Stanislas NTAMBWE

Revue de presse congolaise de jeudi 04 septembre 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

« Révision constitutionnelle : le non de la Société civile », ainsi titre Le Potentiel. Il estime que « si la démocratie rime avec la majorité, les révisionnistes devraient faire profil bas et se plier à la voix du souverain primaire qui, à travers les structures qui le représentent, s’est déjà opposé à ce projet +démocraticide+».

Le journal constate qu’ « après les partis politiques de l’Opposition et ceux de la majorité au pouvoir (MP), c’est au tour de la société civile de la RDC de se prononcer sur cette question, à l’occasion de l’atelier qu’elle a organisé le 3 septembre 2014 en rapport avec la campagne pour la démocratie en RDC ».

Le Potentiel rapporte qu’ « au-delà des arguments avancés en faveur de la révision constitutionnelle, les motivations profondes de celle-ci sont à chercher dans l’instinct de survie des animateurs des institutions publiques sacrifiant ainsi les valeurs démocratiques et de l’Etat de droit auxquelles le peuple congolais est fermement attaché et pour lesquelles il a consenti énormément de sacrifices ».

Pour la Société civile de la RDC, le référendum populaire relatif au sujet est « inopportun », dans la mesure où « le référendum pose des difficultés quant à la capacité du peuple à se prononcer en connaissance de cause, notamment au vu des éléments qui lui sont fournis à cette fin ».

« Souvent, la manière dont la question est élaborée en matière de référendum, est entourée d’une certaine ambiguïté. Elle ne permet pas à ceux appelés à se prononcer de saisir les vrais enjeux. Tout se réduit, en définitive, à une sorte de plébiscite », poursuit-elle.

Forum des As renchérit« Révision constitutionnelle : la Société civile dit non » et rapporte que « les Ong décident de mobiliser la population contre toute tentative de révision de la Constitution ». Estimant que « le décor est ainsi planté et que la session parlementaire de septembre s’annonce d’ores et déjà très mouvementée ».

Le journal pense que « ça commence à en faire beaucoup ». Car, constate-t-il, « l’Opposition dans toutes ses tendances ou presque, s’est déjà prononcée contre la révision constitutionnelle ».

 « Au sein de la Majorité il y a comme une fissure. Ici, la dissonance est bien réelle. Avec notamment un parti, et non le moindre, le MSR, la deuxième force parlementaire, qui s’est déjà prononcé contre la révision constitutionnelle et a maintenu jusqu’ici sa position », explique Forum des As.

Dans le même registre, La Prospérité s’interroge « va-t-on assister à un bras de fer entre la Majorité, d’un côté, et l’Opposition et Société Civile, de l’autre ? »

De l’avis du journal, « apparemment, les choses vont dans le sens d’un durcissement de ton ».  « Mais, souhaite-t-il, les Députés et Sénateurs, destinataires patentés de ces recommandations, devront, eux, avec un minimum de concentration, s’y appesantir, pour que ce débat, longtemps engagé dans l’informel, prenne, enfin, l’ascenseur, pour rejoindre le desk de  dossiers brûlants, dès l’ouverture de la session de septembre 2014 ».

Il note aussi qu’« en pleine campagne pour la démocratie en RDC, la Société civile n’entend point reculer, ni  renâcler sur les voies et moyens de se rendre utiles, pour contrer toute avancée dans le sens contraire ».


Revue de presse congolaise du mercredi 03 septembre 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

L’actualité de ce mercredi 03 septembre 2014 en République démocratique du Congo (RDC), est perçue diversement dans les journaux paraissant à Kinshasa.

Le Potentiel titre à la Une : « Kabila, autorité morale de la République ». Il note que « durant le règne de Joseph Kabila, le pays a négocié des réformes courageuses  dans divers domaines ».

« Aujourd’hui, il s’agit de protéger tous ces acquis en gérant de manière responsable ce grand tournant, hors de toute pression », estime le journal. « Ce qui hisserait le chef de l’Etat au rang prestigieux de l’autorité morale de la République », ajoute-t-il.

« Faudrait-il ramener une fois de plus le pays vers le chaos au moment où une lueur d’espoir pointe dans sa marche vers l’émergence ? Est-ce utile d’agiter aujourd’hui le spectre d’un déluge au motif qu’il est des compatriotes qui résistent au schéma d’une 4ème République ? », autant d’interrogation que le journal se pose.

Le Potentiel pense que la réponse est « sans équivoque : non ! La RDC ne mérite plus pareil traitement ». « Kabila a le choix entre écrire son nom en lettres d’or dans l’Histoire de la RDC ou inaugurer un nouveau cycle de contestation qui va précipiter le pays vers le chaos », rapporte-t-il, l’avis d’un analyste.

