Stanislas NTAMBWE

Les Pharaons ont-ils découvert l’Amérique ?

Peinture égyptienne
Peinture égyptienne

Cette question a priori étonnante prend tout son sens après la découverte par des scientifiques de traces de nicotine et de cocaïne dans les poumons de momies égyptiennes alors que le tabac se répandit dans le monde seulement après que Christophe Colomb l’eut ramené d’Amérique en 1492 après J.-C. et la cocaïne introduite en Europe seulement au XVIIIème siècle !

Cette hypothèse est-elle crédible ?

Alors, la question qui se pose est : comment les pharaons connaissaient-ils le tabac et la cocaïne alors, qu’officiellement, ils n’ont jamais posé le pied en Amérique ? Mais ce paradoxe peut être d’autant plus remis en cause quand on sait que, longtemps, on a cru que c’était Christophe Colomb qui avait découvert l’Amérique !
En fait, des découvertes archéologiques ont balayé cette croyance depuis que des traces de la présence des Vikings au Groenland et sur les côtes d’Amérique du Nord dès le Xème siècle ont été attestées !

La prêtresse amatrice de cocaïne et de tabac

Tout commença au musée d’Egyptologie de Munich en Allemagne en 1992 quand le Dr Svetla Balabanova, médecin légiste et toxicologue, décida de se livrer à l’autopsie de la momie de Henouttaouy, une prêtresse égyptienne de la XXIème dynastie pharaonique (1010-945 avant J.-C.).

Le Dr. Balabanova eut la surprise de sa vie en découvrant dans les examens de tissus de cette momie des traces de cocaïne et de tabac alors que cette dernière substance n’a été découverte et ramenée en Europe qu’au XVème siècle par les premiers découvreurs du Nouveau Monde !

Alors, comment se fait-il que les Egyptiens consommaient de la cocaïne et du tabac plus de 2500 ans plus tôt ? Pour s’assurer de l’exactitude de ses tests scientifiques, le Dr Balabanova envoya des échantillons de peau dans d’autres laboratoires qui confirmèrent ses premières conclusions.

Des pyramides inspirées des Egyptiens ?

Alors, les Egyptiens avaient-ils des relations commerciales avec les Amérindiens, les Aztèques, les Incas, les Mayas ou avaient-ils découvert l’Amérique avant tout le monde ? De même, se pourrait-il que les pyramides égyptiennes aient influencé la construction des pyramides américaines ?

L’autre question qui se posa alors était de savoir quel usage les anciens Egyptiens faisait de ces deux substances : consommaient-ils du tabac et de la cocaïne ? Dans ce cas, un problème se posait car les concentrations retrouvées dans la momie étaient considérables et auraient dû entraîner sa mort ainsi que celles de tous les Egyptiens consommateurs de ces substances !

La solution fut trouvée quand on découvrit que le tabac et la cocaïne entraient dans le processus de momification tenu secret jusqu’à présent mais le mystère de la présence ou non des Egyptiens en Amérique reste entier !

 


La Théorie de la Longueur d’Avance

Cerveau humain
Cerveau humain

Cette loi psychologique peut vous être très utile pour faire aboutir vos projets plus vite. Elle est basée sur l’anticipation de ce qui va arriver. Cela n’a rien à voir avec des prédictions sur votre avenir et ne demande pas de posséder des capacités extrasensorielles pour la mettre en pratique !

Ne pas confondre prédiction et anticipation

La prédiction est du domaine de la supposition pour la plupart des êtres humains. Mais, elle relève du domaine de la certitude pour tous les experts en lecture de l’avenir comme les voyants, les médiums, les devins, les prophètes…

Une personne ordinaire peut effectivement prédire des événements mais ses suppositions sont faites à partir des données qu’elle a déjà comme :
–    la connaissance de la psychologie des personnes avec qui elle va être en contact,
–    la connaissance des événements passés et des leçons qu’elle en a tirées.

Cela dépend aussi de ses projets, de ses objectifs et des dates qu’elle s’est éventuellement fixées pour atteindre ses buts et faire aboutir ses projets.

Les prédictions des voyants sont des certitudes

Cependant les suppositions/prédictions qu’une personne ordinaire en tire, même si elle est experte dans son domaine, ne sont que des conjectures sur ce qui risque d’arriver mais sans en avoir la certitude.

Ces prédictions peuvent se réaliser comme elles peuvent ne pas se réaliser. Rien ne peut l’assurer à l’avance.

Tandis que les experts en lecture de l’avenir se basent sur différentes techniques extrasensorielles pour vous dire ce que sera votre avenir : vision directe ou intuitive sans support ou avec support comme :
–    les cartes,
–    les tarots,
–    la boule de cristal,
–    l’analyse astrologique,
–    la projection astrale…

Ce type de prédiction extrasensorielle demande d’avoir développé ses capacités parapsychiques (tout le monde en possède mais peu de personnes les développent) pour aller voir dans l’avenir ce qui vous y attend. La lecture parapsychique du futur n’est donc pas à la portée de tout le monde !

L’anticipation est, en revanche, accessible à tout un chacun et est très utile pour la vie quotidienne. Elle est le prolongement des prédictions/suppositions que vous pouvez faire en fonction des éléments dont vous disposez déjà.

Le véritable voyant, lui, n’a pas besoin que vous lui fournissiez des éléments sur votre passé ou que vous lui racontiez votre vie pour savoir qui vous êtes et ce qui vous attend dans les prochaines semaines ou les prochains mois. Il le sait intuitivement grâce à ses pouvoirs extrasensoriels.

