Stanislas NTAMBWE

Revue de presse congolaise du vendredi 09 janvier 2015

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

La quasi-totalité des journaux paraissant à Kinshasa, commentent diversement le projet de Loi électorale déposée, lundi 05 janvier 2014 par le gouvernement au bureau de l’Assemblée nationale pour adoption.

 

Le Potentiel qui titre à la Une : « Loi électorale : Minaku recherche le consensus », indique que « le président de l’Assemblée nationale détient plusieurs fers au feu dans le processus de modification de la loi électorale ».

Selon le journal, Aubin Minaku « privilégie la voie de la recherche du consensus. Plutôt que d’user du forcing, il tente d’obtenir de ses pairs députés de l’Opposition, le retour à l’hémicycle en vue d’un débat serein sur cette question d’importance pour les élections de 2016, après le chaos de 2011, décrié par tout le monde ».

« Le tango ne se danse-t-il pas à deux ? », s’interroge le quotidien qui estime que « selon toute vraisemblance, l’apaisement s’obtiendra à ce prix et non à travers un passage en force, synonyme d’une exacerbation des tensions, prélude à la contestation ».

Pour La Tempête des tropiques, ce projet de loi est« fait sur mesure pour avantager des candidats de la bourgeoisie politique naissante au pays ». Il est par conséquent, selon le journal, « à rejeter ! » Car, constate le journal, il est « porteur de germes de conflictualité ».

« Les éventuelles innovations destinées à renforcer le caractère démocratique de la loi électorale de 2006 doivent venir de l’opposition et de la société civile et du pouvoir actuel qui a déjà montré ses limites dans l’organisation des scrutins après les ratés de 2006 et 2011 », écrit le tabloïde.

Il dit « oui à un calendrier électoral cohérant et complet qui ne permet aucun glissement du processus en dehors du délai fixé par la constitution ». Et dit « non à un projet de loi électorale qui est tout sauf celui de cohésion nationale ! »

« Une analyse froide de ce projet de loi permet de constater qu’une fois voté, celui-ci donnera lieu à une loi qui permettrait à la famille politique de Joseph Kabila d’obtenir l’essentiel de ce qu’elle aura perdu dans son funeste projet de révision constitutionnelle et/ou d’établissement d’une nouvelle constitution », commente La Tempête des tropiques.

La Prospérité aborde un autre sujet qui fait débat à l’hémicycle, celui du  découpage territorial.

Le journal rapporte que « les Députés de la Province du Katanga, ont montré aux autres que cette question n’était pas la bienvenue. Que le moment ne s’y prêtait pas pour cet exercice périlleux, en ce qu’il est porteur des germes de conflictualité entre les futures provinces du Haut-Katanga, Lualaba, Haut Lomami et Tanganyika ».

Ce qui, à en croire La Prospérité, « laisse dire à maintes analystes que les étincelles sont en l’air, même si un semblant d’accalmie y a été observé lors du passage du Chef de l’Etat, Joseph Kabila ». Et d’ajouter qu’ « il en est de même de la province du Kasaï Oriental, des trois provinces issues du Kivu ».

Le journal note, dans une déclaration de l’Opposition rendue publique, jeudi 08 janvier, qu’ « elle rejette le projet de la loi déposée par le Gouvernement ». « Pour elle, poursuit-il, le cadre légal en vigueur permet à la CENI d’organiser toutes les élections ».

Par conséquent, rapporte le quotidien, « l’opposition politique annonce sa décision de boycotter toutes les séances de l’Assemblée nationale qui a pour but de débattre de la question de la modification de la loi électorale ».


Nord-Kivu : la NSCC dénonce l’abus de pouvoir de certaines autorités locales

Pasteur Jules Mulindua, PCA de la NSCC du Nord-Kivu
Pasteur Jules Mulindua, PCA de la NSCC du Nord-Kivu

La Coordination provinciale de la Nouvelles société civile congolaise (NSCC) au Nord-Kivu, a  dénoncé vendredi 28 novembre 2014 à Goma l’abus de pouvoir de certaines autorités locales qui « manipulent des éléments commis à l’instauration de l’ordre public pour des fins liées aux conflits personnels ».