La Prospérité constate que « la Société civile s’interpose entre la Majorité et l’Opposition »,  face à la révision constitutionnelle. Le journal annonce que « des organisations de la société civile de la RDC tiennent  ce mercredi 3 septembre,  un atelier en rapport avec le débat sur la révision de la Constitution ».

« A cette occasion, précise-t-il, elles  vont préconiser une mise à jour des résolutions du sommet USA-Afrique, analyser, échanger et  enrichir le débat  sur   la proposition de  loi portant statut d’anciens Chefs de l’Etat ».

La Prospérité note que, « les organisateurs entendent, en outre, scruter au scalpel  les raisons révisionnistes avancées jusqu’ici  par la Majorité présidentielle  (MP) mais aussi, étudier et approfondir la question consécutive à l’opportunité  de  tout  éventuel  référendum populaire, son timing et   ses contraintes financières, logistiques et humaines  face aux prochaines joutes électorales en RD. Congo ».

Parlant du « Gouvernement de cohésion nationale », Forum des As constate que « le +cas Matata+ est un dilemme cornélien  sur la table du Raïs » et que, « Kabila est désormais seul devant sa conscience pour trancher ».

Le journal estime que « le chef de l’Etat semble être partagé entre le maintien déjà envisagé du Premier ministre et le recours à un +pro+ de la politique soutenu par un courant au sein de la Majorité et des opposants pro-concertations nationales ».

« Or, pour un Gouvernement, c’est d’abord la tête avant le reste de la composition, à savoir les vice-ministres, ministres et vice-ministres. Ou on garde le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon pour ne parler que d’un remaniement, ou on met le cap sur une nouvelle équipe », pense-t-il.


Revue de presse congolaise du mardi 02 septembre 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

Le Potentiel titre : « Révision constitutionnelle : La Scode s’oppose au PPRD ». Il constate que « la révision constitutionnelle prônée par la Majorité présidentielle (MP), après le coup administré par le PPRD dans la fourmilière, ne cesse de soulever des vagues de protestations ».

De l’avis du journal, « des partis de l’Opposition, de même que ceux de la MP considèrent l’organisation d’un référendum relatif à ce sujet comme un putsch à l’endroit du souverain primaire, lequel n’en aurait cure pour l’instant ».

 « C’est le cas de la Solidarité congolaise pour le développement (Scode) qui exige l’alternance en 2016 », rapporte Le Potentiel.

Dans un autre registre, Forum des As relève aussi que la « rentrée scolaire et la hausse du prix du carburant deviennent un double casse-tête pour les Congolais ! »

Le quotidien constate que « le prix du gasoil à la pompe passe de 1.450 FC à 1.515 FC tandis que celui de l’essence quitte le cap de 1.475 FC à celui de 1.525 FC.».

« Or, généralement, lorsque le prix de cette énergie est revu à la hausse, ce sont les prix des biens et services qui prennent aussi l’ascenseur. Mais, chose curieuse, cette augmentation du prix à la pompe intervient à l’approche de la rentrée scolaire qui constitue souvent un véritable casse-tête pour les parents pour la plupart démunis en RD Congo », fait-il remarquer.


La « Révolution de la modernité », made in RD Congo

Au moment où, à Kinshasa, les politiques nous chantent de la « Révolution de la modernité dans tous les secteurs de la vie, brandissant des grandes maquettes et panneaux publicitaires sur les grandes artères de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), ces images sont éloquentes et prouvent à suffisance, la situation sociale des citoyens  congolais en plein XXI ème S. De l’avis de certains observateur, la fameuse « Révolution de la modernité » n’est qu’un « slogan », dans la mesure où, les constructions modernes, les autoroutes « 5 étoiles », les infrastructures « haut de gamme » et les bonnes conditions sociales des populations…ne le sont que sur des maquettes. En réalité, la situation laisse à désirer.

Il s’agit d’un photo-reportage, tourné dans différents sites où sont logés les déplacés de guerres et conflits armés, en juin 2013 à Kalémie, dans le District du Tanganyika, au Nord de la Province cuprifère du Katanga. Les politiciens devraient cesser de nous distraire et de donner  l’impression que tout va bien chez nous. Découvrez par vous-mêmes, cette « Révolution de la modernité » qui, peut-on dire, est une marque déposée du pays de Joseph Kabila.

Ce sont les Agence humanitaires du système des Nations Unies, comme le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Unicef… qui viennent souvent au chevet de ces personnes vulnérables pour leur apporter une aide en vivres et non vivres. Le gouvernement congolais qui est le premier responsable de ces paisibles citoyens, est quasi-inexistant sur terrain.

N°1

Elèves d'une école de Tabacongo (à 10 Km de Kalemie
Elèves d’une école de Tabacongo (à 10 Km de Kalemie)

A l’ère de la « Révolution de la modernité » chantée sur tous les toits à Kinshasa (RDC), c’est cela,  la situation de l’élève congolais en plein 21ème siècle. Cette photo est prise dans une des écoles du village de Tabacongo, à une dizaine de Kilomètre de Kalemie, province du Katanga. 