L’anticipation pour prendre cette fameuse longueur d’avance consiste à se baser sur vos suppositions tirées de votre connaissance des évènements passés, de votre expérience et de vos projets.

Cette anticipation fondée sur l’analyse permet de mettre en place et à l’avance les actions qui s’imposent pour réussir sa vie.

Disons que la supposition est la rampe de lancement qui vous permet de lancer votre fusée « anticipation ». Comme toute rampe de lancement, vos suppositions vont vous permettre de faire décoller les actions nécessaires pour faire aboutir vos projets en ayant toujours cette longueur d’avance.

Ne pas attendre que les évènements arrivent mais les provoquer !

Avoir une longueur d’avance veut dire ne pas se reposer sur ses lauriers et ne pas se contenter d’attendre que les évènements se produisent mais les provoquer et en être les auteurs. Ainsi, vous les maîtrisez.

Avoir une longueur d’avance signifie donc créer ou déclencher les évènements pour ne pas simplement les subir ou suivre le mouvement.

Anticiper revient à maîtriser votre existence et à en avoir les rênes plutôt que de les laisser à d’autres.


RDC : la BCC et l’ACA engagées dans la protection des banques et les entreprises

Le bâtiment de la BCC
Le bâtiment de la BCC

L’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ACA), avec le concours de la Banque centrale du Congo (BCC), annonce la réductibilité des risques à hauteur de 50% au profit des banques.

Désormais, le secteur bancaire et le reste du monde des affaires peuvent pousser un ouf de soulagement. La BCC vient d’annoncer la mise en place d’un nouveau dispositif pouvant permettre la réductibilité des risques à hauteur de 50% au profit de banques commerciales. Une réforme mise en place grâce au partenariat scellé entre la BCC et l’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ACA).

Au cours d’une conférence de presse tenue, mardi 9 juin à Kinshasa, le vice-gouverneur de la BCC, Jules Bondombe Assango, s’est réjoui du fait que l’ACA vient proposer une multitude de produits pouvant permettre aux banques de se prémunir contre de nombreux risques auxquels elles peuvent faire face.

« Avec la couverture de l’ACA, nous devons nous attendre à l’accroissement des investissements et de la consommation suite à des financements plus importants des banques. Ceux-ci devront contribuer à la diversification des sources de la croissance et favoriser son maintien à des niveaux élevés. De son côté, la BCC pourra aisément développer divers produits en faveur de banques commerciales, lesquels permettront également à ces dernières d’accroître leur concours à l’économie », a expliqué Jules Bondombe Assango.

« Le manque de garanties fiables par les banques commerciales a constitué la principale contrainte pour la Banque centrale d’accroître la maturité des ressources mises à la disposition de l’économie. La garantie disponible de l’ACA pourra contribuer au déclenchement de cette possibilité », a-t-il ajouté. Et Il estime qu’« avec cette entrée sur le territoire national de l’ACA, que l’économie congolaise va réussir le processus de sa diversification et atteindre une croissance à deux chiffres à laquelle tout le monde aspire ».

La couverture de l’ACA devra induire, notamment, l’allègement des exigences concernant les fonds propres et les critères sur les provisionnements des crédits des banques commerciales. En vue de leur permettre d’élargir leurs capacités d’intervention et l’étendue d’autres services financiers au profit de leur clientèle, au-delà de contraintes liées aux fonds propres. Pour l’économie dans son ensemble, il peut être noté la célérité dans les opérations du commerce international, pour lesquelles l’absence de garanties freine l’expansion et le développement de certaines entreprises.

Protection maximale

Jules Bondombe a relevé que le tout récent swap de devises entre la Société financière internationale (SFI) et la BCC, est un modèle de financement innovant de l’économie nationale qui se révèle être un instrument appelé à matérialiser des apports additionnels de ressources financières en constante progression au profit de l’économie congolaise. Ce, afin de contribuer, à terme, à un financement plus adéquat de l’économie et, par ricochet, au bien-être collectif des populations congolaises.

Parmi les produits dont dispose cette agence pour l’assurance du commerce figure l’assurance-risque politique. Celle-ci protège l’assuré contre toute action ou inaction du gouvernement susceptible d’affecter négativement son investissement. L’assurance-crédit, elle, a le mérite de garantir le non-paiement par un acheteur privé, public ou para-public. Quant à l’assurance-violence politique, terrorisme et sabotage, elle épargne les investisseurs de toutes les pertes financières subies à l’occasion d’événements à caractère politique ou terroriste.

Sur le plan technique, au regard de l’article 17 de l’instruction n°14 et de la notation crédit « A » attribuée par Standard and Poor’s à l’ACA, ses contre-garanties émises sont éligibles à la déductibilité des risques au regard de la qualité de sa signature et ce, à hauteur de 50%. Pour être acceptables en déduction des risques, ces contre-garanties devront remplir certaines conditions. Notamment, une durée au moins équivalente à celle du risque, le caractère exécutoire à la première demande et la limitation de leur prise en compte à l’encours effectif des engagements couverts.

L’ACA a été créé pour aider les Etats africains à attirer les investissements et à faciliter le commerce. Elle y parvient en éliminant les risques de crédit et les risques politiques perçus et réels liés à de nombreuses transactions. Les risques couverts comprennent l’expropriation, le défaut de paiement par les gouvernements, les compagnies publiques et privées, le non-respect des obligations souveraines, la violence politique, y compris le terrorisme et le sabotage, l’inconvertibilité des devises, les embargos et autres.


