne recula pas devant le risque de briser sa carrière et de passer pour un farfelu auprès de ses contemporains en défendant l’idée de la Terre creuse.

De plus, ce brillant militaire n’avait rien à gagner, mais tout à perdre à défendre cette hypothèse qui était une réalité pour lui comme vous allez le constater !

 Suite à ses brillants états de service et à ses exploits pendant la Première guerre mondiale, en 1924, on confia à Richard E. Byrd le commandement d’un détachement d’aviation navale ayant pour mission d’explorer le Groenland.

Grâce à sa connaissance de cette région, il décida de pousser plus loin et de tenter, pour la première fois dans l’histoire, de survoler le pôle Nord. Ce fut le début d’une des aventures les plus extraordinaires du XXème siècle !

 Un paysage verdoyant au Pôle Nord !

Le 9 mai 1926, il décolle de King’s Bay dans un Fokker 3, un avion de type monoplace. Richard E. Byrd va aller de surprise en surprise ! Tandis qu’il survole le pôle Nord, tout à coup, ses instruments de bord semblent pris de folie et n’indiquent plus aucune direction ni aucune position !

 Encore plus surprenant : au bout d’un moment, tandis que cet excellent pilote a repris le contrôle de son appareil, il s’aperçoit, qu’alors qu’il s’attendait à survoler des icebergs, il se retrouve à admirer un océan calme. En regardant vers l’horizon, au lieu de paysages blancs, désertiques et glacés, il aperçoit au loin une prairie verdoyante et des montagnes !

 A son retour aux Etats-Unis, il est accueilli en héros. Il est nommé contre-amiral et reçoit une médaille d’honneur du Congrès Américain. Cependant l’enthousiasme soulevé par son exploit laisse vite place à l’incrédulité, voire à la moquerie, quand il décrit ce qu’il a vu !

Ses propos stupéfiants furent cependant éclipsés par son exploit de pilote. On fait très peu attention à ses propos qui sont en complète contradiction avec la vérité géographique officielle de l’époque, et même d’aujourd’hui.

Les pôles sont toujours considérés comme d’immenses étendues glacées et désertiques balayées par des vents terribles, sous des températures extrêmes.

Une autre surprise l’attend au Pôle Sud

 Le temps et les railleries ne changent rien au récit du contre-amiral E. Byrd qui persiste et signe dans ses déclarations au risque de mettre en danger sa carrière, sa réputation et ses confortables revenus de haut gradé !

 A tel point qu’il décide, en 1928, de solliciter des fonds pour une expédition mais cette fois, en Antarctique, au pôle Sud.

Il rencontre un vif succès et réussit à collecter près de 400.000 dollars, une somme considérable à l’époque, dont des dons énormes de personnalités très riches et connues comme John D. Rockefeller et Henri Ford !

Le 29 novembre 1929, il décolle dans son avion flambant neuf, de la mer de Ross, baie située sur les côtes antarctiques dans l’océan austral. Il part d’une base qu’il appellera « Little America » ou Petite Amérique.

Il revint en 1933 avec un incroyable reportage filmé sur une vallée verdoyante à l’endroit où l’on situe habituellement le pôle Sud, qui est officiellement aussi considéré, comme le pôle Nord, comme une immense étendue froide et désertique. Richard E. Byrd déclarera y avoir aperçu d’étranges animaux !

L’étrange disparition d’un film  

Etrangement, ce film disparut après avoir été projeté pendant quelques jours dans les salles de cinéma de New York durant les Actualités qui précédaient à l’époque la diffusion du film principal ! De nombreux témoignages seront d’ailleurs recueillis de la part de personnes ayant vu ce film à l’époque !

L’étrange mutisme du contre-Amiral Byrd !

Après son expédition, Richard E. Byrd rencontra le même scepticisme que la première fois mais le gouvernement ne l’empêcha pas de parler, convaincu que le grand public ne croirait pas à son étrange histoire. Ce qui fut le cas !