N°2

 

Elèves àla cantine
Elèves servis à la cantine

 

N°3

 

Les élèves alignés et attendent d'être servis à la cantine
Les élèves alignés et attendent d’être servis à la cantine

Les élèves font la queue pour recevoir la ration pendant la recréation. Nous sommes à Nkona à une dizaine de Kilomètre de Kalémie. La plus part d’entre eux sont les enfants des déplacés mais, on y retrouve aussi ceux des populations locales. L’objectif de cette pratique de cantine scolaire était de retenir les enfants à l’école et les empêcher d’aller à la chasse ou de faire d’autres travaux dus aux parents. Mais, une fois qu’il y a carence de nourriture à la cantine, l’école est séchée. 

 

N°4

 

Enfants des déplacés
Enfants des déplacés

C’est une enfant d’un déplacé à kabubili (28 Km de Kalemie), elle a 5 ans. Apparemment, elle n’est pas en bonne santé et n’accuse pas une bonne croissance physique.

 

N°5

 

Distribution des vivres à Mulange Rail
Distribution des vivres à Mulange Rail

Ces femmes attendent la distribution des vivres par le Programme alimentaire mondial (PAM), à Mulange Rail (123 Km de Kalemie, au Katanga). 

 

N°6

Accueil des vivres à Mulange Rail
Accueil des vivres à Mulange Rail

Cette marée humaine en liesse, se réjouit parce que l’équipe du Programme alimentaire mondial (PAM) arrive dans leur Camp pour procéder à la dernière distribution supplémentaire des vivres pour ce site de Mulange Rail. Il faut noter que le PAM distribue des vivres, deux fois  mensuellement, après avoir identifié et évalué les besoins alimentaires d’un site des déplacés. En dehors de ces deux distributions réglementaires, si le besoin se fait encore sentir, le PAM pourrait évaluer la possibilité d’accorder une seule et dernière distribution supplémentaire. Mais pour ce site de Mulange Rail, cette distribution supplémentaire qui intervient après trois mois, est loin de satisfaire les besoins sur terrain.

 

N°7

Un enfant servi à la cantine scolaire
Un enfant servi à la cantine scolaire

N°8

Les élèves mangent après quelques heures de cours
Les élèves mangent après quelques heures de cours

Les enfants de l’école du village de Kabubili (à Kalemi, dans le Nord-Katanga) reçoivent la cantine scolaire du PAM pendant la recréation. Après quelques heures des cours et pour les encourager à fréquenter l’école, ces élèves sont invités à prendre leur repas et sont servis dans des conditions hygiéniques déplorables. Ce repas composé de haricot (petit poids) et de la bouffe, ou du Fufu, comme  on l’appelle chez nous. Il s’agit d’une préparation de la farine du maïs mélangée  à celle du manioc. Les enseignants eux, reçoivent la ration non cuite qu’ils pourront amener chez eux. C’est une sorte de rétribution pour eux.

N°9

Les adultes  formés en alphabétisation en échange des vivres
Les adultes formés en alphabétisation en échange des vivres

Ces personnes adultes échangent la formation contre des vivres du PAM. C’est à dire qu’ils reçoivent une formation en alphabétisation et autres métiers pour se voir être bénéficiaires d’une ration alimentaire pour nourrir les leurs. C’est ça notre grand Congo démocratique.

N°10

Un enfant malnutris interné à l’hôpital général de référence de Kalémie
Un enfant soufrant de la malnutrition aiguë admis à l’hôpital général de référence de Kalémie

Dans le District de Tanganyika, plusieurs enfants souffrent de la malnutrition sévère, aiguë ou modérée. Ils sont également exposés à plusieurs maladies d’origine hydrique. Notamment, le choléra. Certains d’entre eux les plus vulnérables, sont pris en charge dans des centres de santé par les humanitaires. Et cela, n’est pas le problème de l’autorité publique.

 

N°11

Un enfant souffrant de malnutrition aigue admis a l'hôpital général de référence de kalemie
Un autre enfant souffrant de malnutrition aiguë admis a l’hôpital général de référence de kalemie

Ces enfants malnutris sont pris en charge par le Programme alimentaire mondial, jusqu’à l’amélioration de leur alimentation. D’autres meurent pendant le traitement. Alors que nombreux sont ceux qui n’ont pas accès aux soins et abandonnés à leur triste sort.

L’UNICEF construit parfois, quelques écoles et fournit quelques outils classiques pour les aider à fréquenter l’école. 