Elle recommande à ces autorités d’« éviter cette pratique car, explique-t-elle, elle était à la base de plusieurs insubordinations et soulèvements de part et d’autres entre civils, agents de l’ordre et certaines autorités locales ».

Dans un communiqué,la NSCC/Nord-Kivu affirme qu’ « à la place de recourir aux instances judiciaires, certaines personnalités politico-administratives établies, usent du trafic d’influence, allant jusqu’à s’emparer des parcelles des paisibles citoyens sans moyens de défense ».

 A son avis, les prémices des fruits de l’ « +Opération sans armes+, déjà visibles à Goma, ne doivent pas être compromis ni étouffés » par des « Kuluna » en cravate.

Encouragement à poursuivre l’ « Opération Goma sans Armes » 

Par ailleurs, la NSCC/Nord-Kivu encourage le commandant de la 34ème Région militaire à poursuivre l’exécution effective de l’ « +Opération Goma sans Armes+  qui, aujourd’hui, a permis à l’Inspection provinciale de la Police nationale congolaise d’arrêter et emprisonner un bon nombre d’officiers de la PNC retrouvés parfois avec plus d’une arme à domicile encore non enregistrées au niveau des commandements ».

C’est le cas de l’ancien commandant adjoint de la PNC-Goma, le capitaine Francis Kandolo dit « Bouclier » qui, malgré les multiples réclamations de la population à son encontre, ne cessait d’occuper des fonctions importantes à Goma.

Cet officier de la Police a été arrêté pour détention illégale de 4 armes à son domicile. Depuis lors, « un calme est observé dans la ville et la population peut encore circuler librement pendant la nuit, jusqu’au petit matin sans inquiétude », a affirmé le pasteur Jules Mulindwa,président du Conseil d’administration (PCA) de la NSCC.

Il se réserve ainsi le droit de dénoncer, nommément, toute personnalité qui serait impliquée dans cette pratique susceptible d’entraîner l’instabilité des institutions provinciales.

Reçu en audience, vendredi 28 novembre 2014 par le commandant de la 34ème Région militaire, le général Emmanuel Lombe, Pasteur Jules Mulindwa a recommandé à son interlocuteur de « poursuivre l’opération +Goma sans Armes+  et d’élargir dans toute la province, le processus lié à la réduction des militaires commis à la garde des officiers ou à leurs biens dans la ville de Goma, comme c’était le cas à Masisi »

La NSCC demande également augouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya, de « ne pas se baser seulement aux rapports des autorités lui soumis. Mais aussi, de multiplier les consultations avec les organisations citoyennes et de défenses des droits de l’homme pour ne pas tomber dans l’erreur qui pourra l’écarté des idées de la population ».

« Il y a lieu que l’observation faite la dernière fois par les organes citoyennes consultés par le gouverneur fassent l’objet d’une bonne lecture par la population qui qualifie déjà les autorités locales d’être loin de la population et préfèrent fournir des rapports fantaisistes et tribaux pour conserver des postes et couvrir des erreurs », indique le communiqué.

Appel à « éviter toute forme de violence liée à l’auto-prise en charge»

La NSCC appelle aussi la population à « éviter toute forme de violence liée à l’auto prise en charge en matière de sécurité, comme le souhaite le maire de la ville de Goma.

Naasson Kubuya Ndoole « a toujours soutenu, dans ses adresses à la population, que cette défense populaire a occasionné, rien que dans la ville de Goma, plusieurs morts des voleurs à mains armées lapidés puis brûlés, pendant que nous avons besoin que la Justice soit la priorité de tous », souligne-t-elle.