Jusqu’à la Seconde guerre mondiale, le contre-amiral continua ses expéditions polaires et en devint un des spécialistes mondialement reconnus. Si bien que, pendant la guerre, il est nommé chef des opérations navales !

Le nouveau programme dont il avait la responsabilité du nom d’ « Operation High Jump » ou Opération Grand Saut (dans l’inconnu ?) consistait à établir des cartes topographiques des deux pôles.

Le 19 février 1947, il partit pour un vol qui dura sept heures au-dessus de l’Arctique (pôle Nord). Mais, à son retour, lui qui avait l’habitude de s’exprimer longuement dans la presse fut sommé de se taire par ses supérieurs. De même, ses carnets de vol lui furent confisqués !

Le carnet de vol du contre-amiral Richard E. Byrd réapparut dans le livre « The Hollow Earth Enigma » ou L’Enigme de la Terre Creuse de l’écrivain Alec Maclellan qui parut en 1999.

Des révélations stupéfiantes

Il serait trop long de raconter en détail tout le récit fait par le contre-amiral et piloté émérite, qui plus est héros national américain, Richard E. Byrd. Je vais me contenter de vous en narrer les grandes lignes.

Comme pour sa première expédition au pôle Nord, ses instruments commencent par perdre… le Nord ! Lui et son copilote sont obligés de naviguer à vue pendant une grande partie de l’expédition.

 Ils abordent une région où il n’y a pas une trace de glace mais des paysages verdoyants et des montagnes. Ils remarqueront aussi de nombreuses forêts tandis que leurs instruments de bord continuent à osciller dans tous les sens !

Ils aperçoivent des animaux qu’ils pensent d’abord être des éléphants mais qui se révéleront être des mammouths !

Plus étrange encore, ils sont en vue d’une cité tandis que des appareils volants en forme de disques les entourent mais sans manifester d’agressivité !

 Le moteur de l’avion s’arrête alors mais au lieu de tomber et de s’écraser au sol, il flotte sans bruit dans le ciel comme s’il était porté par un filet magnétique invisible et puissant qui l’amène en douceur au sol.

Ici s’arrête le journal de bord officiel. Richard E. Byrd écrira le reste de mémoire. Ses révélations sont stupéfiantes mais trop nombreuses pour être résumées ici.

Ce récit est un des plus typiques d’une longue liste qui semble attester l’existence d’une Terre à l’intérieur de la Terre avec des accès par les pôles. Mais, comme je vous l’ai dit, à vous de juger et de vous documenter si vous voulez en savoir plus sur le mystère de la Terre Creuse !


Revue de presse congolaise du mercredi 20 août 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité en République démocratique du Congo (RDC) est alimentée par divers sujets dans les colonnes des journaux parus mercredi 20 août 2014 à Kinshasa. Il s’agit, notamment, de la problématique de délocalisation de la MONUSCO à l’Est du pays, de l’éventualité d’un nouveau Dialogue politique et du mystère autour de l’état de santé d’Etienne Tshisekedi. 

Le Potentiel, qui constate une certaine « concentration de la Monusco dans l’Est du pays », y voit « un schéma déjà tracé depuis des lustres, à savoir la balkanisation de la RDC ». Il souhaite que « la vigilance s’impose pour ne pas en arriver là ».

Le journal rappelle que « la Monusco, Monuc à sa création, est née de l’Accord de Lusaka conclu en 1999 entre le gouvernement de la RDC et les groupes rebelles qui occupaient chacun une portion du pays ».

De son point de vue, « à ce jour,  la Monusco peine, malgré tous les moyens mis à disposition, à pacifier réellement la partie Est de la RDC ».

Le Potentiel rapporte aussi que certains sceptiques voient dans cette délocalisation de la Monusco, « une démarche de l’Onu qui procéderait d’un émiettement à petit feu du rôle de l’Etat congolais dans l’Est ; ils soupçonnent la Monusco de   se substituer à l’Etat congolais ».