Revue de presse congolaise du lundi 01 septembre 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

Deux principaux sujets dominent la Une des journaux parus, lundi 01 septembre 2014 à Kinshasa. Il s’agit notamment, de la mort du général Lucien Bahuma en Afrique du Sud dont les spéculations gagnent déjà du terrain en République démocratique du Congo (RDC, mais aussi de la mobilisation entreprise le week-end dernier par François Muamba, coordonnateur national du Mécanisme de suivi (MNS) autour de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, en marge de la 4ème évaluation de cet Accord à l’Assemblée général de l’Onu, prévue le 22 septembre 2014, à New-York.

Le Potentiel note à la Une que, « pendant que le M23 se réorganise à l’Est, après Mamadou Ndala, le décès inopiné du général Bahuma », a provoqué « Emoi et consternation dans l’opinion congolaise ». « Armes au poing, le général Lucien Bahuma Ambamba, commandant des opérations dans le Nord-Kivu,  est décédé à l’hôpital militaire de Pretoria, en Afrique du sud », indique le journal.

« Le sinistre serait arrivé lors d’une réunion d’état-major avec des officiers ougandais à Kasese. Malgré tous les soins pris dans son transfert de Kampala à Pretoria par un avion médicalisé, la réanimation n’a pas pu le ramener à la vie », explique Le Potentiel.

Et le journal de s’interroger : « à qui profitent tous ces décès prématurés ? »,  alors qu’ « au même moment, le M23 se réorganise » ? Pour ce journal, il s’agit là d’« une succession de faits qui interpelle. Comme Mamadou Ndala, le général Bahuma est décédé dans des conditions tout aussi inattendues ».

La Prospérité qui s’exclame, « Grande consternation à Goma : Fardc, mort confirmée du Général Bahuma ! », précise que « le général Bahuma n’a pas survécu à un accident cardiovasculaire cérébral qui l’a terrassé, depuis Kasese en Ouganda, dans la nuit de jeudi 28 à vendredi 29 août 2 014 ».

Dans ses colonnes, le tabloïde s’interroge « Que faisait le Général Bahuma en Ouganda ? » « Selon le Général Léon Kasonga, porte-parole des FARDC, le Général Bahuma prenait part,  avec son homologue ougandais, à une rencontre dans le cadre des consultations périodiques mixtes pour l’évaluation de la situation sécuritaire à la frontière commune », rapporte-t-il.

La Prospérité constate aussi que « les épouses des militaires à Goma (Nord-Kivu), ont fait monter la tension » à l’annonce de la mort du général Bahuma en organisant une marche de protestation.  Le Gouverneur de Province Julien Paluku retient de Bahuma  les qualités d’ « un homme exceptionnel, d’un Officier de haut rang et d’un infatigable et indomptable  guerrier ».

L’ACP renchérit :  « le général Bahuma, officier et combattant de valeur, avait joué un rôle important dans les opérations ayant conduit au succès des FARDC contre les rebelles  et miliciens aussi bien du CNDP de Laurent Nkunda que du M23 ainsi que de l’ADF dans la province du Nord-Kivu ».

« Et en 2013, note l’Agence congolaise de presse,  il a assuré la coordination de l’opération +Pomme verte+, placée sous le commandement de feu le général Mamadou Ndala, alors colonel qui a défait la rébellion du M23 créée par des éléments issus du CNDP ».

Le Forum des As, qui titre : « Dossiers FDLR, amnistie des ex-M23… : les précisions de François Muamba », rapporte que le coordonnateur du Mécanisme national de suivi (MNS) de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, rassure que

« le 22 septembre prochain, le rapport de la partie rd congolaise sur l’évaluation de l’Accord -cadre d’Addis-Abeba à New-York, sera transparent ».

« C’est un François Muamba, les dossiers bien ficelés en bandoulière,  qui déclinera la part de contrat exécuté par Kinshasa », constate le journal. « Comme dans une espèce de répétition générale, François Mwamba a présenté à la presse, vendredi 29 août, les efforts déployés par la RDC pour mettre en œuvre cet accord », rapporte-t-il.

Forum des As relève qu’ « attendu plus particulièrement sur les dossiers FDLR et amnistie des ex-cadres de feu M23, François Muamba a dit dans toutes les langues qu’il veut le départ des FDLR du territoire rd congolais. Et ce, sans le moindre préalable ».


La malédiction de Lokrum

Lokrum-Beach
Lokrum-Beach

Imaginez une charmante petite île sous le soleil. Tout le monde aimerait y passer ses vacances, sinon y vivre. Et pourtant, depuis plus de 200 ans, l’île de Lokrum, au large de Dubrovnik en Croatie dans la mer Adriatique, n’est plus habitée. Elle est la victime d’une malédiction qui a porté malheur à tous les gens qui ont essayé de s’y installer.