Affaire de la fosse commune en RDC : HRW hausse le ton

Fosse commune de Maluku où 421 personnes ont été enfouies le 19 mars 2015 (Photo: HRW)
Fosse commune de Maluku où 421 personnes ont été enfouies le 19 mars 2015 (Photo: HRW)

L’ONG de défense des droits de l’homme Human Rigths Watch (HRW), appelle les autorités congolaises à « exhumer les corps enterrés dans une fosse commune » de Maluku.

« Les autorités de la RDC devraient, sans tarder et de manière appropriée, exhumer les corps enterrés dans une fosse commune qui pourrait contenir les cadavres de victimes de disparitions forcées ou d’exécutions commises par les forces de sécurité congolaises », estime Human Rights Watch (HRW), dans un communiqué publié lundi 08 juin 2015 à Kinshasa.

Selon HRW, « les autorités devraient effectuer immédiatement une opération d’exhumation en bonne et due forme, avec l’aide d’experts internationaux ». Le communiqué révèle que, le 5 juin 2015, les familles de 34 victimes ont déposé une plainte publique auprès du procureur général de la République, réclamant justice et l’exhumation des corps inhumés dans cette fosse, située à Maluku, une zone urbano-rurale située à environ 80 Km de la capitale, Kinshasa.
« Deux mois après la découverte de la fosse commune à Maluku, les autorités congolaises n’ont toujours pas fait la lumière sur l’identité des personnes qui y sont enterrées », a déploré Ida Sawyer, chercheuse senior sur l’Afrique à HRW. « Les familles de victimes de violations des droits humains ont le droit de savoir si leurs proches sont parmi les personnes ensevelies dans cette fosse », insiste-t-elle.

Effectuer des analyses d’ADN

HRW souhaite que « des gouvernements étrangers et l’ONU appuient cette investigation, en fournissant des experts en médecine légale, qui seraient chargés d’aider à exhumer les corps et d’effectuer des analyses d’ADN ». « Les circonstances inhabituelles de cet enfouissement de masse a accentué la crainte que ce cimetière soit utilisé pour dissimuler les corps de victimes d’abus commis par le gouvernement », selon l’ONG.

Lors d’un point de presse à Kinshasa, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a estimé que seuls les cours et tribunaux de la RDC peuvent exiger l’exhumation des corps pour des raisons d’enquête et qu’il n’appartient pas à cette ONG de « se substituer à nos institutions ». Il a précisé que le magistrat chargé du dossier ne s’est pas encore prononcé dans ce sens.

Human Rights Watch croit savoir que « la découverte de la fosse commune est survenue dans un contexte de tensions politiques croissantes et d’une répression de plus en plus sévère à l’encontre d’activistes, de dirigeants politiques et d’autres personnes qui se sont opposées aux tentatives visant à permettre au président congolais, Joseph Kabila, de se maintenir au pouvoir au-delà de la limite de deux mandats imposée par la Constitution ».

421 corps inhumés

Le cimetière de Fula-fula à Maluku,  environ 80km de Kinshasa
Le cimetière de Fula-fula à Maluku, environ 80km de Kinshasa

Le 3 avril 2015, Évariste Boshab, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, avait reconnu que 421 corps avaient été inhumés dans ce qu’il a qualifié de « tombe commune ». Mais il a ajouté que cette inhumation était une « procédure normale » et que les dépouilles étaient celles « d’indigents dont les familles n’avaient pas les moyens de financiers pour un enterrement classique ; de personnes décédées non identifiées et de bébés morts-nés ». Evariste Boshab avait affirmé, par la même occasion, que si des doutes subsistaient sur les identités des personnes enterrées dans la fosse, les corps seraient exhumés.

Cependant, à en croire HRW, « cet enterrement massif n’était pas une procédure normale ». Mais aussi, la pratique habituelle veut que les bébés morts-nés soient enterrés « le même jour ou dans les deux jours suivant le drame, soit dans des endroits réservés dans l’enceinte de l’hôpital, soit par les familles elles-mêmes dans un cimetière ». « Les corps de personnes indigentes et les cadavres non identifiés sont habituellement inhumés de jour dans des cercueils bon marché lors d’un enterrement digne, dans l’un des cimetières de Kinshasa, si personne ne réclame le corps après l’annonce publique de sa découverte », explique HRW.

Ida Sawyer appelle le gouvernement congolais à « honorer sa promesse d’exhumer les corps et protéger adéquatement la fosse ».  Et ce, au vu du « nombre croissant de plaintes en justice déposées par des familles dont certains membres ont disparu ». « Le climat politique en RDC à l’approche des élections de 2016 devient de plus en plus répressif », conclut la chercheuse. Ainsi, HRW invite les partenaires internationaux de la RDC à « empêcher de nouvelles escalades de la violence et insister pour que les responsables de violations des droits humains soient amenés à rendre des comptes devant la justice ».


L’ONU appelle à « une utilisation rationnelle des ressources naturelles » en RDC

Un exploitant artisanal dans la forêt équatoriale
Un exploitant artisanal dans la forêt équatoriale

Le chef de la MONUSCO Martin Kobler, et Achim Steiner, directeur exécutif du Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), appellent à « une utilisation rationnelle et modérée des ressources naturelles » en RD Congo. Ils l’ont fait savoir dans un communiqué conjoint publié, vendredi 05 juin 2015 à Kinshasa, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement.

« Nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller, alors que les ressources se raréfient et que les prix augmentent. Malgré tout, il est encore possible de relever le défi de la diminution et de la restriction des ressources et de créer des opportunités qui déboucheront sur des économies prospères et une planète saine pour les générations à venir », a souligné le directeur exécutif du PNUE.

« Sept milliards de rêves. Une seule planète. Consommons avec modération », est le thème choisi cette année pour célébrer la Journée de l’Environnement. Selon le PNUE, ce thème souligne « la responsabilité individuelle de chacun d’entre nous de rendre possible un développement économique durable et accessible à tous, tout en stabilisant et en diminuant le taux d’utilisation des ressources mondiales ».

Car, selon l’ONU, « les habitudes de consommation actuelles de la population mondiale constituent une réelle menace qui pèse lourdement sur de nombreux écosystèmes qui approchent dangereusement du point de non-retour ». « Il est donc essentiel, que les comportements en matière de consommation changent, que ce soit en matière d’énergie, d’eau ou de toute autre ressource non renouvelable, pour ne pas compromettre l’héritage qui sera légué aux générations futures », pense-t-elle.

« Une obligation morale »

« La RDC possède la moitié des forêts et des ressources en eau de l’Afrique. Dans ce contexte, pour la RDC, l’exploitation raisonnée et efficace des ressources, ce n’est pas seulement une nécessité économique, mais une obligation morale et l’ONU ne cesse de croitre son soutien au gouvernement afin de lier développement humain et préservation naturelle », a déclaré Martin Kobler, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC.

Le communiqué relève qu’en dépit de « certaines tendances alarmantes, telles que la déforestation croissante, la diminution des espèces ou encore la pollution aux métaux lourds due à l’exploitation des ressources minières, la majeure partie de la dégradation environnementale de la RDC n’est pas irréversible et une amélioration de la gouvernance environnementale a déjà conduit à des progrès notables ».

Une récente étude coordonnée par le PNUE et la MONUSCO en 2015, révèle le rôle majeur que joue l’exploitation et le commerce illicite de nombreuses ressources naturelles. Selon les estimations du rapport, « de l’or, des minéraux, du bois, du charbon et de la faune sauvage d’une valeur de 0,7 à 1,3 milliards de dollars américains sont exploités et trafiqués chaque année à partir de l’Est de la RDC ». Il affirme que « la vaste majorité des bénéfices de ce commerce illicite vont aux réseaux transnationaux de crime organisé, et que ces opérations financent au moins 25 groupes armés qui continuent de déstabiliser l’Est du pays ».

Un autre rapport accablant de l’ONG britannique Global Witness (GW) publié, mercredi 3 juin 2015, s’appuie sur le travail de compilation des cas d’infractions relevés entre 2011 et 2014 par l’Observatoire de la gouvernance forestière (OGF) sur plusieurs concessions forestières inspectées en RDC. Ce rapport intitulé « l’impunité exportée », indique que « l’impunité dans ce secteur est généralisée et la corruption gangrène le pays ». Il dénonce les pratiques de grandes entreprises forestières opérant en RDC où l’exploitation illégale du bois bénéficierait de la complicité notoire de l’administration.

Il faut avouer que ce rapport a provoqué une réaction musclée de la part du gouvernement congolais. Le Ministère de l’Environnement, premier concerné par cette question forestière, n’a pas tardé de réagir. « GW reprend un certain nombre de vieilles rengaines, déjà publiées maintes et maintes fois, comme l’a fait il y a quelques semaines l’ONG Greenpeace, également spécialisée dans la critique systématique des actions menées par le gouvernement de la RDC en la matière », lit-on dans communiqué officiel du Ministère de l’Environnement et Développement Durable (MEDD), publié le jeudi 04 juin 2015.

Selon le MEDD de la RDC, « GW s’en prend délibérément aux compagnies forestières détentrices de concessions qui sont pourtant engagées dans le processus de gestion durable des ressources forestières : actuellement 57 titres forestiers font l’objet de contrats de concessions et sont tous, contrairement à ce que prétend GW, dotés d’un plan de gestion validé par l’administration et d’une clause sociale cosignée par les populations riveraines ».

« Une action concertée »

Le gouvernement congolais entend s’employer à mettre en place « un cadre de meilleure gouvernance forestière qui assure la gestion durable du patrimoine forestier et améliore la valorisation des biens et services des écosystèmes forestiers ». Mais, souligne que « le chantier est vaste et s’inscrit dans la durée ».
En outre, il indique que « des progrès significatifs ont déjà été accomplis, notamment dans le secteur forestier industriel ». Cependant, « il reste beaucoup à faire, en particulier dans la structuration du secteur artisanal et la normalisation du secteur informel », reconnait-il.

L’évaluation environnementale post-conflits du PNUE en RDC, se focalise sur les problèmes relatifs à l’environnement et à la gestion des ressources naturelles affectant le pays. Le rapport de l’Onu propose un certain nombre de mesures à prendre pour répondre à la menace croissante du crime organisé en RD Congo, et appelle à « une action concertée » pour stopper ce commerce illicite.

« Pour répondre à l’appel de cette Journée mondiale de l’Environnement, il sera également essentiel que la RDC s’engage dans la voie de l’économie verte, visant à réaliser un développement véritablement durable au profit d’environ 70 millions d’habitants », concluent Martin Kobler et Achim Steiner.


RDC : Fosse commune, l’offre d’1,5 millions Euros est une « insulte »

Evariste Boshab, vice-Premier ministre de l'Intérieur
Evariste Boshab, vice-Premier ministre de l’Intérieur

Selon le gouvernement congolais, l’offre de la Belgique (1,5 millions d’Euros) pour aider à boucler l’enquête dans l’affaire Fosse commune à Maluku, est une « insulte » pour la RDC.