Selon le journal, « Il faut donc craindre la mise à l’écart progressive de l’Etat congolais jusqu’à son effacement de l’imaginaire collectif des citoyens congolais, obligés avec le temps d’assimiler l’autorité de l’Etat à la Monusco plutôt qu’à l’Etat congolais ».

La Prospérité s’exclame : « Discrétion totale : Tshisekedi très recherché à Bruxelles ! ». Le journal se demande : « Où est logé Etienne Tshisekedi à Bruxelles ? Fréquente-t-il un hôpital ? Se fait-il consulter dans des cabinets privés ? A-t-il été hospitalisé à sa descente d’avion ? »

Ce sont autant des questions que La Prospérité se pose avant d’affirmer que « les Congolais de la diaspora, les combattants de l’Udps,  en tête, cherchent à percer le mystère, jusque-là sans succès ».

« Pour calmer l’inquiétude grandissante des +combattants+, Félix Tshisekedi a annoncé une prochaine rencontre avec la diaspora », relève le quotidien. Mais, souligne-t-il, « la rencontre annoncée n’aura pas lieu avant la fin du mois d’août en cours ; le temps  pour Tshisekedi de se tenir droit dans ses bottes ».

Dans un autre registre, Forum des As note « Un énième Dialogue… de trop ».

Le tabloïde constate qu’ « en plus de la cacophonie autour du projet de révision constitutionnelle, l’éventualité d’un nouveau débat politique s’invite au débat ».

« Il semble même que cette piste a été évoquée récemment à Washington, très loin des frontières nationales. Un dialogue coûte que coûte. Ce qui n’est pas en soi une si mauvaise chose en politique », avoue-t-il.

Forum des As souligne cependant que, « dans le contexte actuel du pays, le dialogue Majorité présidentiel-Opposition politique-Forces vives, suscite bien des questions ».

« Un dialogue pour quel objectif ? Dialoguer pour apurer quels arriérés ? Quels sont les termes de référence de ce dialogue tant réclamé par nombre de ténors de l’anti-pouvoir ? », s’interroge-t-il « à l’infini, sans aucune réponse exacte ».

Forum des As rappelle qu’ « on l’a expérimenté pendant les différentes révolutions de palais sous Mobutu. Palais de marbre I et II, Concertations politiques du Palais du peuple, puis récemment les Concertations nationales ».

Pour le quotidien, « la leçon à tirer de ces différentes rencontres, c’est que les vrais problèmes du pays ont été sacrifiés au profit des récompenses politiques ».

« Doit-on refaire la même chose aujourd’hui ? », se demande-t-il encore. Et de répondre :  « C’est possible, si l’objectif est de satisfaire les intérêts égoïstes et partisans de certains acteurs politiques ».

« Dans tous les cas, rien ne justifie l’opportunité d’un autre dialogue politique, au moment où le gouvernail est dirigé vers l’horizon 2016 », conclut Forum des As.


A qui veut savoir : vivez votre propre vie !

A qui veut savoir: Vivez votre propre vie !

S’il est important de demander les conseils de personnes ayant réussi ou d’experts en développement personnel, il ne faut surtout pas faire un «copier/coller» de ces modèles en les appliquant tels quels. Cette erreur très répandue explique souvent pourquoi beaucoup de gens ne réussissent pas à atteindre leurs objectifs. Aussi, pour vraiment connaître le bonheur, ne vivez pas la vie de quelqu’un d’autre, mais la vôtre !

Prenez la vie comme un grand voyage avec, chaque jour, une étape différente à franchir. Même si vous ne connaissez pas votre avenir, vous ne devez jamais douter de vous et toujours aller de l’avant avec des objectifs clairs et précis.

Vous devez avoir ces buts tous les jours en tête et faire régulièrement, voire quotidiennement, quelque chose pour arriver à vivre l’existence de vos rêves.