Les origines de la malédiction de Lokrum

Tout commença en 1023. Un incendie d’une ampleur effroyable frappa la ville de Dubrovnik. Celui-ci devint rapidement incontrôlable. Les habitants firent alors le vœu d’édifier un monastère en l’honneur de Saint Benoît si leur ville était épargnée.  Une fois la promesse sacrée énoncée, le feu s’éteint miraculeusement. Fidèles à leur vœu, les habitants construisirent alors un monastère bénédictin et une église dédiée à la Vierge sur l’île de Lokrum toute proche.

Un mystérieux rituel 

La vie s’écoula ainsi paisiblement pendant des siècles jusqu’à ce qu’un général français des armées napoléoniennes découvrît cette île merveilleuse. Pour se l’approprier, il décida alors de chasser les moines avec l’aide d’aristocrates de Dubrovnik.

Malgré les tentatives de négociation, le général français resta inflexible et força les moines à quitter l’île. Ceux-ci lui demandèrent une ultime faveur qui leur sera accordée : célébrer une dernière messe.

Néanmoins, une fois celle-ci terminée, les moines se livrèrent à un curieux rituel.Vêtus de leur manteau à capuchon, ils firent trois fois le tour de l’île.

Chacun tenait à la main une bougie à l’envers de sorte à laisser des traces de cire fondue tout autour de l’île. Ils accompagnèrent ce rituel de chants impressionnants annonçant de grands malheurs pour ceux qui avaient voulu s’emparer de cette terre sacrée. La malédiction de Lokrum était née.

Une malédiction foudroyante 

Les effets terribles de cette malédiction ne tardèrent pas à se manifester. L’un des aristocrates complices se jeta par une fenêtre, un autre fut assassiné et le troisième se noya en mer en essayant d’atteindre Lokrum. Et, ce n’était qu’un début.

Le capitaine Tomaševic, propriétaire de l’île après la fin de la République, bien qu’immensément riche, se retrouva ruiné après fait faillite. Il revendit l’île à l’archiduc Maximilien, le frère de l’empereur d’Autriche François-Joseph.

Séduit par la beauté de Lokrum, celui-ci transforma le monastère en résidence d’été. Cependant, il ne put pas en profiter longtemps ses obligations politiques l’obligèrent à devenir l’empereur du Mexique contre l’avis des Mexicains qui ne tardèrent pas à se rebeller. L’infortuné Maximilien fut arrêté et exécuté le 19 juin 1867.

L’île fut rendue au comté de Dubrovnik , mais personne ne voulut plus l’acquérir en raison de sa sulfureuse réputation. Lokrum trouva difficilement acquéreur en la personne de Dujmovic Poljica qui fut obligé de la revendre peu de temps après, suite à de grosses pertes financières.

Elle fut alors cédée au Dr Jakopovic, médecin à Budapest et proche de l’empereur François Joseph. A peine avait-il acheté l’île que le scandale éclata : le soi-disant docteur n’en était pas un, mais était en fait un coiffeur. Humilié et chassé des cercles politiques, celui-ci se retrouva ruiné et céda l’île à son neveu. Ce dernier se noya en essayant de rejoindre Lokrum en bateau quand celui-ci se retourna lors d’une brusque tempête.

La malédiction de Lokrum : à l’origine du suicide de Mayerling ?

L’île revint alors à Rudolf, le fils et seul héritier de l’empereur François Joseph I et de l’impératrice Elisabeth de Bavière. Rudolf s’y installa avec sa femme Stéphanie avant de créer le scandale en tombant amoureux de la belle Maria Vecer. Les deux amants se suicidèrent ensemble dans le château de Mayerling, suicide resté célèbre et toujours entouré d’un grand mystère.

L’impératrice Elisabeth décida alors de céder l’île et de débarrasser ainsi la famille de la terrible malédiction frappant régulièrement ses membres depuis son acquisition par Maximilien. Elle la restitua à l’ordre de Saint Benoît qui, conformément à la malédiction, refusa de s’y installer et déclina l’offre.

N’arrivant pas à s’en débarrasser, la famille impériale donna alors une grande quantité d’argent à l’ordre des Dominicains de Dubrovnik qui acquirent alors l’île.

Ceux-ci décidèrent de la vendre aux enchères. Une offre mirobolante de 30 000 forints allait sceller la vente quand celle-ci fut arrêtée par un mystérieux émissaire agissant au nom de la famille impériale. C’était la princesse Elizabeth Windisch-Graetz, propre fille de l’infortuné Rudolf décédé quelques années auparavant. Peu de temps après cette acquisition, Elisabeth était assassinée par un certain Lucceni, un anarchiste italien.

Depuis ces terribles évènements, l’île n’est plus habitée que par des animaux. Elle est uniquement visitée l’été par des touristes qui ne restent pas plus d’une journée, saisis par l’étrange ambiance de ce lieu maudit à jamais.