Si le gouvernement ne rejette pas l’option d’une enquête pour faire toute la lumière sur le dossier de la fosse commune de Maluku, il ne se dit pas pour autant prêt à se plier sous la pression de la communauté internationale. Il entend dès lors exercer pleinement sa souveraineté, a promis Alexis Thambwe Mwamba, ministre de la Justice et Droits humains qui s’est invité au débat, lundi 13 avril à l’Assemblée nationale.

Selon ce dernier, l’argent promis par « un pays ami », la Belgique (1,5 millions d’euros), pour aider le gouvernement à boucler l’enquête à Maluku est une « insulte » pour l’Etat congolais, au regard des dizaines des millions de dollars mobilisés, sur fonds propres, pour « les routes, le Parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, le processus électoral 2015-2016, etc. ».

Thambwe Mwamba a annoncé qu’il organiserait deux points de presse hebdomadaires pour fixer sur l’évolution de l’enquête judiciaire confiée au procureur du parquet de Kinkole. Il n’a pas exclu la possibilité d’une exhumation des corps, à condition, rappelle-t-il, que le procureur général de Kinkole, en fasse la demande. Si tel est le cas, promet-t-il, « cela sera fait en plein jour et en présence des élus du peuple, des membres des corps diplomatiques, etc. ».

Mais, on se rappellera que le 24 août 2014, l’épidémie à virus Ebola a été déclarée dans la province de l’Equateur. Et un jour après, le ministre de la Santé publique, Félix Kabange Numbi, a lancé un plan de riposte évalué à près de 4,5 millions USD. Curieusement, la RDC n’était pas en mesure de réunir, à elle seule, ce montant. « À ce stade, seule la somme d’un million deux cent mille dollars a été débloquée par le gouvernement, l’autre partie reste à trouver », avait-il déclaré

Certains analystes pensent que, si la RDC était capable de mener seule l’enquête sur la fosse commune et considère que le 1,5 millions d’euros de la Belgique est une insulte à son endroit, il pouvait aussi, non seulement, prendre en charge les travaux de réhabilitation de l’aéroport de Goma qui sont évalués à moins de 500 milles USD, mais aussi, éradiquer seule la fièvre hémorragique à virus Ebola.

« Fosse commune » ou « tombe commune » ?

Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a fait savoir que la plénière portait sur la « tombe commune » de Maluku et non sur la « fosse commune ». Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et sécurité, Evariste Boshab, principal hôte à la plénière de ce lundi pour éclairer l’opinion sur ce dossier, a aussi fait un distinguo entre « tombe commune » et « fosse commune », soulignant que celle-ci pouvait faire penser à « un massacre et une inhumation conduite dans la précipitation et la clandestinité ».

Or, selon Boshab, « le gouvernement congolais n’a rien à cacher : 421 corps avaient été enterrés collectivement par les services de l’Hôtel de Ville de Kinshasa le 19 mars 2015 au cimetière Fula-fula de Maluku, dont 300 mort-nés et fœtus morts, 64 inconnus sans identités en dépit des recherches menées à cet effet, 23 abandonnés préalablement identifiés, 34 sans liens sociaux ». A l’en croire, « il s’agit d’opérations de routine qui interviennent au bout de 30 jours pour le cas de la morgue de cette formation médicale, dont la capacité d’accueil est de 310 corps ».

Les députés à la morgue

Cependant, les députés de l’Opposition persistent à croire que la fosse commune de Maluku cachait bien de choses, compte tenu de l’absence des certificats de décès et d’inhumation des morts, de leurs identités, de leurs adresses, des causes de leurs décès et de la violation des lois relatives à l’inhumation.

Par ailleurs, à la suite de l’information émanant du vice-Premier ministre de l’Intérieur faisant état de 178 autres corps non réclamés se trouvant actuellement dans la Morgue centrale de l’hôpital général provincial de référence (ex-Mama Yemo) et devant être enterrés prochainement dans une « tombe » collective, le président de l’Assemblée nationale a annoncé la descente dès ce mardi 14 avril d’une délégation des élus du peuple dans cette morgue.

D’ores et déjà, la journée « Portes ouvertes » organisée dans les mêmes installations hier lundi, s’est terminée en queue de poisson. L’accès à la morgue ayant été pratiquement impossible pour les personnalités conviées à cette visite du fait d’une forte émanation de formol. D’aucuns pensent que ce n’est pas à la morgue qu’il faille rendre visite. Mais, le lieu le mieux indiqué pour cette visite exceptionnelle est le cimetière « Fula-fula » où est localisée la fameuse « fosse/tombe commune ».


Revue de presse congolaise de lundi 14 avril 2015

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

À la Une, Le Phare annonce qu’« à plus de 80 ans, le président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Etienne Tshisekedi, sera bel et bien candidat à la   présidentielle de 2016 ».

C’est son fils, Félix Tshisekedi, Secrétaire national chargé des relations extérieures, qui a livré cette information alors qu’il participait, le samedi 11 avril 2015, au siège du parti, à la cérémonie de remise et reprise entre le nouveau président de la Ligue des Jeunes de son parti, Baruti, et l’ancien, Freddy Pindi, nommé  Secrétaire national de l’UDPS en charge de la mobilisation », rapporte-t-il.