Suite à l’appel du commandant de la 34eme Région militaire, le général Emanuel LOMBE,  la Coordination provinciale du Nord-Kivu de la Nouvelle société civile congolaise projette d’aider les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans l’exécution de l’ « opération Nord-Kivu sans armes »  à travers une grande mobilisation de la population à la remise des armes à feu en leur possession pour qu’en fin de compte la justice reste la priorité de la population pour la construction d’un Etat de droit en RDC.


LA MONUSCO CONFIRME LE RENFORCEMENT DE SES TROUPES À BENI ET SES ENVIRONS

Général Waffy, Représentant spécial adjoint du SG de l'Onu en RDC chargé des opérations à l'Est du pays
Général Waffy, Représentant spécial adjoint du SG de l’Onu en RDC chargé des opérations à l’Est du pays

Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’Onu en République démocratique du Congo (RDC) chargé des opérations à l’Est du pays, le général Abdallah Waffy, a affirmé mercredi 12 novembre 2014 que « la Monusco appuie la demande du président Kabila à la Mission onusienne, consistant à renforcer ses troupes à Beni et ses environs » au Nord-Kivu.

Après les massacres des civils perpétrés en octobre dernier par des hommes armés supposés appartenir à la rébellion ougandaise de l’ADF/Nalu dans la ville de Beni (Nord-Kivu) et ses environs, plusieurs voix ont dénoncé l’« incapacité » de la Force de la Monusco de sécuriser cette zone « sous contrôle de l’Armée congolaise ».

« Vous allez voir dans les jours à venir l’accroissement de la Monusco dans le territoire de Beni. Nous sommes en train d’y déployer des renforts de la Force militaire et des unités de Police de la Monusco », a confié à Lepotentielonline.com Abdallah Waffy, à l’issue de la conférence hebdomadaire de la Monusco.

« Une campagne de manipulation et d’intoxication »

Le général Abdallah Waffy « condamne et dénonce une campagne de manipulation et d’intoxication » de la population contre les Casques bleus de la Monusco.

Il affirme aussi que « le ministre de l’Intérieur, Décentralisation et Affaires coutumière, Richard Muyej, n’a jamais demandé à la Monusco de réduire son effectif en RDC », comme le soutiennent d’aucuns.

« Cela fait partie de la manipulation. Nous avons eu, dans le cadre stratégique, des réunions avec des membres du gouvernement et nulle part il a été demandé la réduction de la Monuco », a-t-il insisté.

« Si nécessaire, explique le général Waffy, « la réduction de la Monusco en RDC se fera en étroite collaboration avec la partie gouvernementale et d’une façon coordonnée, pour éviter qu’on retombe encore dans l’instabilité ».

Il estime qu’« au stade actuel, l’urgence pour la Monusco c’est plus d’engagement et de présence sur terrain que nous devons faire pour lutter contre l’ADF ».

« Nous sommes en train de revoir notre dispositif aussi bien avec les Forces armées de la RDC (FARDC) qu’à l’interne de la Mission. Et sur le plan stratégique, il faut créer une synergie avec les FARDC pour être efficace », a-t-il conclu.

Luba Ntambo plaide pour la réduction des effectifs militaires de la Monusco

Le 28 octobre 2014 à Kinshasa, le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale et des Anciens combattants, Alexandre Luba Ntambo, a plaidé pour la réduction des effectifs militaires de la Monusco, au cours d’une rencontre le Représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies, Moustapha Soumare.

Il a soutenu que « ce procédé permettra de réaliser des économies financières, matérielles et préparer le retrait progressif des éléments militaires de la Monusco afin de ne pas laisser un vide sécuritaire ».

« Car, l’appui des partenaires et des Nations Unies au regard du budget actuel de la défense nationale conduirait ainsi à maintenir seulement des unités dans les opérations sur le terrain », a-t-il expliqué.

M. Soumare a promis de relayer ce plaidoyer auprès des partenaires internationaux de manière à les impliquer dans la démarche.