Vous pouvez toujours vous améliorer

Quels que soient votre situation présente et le niveau de difficulté que vous connaissez actuellement, vous pouvez toujours vous améliorer.

Ne vous comparez jamais aux autres et ne copiez pas systématiquement ceux qui réussissent, car chacun a son propre parcours et son propre chemin à suivre.

Vous pouvez certes vous inspirer de la vie des personnalités dans tous les domaines et suivre leurs conseils… mais toujours à votre façon.

Evitez l’erreur que font beaucoup de personnes de se contenter de faire un « copier/coller » des conseils qu’on leur donne ou dont ils prennent connaissance par les médias, leurs lectures ou les personnes qu’elles rencontrent. Aucune vie ne ressemble à une autre et celles qu’ont vécu les personnes qui peuvent vous inspirer sont uniques… comme la vôtre !

Vous pouvez faire une liste des personnages historiques que vous admirez et qui vous inspirent. Ce peut être la source d’une réflexion très intéressante autour de vos propres valeurs.

Vous pourrez alors profiter et utiliser les conseils de vos personnalités célèbres préférées. Cependant, faites-le toujours à votre façon… en restant vous-même !

N’imitez que vous-même et essayez de vous améliorer en permanence, mais à votre rythme et à votre manière. Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour changer votre situation, même si ce n’est qu’une chose par jour !

Tenez compte de votre humeur du moment

Tenez compte du fait que chaque jour de votre vie est un jour différent. Parfois, vous vous levez en forme et avec enthousiasme. D’autres fois, vous avez le réveil difficile et vous vous réveillez la tête pleine de préoccupations !

Tout change tout le temps. Rien n’est permanent. Le temps passe. Les événements se succèdent dans votre existence, les uns favorables, les autres plus difficiles à assumer. Les gens autour de vous changent, les mœurs évoluent, les modes se succèdent…

Il n’y a donc aucune raison que vous ne soyez pas, vous aussi, en perpétuel changement ! Il faut donc adapter la tâche que vous vous fixez chaque jour à votre humeur et à votre forme physique du moment !

Ne vous surmenez pas les jours où vous n’êtes pas en forme. Mais agissez au maximum de vos possibilités les jours où vous êtes plein d’énergie, d’enthousiasme et de force. Profitez-en, alors, pour vous renforcer.

A l’impossible nul n’est tenu… mais à faire de son mieux et son maximum, oui ! Cela doit devenir votre leitmotiv ! Toujours à votre manière et à votre rythme.

La meilleure façon de vivre sa vie

Il existe cependant une façon de faire de son mieux, c’est d’être en bonne forme et avoir un mental d’acier en permanence. De cette manière, non seulement vous ferez de votre mieux mais vous arriverez plus rapidement à réaliser vos rêves, à vous enrichir, à connaître le bonheur.

Pour cela, il faut respecter les « quatre piliers d’une vie heureuse »: pratiquer régulièrement une activité physique, avoir une alimentation équilibrée, utiliser la pensée positive, avoir des projets en cours de réalisation.

Si vous vous conformez à ces « quatre piliers d’une vie heureuse » à votre façon, vous arriverez progressivement à renforcer votre corps et votre esprit. Qui plus est, vous arriverez à mener rapidement la vie dont vous rêvez.  Aussi, dès que possible, pratiquez à votre manière ces Quatre piliers d’une vie heureuse.

Même si vous n’avez aucune idée à l’heure actuelle de la façon dont vous les mettrez en pratique, demandez-vous d’abord comment vous pourriez le faire.

Il ne faudra pas longtemps avant que de nombreuses idées vous inspirent. Vous compléterez vos recherches par des investigations sur Internet, dans les journaux, dans les livres… Vous trouverez ainsi, peu à peu, votre propre voie.


Revue de presse congolaise du mardi 19 août 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

Divers sujets au menu des journaux parus, mardi 19 août 2014 à Kinshasa.