De l’avis du journal, « avec cette annonce, les potentiels candidats à la prochaine élection présidentielle doivent revoir leurs calculs », soulignant que « la bataille va être serrée pour la conquête du fauteuil présidentiel ». « Félix Tshisekedi a appelé les militants de l’intérieur comme de l’extérieur à se mobiliser pour la victoire finale, afin que  l’historique opposant accède à la magistrature suprême du pays, après le cafouillage électoral de 2011 », rapporte Le Phare.

Il note que « Félix Tshisekedi a réaffirmé la position de l’UDPS réclamant le dialogue pour résoudre la crise multiforme que connait la RDC, suite à la crise de légitimité récurrente au sommet de l’Etat ». Et d’indiquer que « ce dialogue est inscrit dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba ».   « Il ne s’agit pas de partager le pouvoir avec le président Kabila », rapporte le quotidien.

« Elections couplées, découpage territorial…Kingakati 2 : impasse dans la Majorité », constate Le Potentiel.

Selon le tabloïde « comme le 23 mars 2015 lors de la dernière rencontre autour de son autorité morale à Kingakati, la Majorité présidentielle (MP) n’est pas parvenue dimanche à aplanir ses divergences ». « Désormais, constate-t-il, la guerre des clans a gagné ses rangs ».

A en croire Le Potentiel, « entre les progressistes et les conservateurs, le rapprochement parait presqu’impossible », affirmant qu’« à Kingakati, l’aile dure de la MP s’est finalement imposée ». « La rupture est consommée. On est de plain-pied dans l’impasse », se plaint-il.

Car, écrit-il, « les contradictions et les divergences sont loin d’être dissipées en son sein. Rien de concret n’est sorti le dimanche à Kingakati dans une réunion animée par Aubin Minaku, secrétaire général de la MP ». « Alors que, regrette Le Potentiel, initialement cette rencontre était censée être présidée par l’autorité morale elle-même ».

Il note que « la MP est restée de marbre » au sujet des élections,  « se soumettant au calendrier électoral global proposé par la Ceni, le 12 février 2015 ». Selon le journal, « aucune étape du cycle électoral ne devait être éludée ».

Dans ses colonnes, Le Potentiel note que « l’autre point d’achoppement a porté sur le découpage territorial sur lesquels certains leaders de la MP, contrairement aux avis du G7, ne sont prêts à transiger ». « A Kingakati, l’option a été levée pour un découpage territorial dans l’immédiat, et sans concession aucune », précise-t-il.

« Ils se fichent des difficultés qui pourraient surgir sur le terrain, la MP a fait son choix. Comme les élections, les caciques de la MP considèrent que le découpage territorial est tout aussi irréversible », commente le quotidien.

« A défaut d’un compromis le dimanche à Kingakati, la MP a scellé la rupture dans ses rangs. La confirmation, jeudi prochain, de l’interpellation du vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité, Evariste Boshab, sur initiative d’un député national du G7, est le signe annonciateur du grand vent qui secoue la faille politique du chef de l’Etat », conclut-il.

Et Le Potentiel d’ajouter, « l’unité et la cohésion de la MP se conjugueraient déjà au passé. Car, tous les ingrédients indiquent que désormais c’est l’impasse ».

Forum des As rapporte qu’ « Evariste BOSHAB a annoncé que les animateurs de nouvelles provinces dans le Katanga seront connus dans une cinquantaine de jours ».

Pour le journal, c’est un « carton plein pour le numéro 2 du Gouvernement sur le triple front de la sensibilisation au découpage, aux élections locales et provinciales et du rétablissement de la paix entre Bantous et pygmées ».


Fosse commune à Kinshasa, quand la Communauté internationale s’en mêle

Des tombes au cimetière de Kintambo
Des tombes au cimetière de Kintambo

L’affaire d’une fosse commune découverte à Maluku, continue de défrayer la chronique en RDC. Ces derniers jours, plusieurs voix nationales et internationales se sont levées pour exiger une enquête indépendante sur ce sujet.

Après les déclarations de plusieurs personnalités et ONG de défense des Droits de l’homme exigeant une enquête minutieuse et indépendante sur cette « fameuse » Fosse commune découverte dans la Commune urbano-rurale de la périphérie Est de Kinshasa (Maluku), les Nations unies et toute la Communauté internationale s’en sont mêlées.
Le Bureau conjoint de l’Onu aux Droits de l’homme (BCNUDH) et la Mission onusienne en République démocratique du Congo (Monusco) ont promis de « tout mettre en œuvre pour que l’enquête parvienne à élucider le mystère qui se cache derrière la fosse commune de Maluku », a rassuré, mercredi 08 avril, Charles Antoine Bambara, porte-parole de la Monusco.

« Ce n’est pas parce que ce sont des indigents qu’ils doivent être mis dans une fosse commune », a déclaré, le même jour, Cécile Kyenge, vice-présidente de l’Assemblée parlementaire de l’Union européenne-Afrique Caraïbe-Pacifique, en séjour à Kinshasa. Le vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, Evariste Boshab avait expliqué vendredi 03 avril qu’il s’agit des corps des indigents, réfutant les allégations selon lesquelles les corps inhumés seraient ceux des victimes des manifestations de janvier dernier à Kinshasa contre une proposition de loi électorale qui était alors en discussion au Parlement.

Que s’est-il passé à Maluku ?

« Malgré la réponse du ministre qui dit que ce sont des personnes qui ont été abandonnées, on croit quand même qu’elles ont droit à un enterrement digne d’une personne humaine », s’est désolée Cécile Kyenge. Et de conclure que, « vu qu’on nous a révélé qu’il y a d’autres fosses communes, qu’on sache si ces personnes sont mortes d’une mort naturelle ou s’il y a des liens avec certaines disparitions ».

Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, est vite monté au créneau pour exiger aussitôt « une enquête indépendante et crédible ». Et, Alexander De Croo, Vice-Premier et Ministre de la Coopération, a aussitôt accepté d’accorder 1,5 million d’euros au BCNUDH pour mener cette enquête. « Cette découverte de plus de 420 cadavres pose de très nombreuses questions auxquelles la population congolaise et la Communauté internationale sont en droit d’attendre des réponses », souligne le communiqué de presse conjoint de ses deux autorités belges.

Les Etats-Unis qui se disent « troublés par la violence des manifestations, l’ampleur des pillages, des arrestations illégales, et des sévices contre les manifestants », appellent « toutes les forces de sécurité congolaises, ainsi que les membres de la société civile et de l’opposition, à faire preuve de retenue et à s’abstenir d’actes de violence » a déclaré ce jeudi, la porte-parole du département d’Etat américain, Jen Psaki.
Sur cette énigme, des commentaires vont dans tous les sens. Et, chacun y va à sa manière pour tenter de pénétrer le mystère autour de cette affaire. Le gouvernement n’a pas entendu trop longtemps pour livrer sa version des faits. C’est le ministre de l’Intérieur qui s’est lancé, le premier, dans l’arène. D’autres, notamment, les autorités politico-administratives de la ville de Kinshasa, lui ont emboité le pas.

Faire éclore « toute la vérité »

Mais les déclarations des uns et autres n’ont pas dissipé totalement les malentendus qui entourent cette affaire. Si bien qu’une enquête indépendante devient incontournable pour faire toute la lumière sur ce qui s’est réellement passé dans ce cimetière perdu de Maluku. Sont-ce des indigents récupérés dans différentes hôpitaux de Kinshasa ou des personnes exécutées sommairement ? L’enquête que les Nations unies ont promis de superviser devait, à terme, répondre à cette question.

C’est dire que le monde se mobilise autour de cette affaire. Dans la population, l’on ne souhaite qu’une seule chose : faire éclore « la vérité et toute la vérité ». Car, plus de 400 personnes enterrées dans une fosse commune, ce n’est nullement une mince affaire. Rien par le poids émotif de l’acte, il y a de quoi exiger des comptes au gouvernement.

Par ailleurs, le gouvernement ferait-il mieux de se mettre totalement à l’écart de l’enquête qui va être diligentée. Le lieu du drame doit en principe être sécurisé pour empêcher une manipulation des preuves. Il ne faudrait pas que Kinshasa tombe dans le piège de tous ceux qui, de l’intérieur ou de l’extérieur, lui cherche noise. En laissant mains libres aux enquêteurs, Kinshasa se serait déjà dédouaner de tous les soupçons qui pèsent sur lui. Que s’est-il donc passé à Maluku ? Les prochains jours nous révéleront plus.


Revue de presse congolaise de jeudi 09 avril 2015

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

Deux principaux sujets à la Une des journaux parus, jeudi 09 avril à Kinshasa. Il s’agit notamment, de l’affaire de la fosse commune de Maluku qui continue de défrayer la chronique. Mais aussi, la brulante question d’actualité, celle du processus électoral en République démocratique du Congo (RCD), est commentée diversement par la presse kinoise.

Forum des As constate des « retombées de la découverte d’une fosse commune à Kinshasa » avec la mobilisation, par la Belgique, d’au moins « 1,5 million d’euros pour enquêter sur le charnier de Maluku ».

Il rapporte que « Didier Reynders, le patron de la diplomatie belge, est vite monté sur ses grands chevaux pour exiger aussitôt +une enquête indépendante et crédible+ », afin de « faire toute la lumière sur cette affaire ». « Il importe de sanctuariser le site pour éviter la disparition de preuves et d’indices permettant de dire qui sont les personnes qui ont été enterrées et dans quelles circonstances elles l’ont été », indique le communiqué des autorités belges.

Sur le même sujet, Forum des AS s’exclame : « plus de doute possible sur la Fosse commune ; une affaire nous est née ! »

« Nous serait-elle tombée sur la tête ? », s’interroge-t-il, avant d’affirmer que c’est « trop tôt pour l’affirmer. Mais, à en juger par les prémices, ce serait tout comme ». « Les Congolais d’un certain âge regardent déjà dans le rétroviseur pour retrouver le seuil des années 90. Où le mot +charnier+ avait donné le go d’un emballement diplomatique, politique, politicien et médiatique sans précédent. On connait la suite ou, plus exactement, l’épilogue », commente le quotidien.

Forum des AS se demande qu’ « au regard de la pluie de réactions que suscite déjà la découverte de la fameuse fosse commune à Maluku, serions-nous en train de revivre le remake, mutatis mutandis, de cette séquence par laquelle tout nous était arrivé ? »

« Présidentiables 2016 : les langues se délient dans la MP », ainsi titre Le Potentiel qui constate que « comme il fallait s’y attendre, les ambitions commencent à se déclarer au sein même de la famille politique du chef de l’Etat ».
De l’avis du journal, « la présidentielle 2016 se jouera serrée ». « Et, à l’absence de Joseph Kabila, constitutionnellement disqualifié de la course, la bataille s’annonce rude dans la MP », ajoute-t-il.
Le tabloïde rapporte que « depuis son fief de Katanga, l’Unafec de Gabriel Kyungu wa Kumwanza n’a pas attendu un quelconque mot d’ordre des instances compétentes de la MP pour exprimer son souhait de présenter un candidat présidentiable lors des prochains scrutins ». Pour Le Potentiel, « sans doute d’autres devaient lui emboiter le pas ».