Le développement personnel passe par l’esprit et le corps

Cerveau humain
Cerveau humain

Il existe tant de méthodes de développement personnel qu’il est toujours difficile de faire son choix pour progresser vers la voie de la réussite et du bonheur. Pourtant, la plupart de ses méthodes déçoivent dans leur application pratique. Ce n’est pas qu’elles ne soient pas bonnes mais pour la plupart, elles ne prennent en compte que l’aspect mental du développement personnel en laissant de côté la dimension physique.

Pour développer son esprit, il faut développer son corps

L’Homme est un ensemble corps-esprit et on ne peut développer l’un en négligeant l’autre. L’esprit nous permet de penser et le corps est le support de cet esprit. Autrement dit, l’esprit est logé dans un corps qui a une grande influence sur votre état d’esprit et réciproquement

Pour comprendre ce point de vue, il suffit d’évoquer l’existence des maladies psychosomatiques qui, après avoir été méprisées par la science officielle, intéressent depuis quelques dizaines d’années de nombreux médecins et chercheurs.

Par définition une maladie psychosomatique est caractérisée par l’influence du mental sur le corps. Beaucoup de maladies physiques sont la conséquence d’états de stress de dépressions, de détresse morale. Cette relation de cause à effet est tout à fait reconnue officiellement à présent.

Le nombre de maux pouvant entrer dans cette catégorie augmente régulièrement. Les preuves concernant les liens entre le corps et l’esprit s’accumulent.

Pour être heureux, bougez

Aussi, si vous désirez vraiment connaître le bonheur ou vous orienter vers une vie plus agréable et plus enrichissante, je vous encourage à :
– entretenir votre corps par une nourriture saine
– faire de l’exercice

Il n’est pas besoin de devenir un athlète de haut niveau pour entretenir votre corps. Trouvez une activité physique qui vous plaise et pratiquez-la régulièrement.
Si vous recommencez une pratique après une longue période d’inactivité, reprenez progressivement. Ensuite, continuez à votre rythme pour installer cette saine habitude dans votre existence.

Produisez vous-même votre propre énergie positive

La pratique sportive, ou l’exercice physique, provoque la production par votre organisme d’un certain nombre d’hormones qui vont vous aider, non seulement à renforcer votre corps, mais aussi votre esprit. L’activité physique génère entre autres les endorphines. Ces substances chimiques ont un impact extrêmement positif sur l’organisme et le mental.

Les endorphines sont appelées les « hormones du bonheur » car elles sont à l’origine de notre bonne humeur, la pensée positive et de notre bien-être.

Vous pouvez générer vous-même ces puissantes énergies positives d’une façon naturelle et totalement gratuite en faisant de l’exercice ! Inutile de se mettre la pression et de placer la barre trop haut . Vous commencez par des activités physiques simples telles que :

–    Pratiquer la marche dès que l’occasion se présente
–    Prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur
–    Parcourir une partie d’un trajet quotidien à pied
–    Courir à votre rythme

Cela renforcera votre corps pour traverser les épreuves de la vie et vous forgera un mental de fer pour vous conduire à la vie que vous désirez.


Le secret infaillible de la réussite : y travailler tous les jours

Le secret infaillible de la réussite : y travailler tous les jours

Connaissez-vous l’obstacle numéro 1 qui vous empêche de connaître la réussite et de réaliser vos objectifs ? Si vous aviez une seule chose à faire qui vous permettrait de parvenir facilement à réussir tout ce que vous entreprenez, quelle serait-elle ? Nul besoin de vous triturer l’esprit pour connaître ce secret. Il est tellement simple que peu de personnes y pensent. Et pourtant, il va vous permettre de réaliser tous vos désirs et vos rêves.

Agir de façon régulière vers l’objectif fixé  

Ce principe, c’est : « Suivre un plan d’action et accomplir les bonnes actions  régulièrement » Autrement dit, pour réussir, il suffit d’accomplir plus souvent les actions correspondant à votre plan d’action et d’abandonner celles qui l’empêchent de se réaliser, retardent sa réalisation, voire peuvent vous démotiver et vous faire abandonner votre recherche personnelle.

Pour réussir sa vie et accomplir tous ses objectifs, il faut suivre le principe AAPT  :
– Avoir un objectif précis
– Agir le plus tôt possible
– Procéder par étape
– Travailler sur le long terme

Avoir un objectif précis 

Peu de gens ont un objectif précis ! Beaucoup passent incessamment d’un désir à un autre sans arriver à en exaucer un seul ou alors incomplètement.

Agir le plus tôt possible 

Beaucoup de personnes parlent mais n’agissent pas. Ils tardent tellement à se mettre en action que souvent, ils ne passent jamais à l’acte.