« C’est dans ce contexte qu’une réunion a été projetée entre la partie congolaise et la communauté internationale pour discuter de cette question sur base d’un document à adopter dans les tous prochains jours. Les deux personnalités ont, par ailleurs, eu un échange de vues sur le suivi de la réforme de sécurité dans le volet +défense+ et sur la mise en œuvre d’une force de réaction rapide capable d’assurer la relève après le retrait de la Monusco », a indiqué à la presse une source officielle.


Revue de presse congolaise du mercredi 12 novembre 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

A la Une, Le Potentiel révèle que d’après « nos fins limiers largués sur place » des « tueurs ainsi que des complices des massacres et crimes contre l’humanité à  Beni (Nord-Kivu), sont identifiables ».

Il constate que « la situation qui prévaut à Beni reste inextricable malgré les procès en cours, les jugements déjà rendus et les mesures prises au niveau interne et international pour mettre fin à ces massacres et les prévenir ».

Sur le même sujet dans cette ville, Forum des As rapporte que le Député national « Jean-Claude Vuemba qui s’est prononcé sur la situation sécuritaire à Beni,  fait le procès de la Monusco ».

Selon cet élu du Bas-Congo, « les exploits militaires et sécuritaires réalisés par nos génies militaires ont été le fait des ressources financières, militaires et logistiques 1000 fois moins importantes que celles dont dispose la Monusco », rapporte Forum des As.

A en croire le journal, « c’est à Thomas d’Aquin Muiti, président de la société civile de Beni, que J.C Vuemba attribue une fière chandelle ainsi qu’à l’ensemble de son staff et aux autres membres des organisations de la société civile du Nord-Kivu ».

« Mais, pourquoi cette mention spéciale ? », s’interroge-t-il. « Parce que Thomas d’Aquin avait déclaré, dans la suite de la déclaration du chef de l’Etat à Beni, que +la Monusco a failli dans sa mission de protection des civils à Beni. Elle ne doit pas attendre l’armée congolaise pour mener des actions contre les forces négatives+ ».

« Charges confirmées : CPI, un nouveau procès contre Bemba, Kilolo, Babala…! », s’exclame La Prospérité.

Il relève qu’ « ayant bénéficié d’une liberté provisoire,  le 21 octobre 2014, Aimé Kilolo, Jean-Jacques Mangenda, Fidèle Babala et Narcissse Arido, les coaccusés de Bemba Gombo dans l’affaire +atteintes présumées à l’administration de la justice+ vont devoir se présenter à nouveau devant la Cour, pour un procès cette fois-là ».

« Des preuves suffisantes auraient été établies, donnant ainsi des motifs substantiels de croire que les suspects auraient commis, dans l’affaire le Procureur Contre JP Bemba, des atteintes à l’administration de la justice en rapport avec des témoignages », explique le journal.

Toutefois, poursuit-il, « sous réserve du droit de l’Accusation et de la Défense de demander l’autorisation d’interjeter appel, la Présidence de la CPI constituera une Chambre de première instance en temps utile, qui sera en charge du procès ».

La Prospérité indique cependant que, cette décision « ne remet pas en cause la mise en liberté provisoire accordée à ces coaccusés de JP Bemba ».


Revue de presse congolaise du vendredi 07 novembre 2014

 

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

Le Potentiel titre à la Une : « Lubumbashi : la psychose des Bakata katanga ». Il relève que « depuis le week-end dernier, les Bakata Katanga, miliciens proches du chef de guerre Kyungu Mutanga, alias Gédéon, ont repris du service ».

Selon le journal, « des violents combats les ont opposés à l’Armée nationale dans la ceinture de Mitwaba ». « La psychose a finalement gagné Lubumbashi où une véritable chasse à l’homme a été engagée pour dénicher tous les infiltrés dont certains sont déguisés en malades mentaux », commente-t-il.

La Prospérité note, selon le Rapport Doing Business 2015 que, « la RDC a 5 réformes à appliquer pour bénéficier de l’effet promotionnel du rapport 2016 ».

« Pour ce faire, il y a nécessité d’application d’au moins 4 à 5 réformes pour gagner  4 à 5 points de distance de la Frontière », explique le quotidien.