Le Potentiel rassure qu’ « au sein de la Majorité présidentielle (MP), le principe d’un débat interne sur la révision constitutionnelle  est acquis ».

Selon le journal, « une réunion serait projetée dans les tout prochains autour de l’autorité de la MP, Joseph Kabila, pour fédérer davantage les énergies en vue d’affronter en ordre serré les enjeux à venir ».

« L’on ne sait pas à ce moment prédire exactement les principales recommandations qui sortiront de cette rencontre », précise-t-il.

Pour Le Potentiel, « le plus important est qu’avec cette rencontre, le chef de l’Etat aura l’occasion de se prononcer enfin sur la révision de la Constitution et, éventuellement, la grande échéance de 2016, prévue pour les élections législatives et présidentielle ».

Forum des As qui constate une « controverse autour du calendrier électoral », estime que « la session de septembre au Parlement  s’annonce houleuse».

Le quotidien relève qu’au-delà des questions budgétaires, cette session ordinaire de septembre devra également aborder « le projet de loi portant révision de la Constitution et le projet de réforme de la loi électorale, deux sujets à proportions inégales ayant défrayé la chronique politique de la première moitié de l’année 2014 en RDC ».

« La classe politique congolaise est entrée en transe à l’aube de la publication, le 26 mai dernier, du projet de calendrier électoral par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) », rappelle Forum des As.

« Cependant, fait-il remarquer, les propositions de la Ceni sont loin, et même très loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique ». « Si le crédit des résultats des élections dépend, en majeure partie, des moyens mis à leur organisation, alors la classe politique congolaise devra lever la bonne option », souhaite Forum des As.

Il estime aussi que « les trois mois constitutionnels de la session de septembre, risqueront de paraître insuffisants pour épuiser toutes les matières au Parlement ».

La Prospérité s’exclame : « Alternance en 2016 : Opposition, Vuemba rejette le dialogue ! »

De son point de vue, La Prospérité indique que Jean-Claude Vuemba, président national du MPCR et Député national, « ne manque pas d’idées, de  mots et d’observations à proposer pour la bonne marche de la République ».

« Sans détour, Vuemba dit que l’Abbé Malumalu, président de la CENI, dont il dénonce l’inféodation à la Majorité au pouvoir doit dégager », rapporte le journal. « Il a voulu piéger le peuple avec son calendrier,  à la fois,  partiel, biaisé, minimaliste et suicidaire », poursuit-il.

A en croire La Prospérité, « Vuemba démontre que dans la nomination des présidents de centre de vote, le président de la Ceni a repris tous ses anciens collaborateurs qui, du reste, avaient, à son avis, mal presté à la défunte Commission Electorale Indépendante (CEI) ».


Journée mondiale de l’aide humanitaire : Le monde a besoin de plus d’aide concrète que des simples mots

Une expulsée de Brazzaville dans le site de Maluku qui attend impatiemment son rapatriement.
Une expulsée de Brazzaville dans le site de Maluku qui attend impatiemment son rapatriement.

La Communauté internationale célèbre ce mardi 19 août 2014, la sixième Journée mondiale de l’aide humanitaire. Cette année, sous le thème « Le monde a davantage besoin de héros humanitaires » l’ONU et ses partenaires humanitaires poursuivent la campagne d’avant-garde dénommée : « Le monde a besoin de plus… », une initiative innovante qui veut que des « mots » soient transformés en « aide concrète ».

Des héros humanitaires dont il est question ici, ce sont des hommes et femmes qui travaillent, parfois au péril de leur vie, pour venir en aide à d’autres personnes qui sont dans le besoin.

« Les agents humanitaires et les membres de leurs familles sont les plus touchés par ces crimes. Mais des millions d’autres personnes en subissent aussi les conséquences », a déclaré le Secrétaire général de l’Onu, Ban-Kimoon, à l’occasion de cette journée.