Procéder par étape 

La plupart du temps, les gens suivent quelques temps les différentes étapes de leur plan et finissent par en sauter certaines pour cause d’impatience. N’ayant pas accompli les étapes précédentes correctement, ils peuvent difficilement réussir les suivantes, finissent par s’impatienter et souvent par abandonner en cours de route.

Travailler sur le long terme 

Cette étape est liée à la précédente. Rien de grand ne s’accomplit rapidement, a fortiori si vous cherchez à atteindre le bonheur, à gagner plus d’argent, à mener une vie plus confortable, à acquérir une maison, un appartement… Or, de nos jours, nous avons du mal à pratiquer la vertu de la patience, et souvent, au bout de quelque temps, nous abandonnons notre quête.

Nous restons alors avec une grande frustration car n’ayant pas fait preuve de suffisamment de patience et n’ayant pas atteint le désir précédent, nous finissons par nous persuader que nous n’arriverons jamais à rien.

La loi incontournable du succès 

Interrogez n’importe quel psychologue, homme d’affaire, célébrité, acteur, milliardaire, ils vous confirmeront tous cette loi première du succès. Vous voulez vraiment réussir votre existence et arriver à la satisfaction de tous vos désirs ?

Si vous le désirez vraiment, faites de cette loi sacrée du succès « suivre un plan d’action et accomplir les actions appropriées régulièrement », votre propre devise. Je vous invite à apprendre par cœur ce principe, à l’implanter profondément dans votre esprit, à le répéter et surtout à l’appliquer chaque jour :

1.    Le matin au réveil, demandez-vous : « Que vais-je faire aujourd’hui qui va me permettre de réaliser mon objectif ? »

2.    Dans la journée, avant chaque action, interrogez-vous : « Est-ce que ce que je m’apprête à faire est une action qui va me permettre de réaliser mon objectif ? »

3.    Le soir, quand vous faites le bilan de votre journée, votre questionnement devra vous amener à savoir : « Quelles actions accomplies aujourd’hui m’ont permis d’avancer vers mon objectif ? »

Ayez ce triple questionnement chaque jour, ainsi il va devenir un réflexe quotidien. Votre vie devrait alors changer complètement et la voie vers la réussite et le succès  sera toute tracée.

Il se peut, qu’au début, vous ne parveniez pas complètement à suivre ce plan. Il y a des jours où vous oublierez l’une ou l’autre des questions.

Ne culpabilisez pas, c’est inutile. Il faut le temps que vous implantiez cette nouvelle habitude dans votre esprit et dans votre vie.
Rapidement, cependant, cela deviendra un réflexe quand vous verrez les grands avantages que vous pouvez retirer de cette méthode.

Ainsi, une fois la liste de vos objectifs établie, et le premier d’entre eux choisi, vous décrirez par écrit les différentes actions et étapes qui doivent vous mener à celui-ci.
Chaque jour, accomplissez au moins une étape, même infime, devant vous mener à votre but.

Même si cela consiste à simplement passer un coup de fil, rencontrer ou parler à telle ou telle personne, faire une recherche de documentation par exemple sur le nouveau travail que vous voulez commencer… ou simplement à y penser !

Vous verrez que, rapidement, cette méthode d’attraction de la réussite deviendra une seconde nature. Chaque étape accomplie vous mènera tout naturellement vers la suivante.


La RDC et l’Ouganda s’engagent à « œuvrer de concert pour mettre fin à l’existence des groupes armés dans la région » des Grands Lacs

Les deux ministres, congolais et ougandais des Affaires étrangères
Les deux ministres, congolais et ougandais des Affaires étrangères

A l’issue des travaux de la sixième session ordinaire de la grande Commission mixte entre la République démocratique du Congo (RDC) et la République de l’Ouganda, tenus du 26 au 27 août 2014 à Kinshasa, les deux pays se sont engagés à « œuvrer de concert pour mettre fin à l’existence des groupes armés dans la région » des Grands Lacs ».

« Les deux parties réitèrent leurs engagements à œuvrer de concert pour mettre fin à l’existence des groupes armés  dans la région. Par ailleurs, elles s’engagent à saisir et encourager tous les pays, notamment ceux de la région où se trouvent  encore les ADF-Nalu, l’Armée de résistance du seigneur (LRA) et les autres forces négatives ainsi que les éléments opportunistes en vue de leur neutralisation », ont décidé les deux pays dans un communiqué conjoint.

Sur cette même question, elles ont « vivement encouragé la poursuite des rencontres régulières au niveau des ministres de la Défense, des Chefs d’Etat-major des Armées ainsi que des services spécialisés en vue d’évaluer la situation sécuritaire entre les deux pays ».

Quatre principaux domaines ciblés

Satisfaits des efforts fournis pour mettre en application les recommandations de la 5ème Session tenue à Kampala (Ouganda), du 12 au 15 décembre 2007, les participants aux travaux de la sixième Session ont ciblé quatre principaux domaines.