Il précise que « cette atteinte n’est possible qu’avec l’appui et la contribution effective de tous les Ministères, services, sociétés, établissements publics, pour relever les défis d’importance de l’appropriation institutionnelle des réformes ».

A en croire le journal, « la RDC vient d’être classée parmi les 10 des meilleurs pays réformateurs au monde pour la période 2013-2014. Et en Afrique, la RDC pointe dans le Top ».

« Mais au plan mondial, souligne-t-il, le pays se positionne à la 184ème place sur 189 pays évalués, suite au changement de méthodologie ».

Selon La Prospérité, « l’intégration de ce changement élargit la portée de trois indicateurs, avec comme objectif de couvrir les aspects de qualité des services et les récentes bonnes pratiques dans le domaine des affaires ».

« Il s’agit de l’obtention de prêts, règlement de l’insolvabilité et protection des investisseurs minoritaires », poursuit le tabloïde qui note que pour 2016, le changement prévu concerne « le transfert de propriété, l’octroi de permis de construire, le raccordement à l’électricité, le paiement des impôts et l’exécution des contrats ».

« Retombées concrètes des assises de Kinshasa AIMF : 2 millions d’euros pour financer des projets sociaux », annonce Forum des As.

Il note que « des assises assorties de quantité de projets concrets dans les secteurs de l’éducation, de la santé et, plus généralement, des services aux populations ». « Des chantiers qui seront financés par l’Union européenne à hauteur de 2 millions d’Euros », rapporte Forum des As.


Le mystère de la construction des Pyramides

Pyramides
Pyramides

Malgré plus de deux cents ans d’études et de fouilles archéologiques en Egypte, aucune explication rationnelle n’a pu être apportée au mystère de la construction des pyramides. Plusieurs hypothèses ont été avancées, mais ont-elles pu percer ce mystère ? 

Les troublantes pyramides de Gizeh 

Sur le plateau de Gizeh, à quelques kilomètres de la capitale de l’Egypte, Le Caire, se dressent les vestiges du Monde Antique, parmi eux les trois pyramides :
–    Khéops
–    Képhren
–    Mykérinos

La plus grande, Khéops, est reconnue comme une des sept merveilles du monde, mais aussi comme le témoignage éclatant de l’ingéniosité des bâtisseurs de l’Antiquité qui n’a rien à envier au génie des ingénieurs modernes.

A tel point que les égyptologues s’interrogent encore sur le mystère de la construction des monuments sans doute parmi les plus célèbres au monde.

La pyramide de Khéops en particulier, appelée aussi la Grande Pyramide, est sans doute l’une des constructions les plus impressionnantes sur Terre avec la Grande Muraille de Chine. Elle mesure 230 mètres de côté et 137 mètres de haut sur les 146 mètres qu’elle faisait à l’origine, les 9 mètres manquant ayant disparu à cause de l’érosion. Elle fut érigée probablement entre 2590 à 2565 avant Jésus-Christ.

Comment les pyramides égyptiennes ont-elles été construites ? 

A l’origine, toute la pyramide était recouverte d’un calcaire de couleur blanc éclatant venant des collines de Toura. Elle rayonnait à des dizaines de kilomètres à la ronde.

Certaines données sont connues ou estimées sans donner pour cela la clé de cette énigme. On sait qu’il a fallu de vingt à vingt-cinq ans pour édifier la pyramide de Khéops.

Contrairement à ce qui a été dit, il semble que ce soient des ouvriers volontaires et non des esclaves qui aient participé à cette construction. Ils travaillèrent en période de crue. Leurs motivations restent encore floues mais il semblerait qu’ils le firent soit volontairement pour rendre hommage à leur souverain pour s’en attirer les bonnes grâces, soit plus prosaïquement, pour gagner leur vie pendant la saison creuse.
Un ascenseur a-t-il été utilisé dans la construction des pyramides ?