Il appelle à honorer « ceux qui ont péri en protégeant ceux qui poursuivent leur œuvre, et en appuyant les opérations de secours humanitaires partout dans le monde ».

RDC : l’urgence humanitaire au relèvement des communautés

Depuis des décennies, l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) est le théâtre de nombreuses crises humanitaires. Après l’urgence, malheureusement, « la transition vers le relèvement communautaire ne s’opère pas, faute de de financement et de capacité de résilience des communautés« , précise le Programme des Nations Unies pour le développement en RDC (PNUD-Rdc).

Selon le Bureau de coordination aux affaires humanitaires des Nations Unies en RDC (OCHA-RDC), des milliers de personnes continuent de se déplacer suite à l’insécurité observée la semaine dernière dans certaines zones des territoires de Walikale et Lubero (Nord-Kivu).

OCHA indique aussi que dans le Territoire de Lubero (Sud-Kivu), « de récents déplacements sont notifiés dans la zone de Njiapanda et de Vuyinga (nord-ouest de la ville de Butembo) en provenance des villages de Gomora et Bilulu, affectés par des affrontements entre les groupes armés Nduma Defense of Congo (NDC) et Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ».

Pour Sylvestre Ntumba Mudingayi, chargé de l’information adjoint à OCHA, « aucune estimation du nombre de ces déplacés n’est encore disponible ». Toutefois, il assure que « les acteurs humanitaires continuent à suivre l’évolution du contexte sécuritaire de la zone en vue de planifier une mission d’évaluation des besoins ».

L’agence onusienne en Rdc rapporte également que, les mouvements de retour des déplacés au Nord de Béni (Province Orientale), se poursuivent « dans les localités situées sur l’axe Mbau-Kamango » (nord-est de Beni).

« En outre, près de 1 950 ménages retournés (chiffres à confirmer) sont répartis sur les localités de Mamundioma, Sulungwe, Kisiki, Maibwe, Mukoko et Kiusikivu, au nord-est », a dit Ntumba Mudingayi.

Il relève que l’ONG World Vision International (WVI) entreprend depuis le 7 août une évaluation multisectorielle de la situation de ces retournés en termes de sécurité alimentaire et de protection.

 Au moins 832 millions USA nécessaires pour aider des personnes vulnérables

La Communauté humanitaire avait lancé un appel, au début de l’année en cours,  de 832 millions de dollars américains pour venir en aide à environ 4,7 millions de personnes vulnérables en RD Congo. Notamment, des centaines de millions de personnes affectées par la crise sécuritaire dans la partie Est du pays.

L’occasion faisant le larron, OCHA a prévu cette année, les célébrations dans les différentes Provinces du pays.

 Le but de cette journée, rappelle-t-on, est de « mettre en avant les besoins et défis humanitaires actuels, et en particulier, les bénéficiaires au nom desquels les humanitaires font ce travail ».

Sous la coordination des Nations Unies au début de l’année 2014, la Communauté internationale avait lancé un appel global de 12,9 milliards de dollars pour venir en aide à plus de 52 millions de personnes réparties dans 17 pays touchés par la crise humanitaire. Et la moitié de cette somme était consacrée à la crise syrienne.

La Journée mondiale de l’aide humanitaire est donc, l’occasion de rendre hommage à ceux qui font face au danger et à l’adversité pour aider les autres.

L’Assemblée générale de l’Onu avait choisi la date du 19 août en mémoire de l’attentat à la bombe contre l’hôtel Canal à Bagdhad qui avait entrainé la mort de 22 personnes parmi lesquelles, le représentant spécial au Secrétaire général des Nations Unies, Sergio Vieira de Mello.

 C’est pour cette raison que la première Journée mondiale de l’Aide humanitaire, célébrée le 19 août 2009 était dédiée à la mémoire de tous ceux  et celles qui ont perdu leur vie, alors qu’ils étaient engagés dans une opération humanitaire à une époque où ce travail devient de plus en plus dangereux.