Il se pose plusieurs questions, à savoir : « quel discours politique sera-t-il gagnant dans la bataille pour l’alternance ? Le fait d’être candidat issu de la majorité présidentielle sera-t-il un avantage ou un désavantage ? L’Opposition aura-t-elle un programme plus convaincant ? Le bilan de deux quinquennats résistera-t-il aux critiques de ceux qui veulent le changement ? Qui pour succéder à Joseph Kabila en 2016 ? »

« Toujours est-il que, dans la Majorité présidentielle, l’on doit s’attendre à de chaudes empoignades. La mise à l’écart probable de Kabila dans la course présidentielle de 2016 aura un effet de tsunami dans sa famille politique », constate le journal. Il estime que « les secousses d’avant éruption sont déjà perceptibles au sein de la Majorité ; des fissures commencent déjà à apparaitre de part et d’autre ».

Le Potentiel croit savoir que « sans doute, d’autres partis de la MP vont dans les tout prochains jours suivre la voie empruntée par l’Unafec », affirmant que « dans les couloirs, Ils sont nombreux à n’attendre que le bon moment pour se dévoiler ».
« Le calme apparent qu’on observe encore dans la MP n’est juste le reflet de la forte mainmise que continue à exercer Kabila. Il suffit qu’il annonce ouvertement son retrait de la présidentielle de 2016 pour que la MP se retrouve sens dessus, sens dessous », souligne-t-il. Et « l’annonce fracassante de l’Unafec s’inscrit dans cette dynamique », selon Le Potentiel.

Sur un autre chapitre, La Prospérité qui titre : « Drame à Kinshasa : Malumalu, la résidence a pris feu ! », s’interroge « s’il s’agit d’un feu innocent ou d’un incendie ? » « Nul n’a, du moins jusqu’ici, la réponse précise à donner à cette question », répond-il.
« Toutefois, relève le journal, le constat mené sur place, hier, a permis de se rendre à l’évidence que l’une des résidences connues de M. l’Abbé Malumalu, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, a pris feu ».

« Seuls les murs ont tenté de résister contre les flammes impitoyables résultant de ce feu impromptu. Dégâts matériels importants. Pas de perte en vies humaines », constate-t-il, précisant qu’ « une femme trouvée dans les décombres et tirée difficilement de l’épaisse fumée, n’aurait eu de vie sauve que grâce à l’intervention de quelques hommes de bonne volonté ».


Comment Devenir Télépathe

Le cerveau humain
Le cerveau humain

La télépathie est un don extrasensoriel très utile qui peut parfaitement se développer. Dans cet article je vous délivre des conseils pour déclencher cette capacité extrasensorielle. Si devenir télépathe est votre destin, vous le saurez rapidement et votre formation à la télépathie ne sera pas longue.

Les bases pour devenir télépathe

Comme pour le développement de toutes les capacités extrasensorielles, la base du déclenchement de la faculté de télépathie est avant tout d’ordre mental. Autrement dit : vous devez d’abord développer un certain état d’esprit pour parvenir à débloquer votre aptitude à la télépathie.
Pour ce faire, décidez d’abord des raisons vous poussant à devenir télépathe. Globalement : Est-ce par simple curiosité ? Parce que vous avez des buts précis à atteindre grâce à la télépathie ? Sont-ils de nature positive ou négative, c’est-à-dire : voulez-vous être télépathe pour faire le bien ou le mal ?

Je préfère vous avertir que si cette démarche est faite par simple curiosité ou pour des buts malsains, il ne vaut mieux pas l’entreprendre. Non seulement, il sera difficile de devenir télépathe mais la personne qui s’aventure sur ce chemin risque fort de le regretter rapidement. Car, selon les grandes lois cosmiques régissant l’univers :
– celui qui perpétue le Mal, en souffrira un jour.
– celui qui agit pour le Bien, atteindra ses objectifs.

Admettons que vous ayez choisi la voie du Bien, il faudra alors vous mettre en quête de la bonne formation pour cela. Cela vous demandera du temps et de la patience ! Vous pouvez approfondir le sujet pour tester votre volonté dans un premier temps.

Aussi, gardez l’esprit ouvert et faites bien attention à tous les signes envoyés relatifs à la télépathie comme :
– des rencontres,
– des discussions,
– des articles de magazines,
– des recherches sur Internet…

Avez-vous des dons de télépathe ?

La télépathie est une capacité pour laquelle vous avez peut-être un don. Pour le savoir, faites un test très simple.

1. Mettez-vous dans un endroit où vous pouvez observer une personne assise.
2. Asseyez-vous en face d’elle mais assez loin pour ne pas qu’elle vous remarque.
3. Ensuite, fixez l’espace entre ces deux sourcils au-dessus du nez en pensant intensément à lui faire lever la tête et à vous regarder. Mais, faites-le en toute discrétion pour que ce test soit valable.
4. Si la personne lève les yeux pour vous regarder, cela voudra dire que vous avez des capacités de télépathe. Vous pourrez alors commencer à les développer et à vous chercher un expert télépathe.
Attention car ce test ne marche pas toujours du premier coup mais, si vous faites preuve de concentration et de motivation, vous saurez vite si vous avez des aptitudes à la télépathie. Dans ce cas, ne tardez pas à vous initier.