Sur les plans politique, diplomatique et juridique, la RDC et l’Ouganda ont « convenu de la normalisation et de la consolidation des relations bilatérales par la Coopération administrative et judiciaire entre les deux Etats ».

Dans les domaines économiques et financiers, ils ont « convenu des échanges d’informations et d’expériences dans les secteurs des hydrocarbures, des mines, du tourisme, de l’investissement et de la douane, de l’accélération du processus des négociations et signature de Protocole d’Accord énergétique ; de la promotion du commerce transfrontalier, du transport aérien, routier et ferroviaire ».

S’agissant des questions socio-culturelles, les deux parties ont « recommandé la poursuite des efforts déjà entrepris et se sont accordées à harmoniser les projets d’Accord endéans six mois dans les domaines des sciences et technologies, de la santé, de la protection et de la réintégration sociale, de l’Education, de la Communication et des médias ».

La 7ème session en 2015

Les deux parties ont enfin « convenu de la tenue de la 7ème session de la Grande Commission mixte entre la République d’Ouganda en 2015 à une date qui sera fixée par voie diplomatique ».

« Une des questions qui a fait couler d’encre et de salive est celle liée à la Défense et à la Sécurité. Ce qui est tout à fait normal, compte tenu de la sensibilité que représentent ces deux secteurs », a commenté une source diplomatique ayant pris part aux travaux.

Elle a insisté sur le fait que, « le dilemme ayant été celui de la langue, les travaux se sont déroulés dans deux langues différentes (anglais et français) ; par conséquent, il fallait veiller à la conformité  des deux textes pour que l’une des parties ne tombe dans le piège de l’autre ».

Dans leurs allocutions à l’ouverture des travaux, mardi 26 août 2014, le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, et son homologue ougandais Okello Oryem « se sont félicités de l’excellence des relations qui existent entre la République démocratique du Congo et la République de l’Ouganda ainsi qu’entre leurs deux peuples ».


Revue de presse congolaise du jeudi 28 août 2014  

Caricature
Caricature

A la Une des journaux, parus jeudi 28 août 2014 à Kinshasa, on retient la sempiternelle question de la révision constitutionnelle voulue par la Majorité présidentielle (MP). Cette fois-ci elle vise, non seulement certains des articles verrouillés mais, l’ensemble de la Loi fondamentale.

Le Potentiel s’interroge à la Une : «4ème République : quelle Constituante pour quel régime ? ». Le journal constate que « le  projet d’une nouvelle Constitution censée inaugurer l’ère de la 4ème République est au centre de chaudes empoignades ».

 Il estime que « si la Majorité en a fait désormais sa priorité, elle aura cependant du mal à concrétiser son projet ». Et d’ajouter que « des impératifs d’ordre structurel risquent de se dresser sur son chemin, notamment la légitimité de ceux qui sont censés l’endosser, de même que le système politique à mettre en place ».  

Le Potentiel indique , depuis la rencontre, le lundi 25 août 2014 à Kingakati, du bureau politique de la Majorité, le projet de révision constitutionnelle ne se décline plus au simple changement de quelques articles de la Constitution de 2006 ». « Il s’étend désormais, à l’ensemble de la Constitution », précise-t-il.

« Said Djinnit annoncé chez Kabila ! », titre  La Prospérité qui relève que le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu pour la Région des Grands-Lacs, Said Djinnit, est « l’homme considéré comme  un dur à cuire et un habitué aux  situations délicates ».

 Pour le journal, « il arrive à un moment crucial  de l’histoire de différents pays africains, avec le petit séisme en perspective sur les  éventuelles  visées révisionnistes de leurs  lois fondamentales ».

 « Au terme de sa visite, note-t-il, Said Djinnit animera  une conférence de presse, le vendredi 29 août, au Quartier général de la MONUSCO à Kinshasa ».

Forum des As constate que «l’Opposition pose problème », quant à la formation du « Gouvernement de cohésion nationale ». « Le projet de Gouvernement de cohésion nationale n’a jamais été enterré » note-t-il.

« Après le rendez-vous manqué de la session ordinaire de mars, c’est en septembre, avec la rentrée parlementaire, que devra être finalement connue la nouvelle équipe gouvernementale », annonce Forum des As. « Voilà qui a filtré de la dernière rencontre des sociétaires de la Majorité présidentielle à la ferme de Kingakati », précise-t-il.

Le quotidien constate que, « si aucun problème ne se pose du côté de la Majorité, c’est dans les rangs de l’Opposition politique que les Romains vont s’empoigner ».

« Surtout d’une seule voie obligée pour être retenu sur la liste, on en est déjà aujourd’hui à plusieurs groupes politiquement indépendants et aptes à prendre leurs propres engagements », ajoute-t-il.