Quant aux techniques de construction, de nombreuses interrogations sont toujours sans réponses. On s’interroge toujours sur la façon dont les ouvriers hissaient les blocs de pierre qui pesaient des tonnes au sommet de la pyramide.

Utilisaient-ils une rampe qui s’élevait au fur et à mesure que la pyramide était construite ? Cette théorie la plus souvent avancée se heurte au fait que pour mettre cette rampe en place, il aurait fallu utiliser un volume de matériaux plus considérable que celui employé pour la construction de la pyramide elle-même.

L’un des fondateurs de l’histoire moderne, le Grec Hérodote les visita vers 450 avant J.-C. Il émit l’hypothèse de l’utilisation d’engins de levage. Hors, ceux existant à l’époque auraient été incapables de soulever des blocs de plus de 10 tonnes qui sont encore parmi les moins lourds ayant été employés pour la pyramide de Kheops.

D’autres chercheurs ont supposé que les anciens Egyptiens auraient pu utiliser un ascenseur oblique pour monter des blocs pouvant faire plus de 40 tonnes au sommet de la pyramide en utilisant la grande galerie centrale comme glissière et des blocs de pierre comme contrepoids, mais cela ne reste qu’une hypothèse.

Le mystère reste donc entier car on ne comprend pas comment les Egyptiens de l’époque auraient pu construire un tel appareil.

S’il semble acquis que les pyramides étaient des tombeaux ou des cénotaphes (sépultures commémoratives de personnalités enterrées ailleurs), on s’interroge toujours sur la symbolique et la fonction exacte de la forme pyramidale triangulaire à quatre faces coïncidant avec les quatre points cardinaux quasiment unique au monde.

 


Comment avoir confiance en soi ?

Comment avoir confiance en soi ?

En raison de certaines expériences ou de sa personnalité, chaque être humain peut être amené à ressentir un manque de confiance en soi. Comment nait ce mécanisme ? Comment prendre ou retrouver confiance en soi ? Les réponses à ces questions sont sans aucun doute la clef pour vivre une vie épanouie. Explorons-les donc ensemble.

Pourquoi manque-t-on de confiance en soi ?

Depuis le début de notre vie, de nombreux modèles se sont imposés à nous. Nous les avons parfois suivis pour nous intégrer ou nous faire accepter des autres. Notez qu’il n’y pas de mal à cela car pour vivre en société, il faut des règles communes sinon vivre ensemble devient vite compliqué.

Bien souvent, nous réglons notre vie intime en fonction de ces mêmes critères. Cela peut s’avérer problématique quand on n’arrive plus à avancer ou qu’on ne sait pas comment trouver le bonheur. Consciemment ou inconsciemment, on doute de pouvoir changer. Il faut alors restaurer la confiance en soi qui mène à l’estime de soi.

La plupart des rituels que je peux vous révéler ont pour but de transformer votre état d’esprit actuel pour vous guider vers une vie qui vous satisfera davantage.

Mais même si le désir d’une vie meilleure est sincère, il peut arriver que l’on ait du mal à croire que l’on peut véritablement changer de vie et trouver le bonheur. Au fond, il s’agit bien souvent d’un manque de confiance en soi. Rassurez-vous, c’est un obstacle courant et fréquent et mieux encore, il y a une solution.

Reprendre confiance en soi pour changer et réussir sa vie

Le manque de confiance en soi est l’une des principales causes d’échec dans la vie. C’est pourquoi, il vous faut absolument prendre confiance en vous. Voici comment vous allez faire.

La première chose à faire est de penser que vous y arriverez !

Mais arriver à quoi ? Cela c’est à vous de le définir car personne ne peut le savoir mieux que vous. Je peux évidemment percevoir ce que vous êtes capable de faire, mais c’est à vous de le découvrir pour pouvoir entamer une vraie transformation.

Au fond de vous, vous savez ce que vous voulez, même si vous n’en avez qu’une vision générale. Il vous appartient maintenant de préciser cette vision. Pour vous aider à vous orienter, je vous propose ici deux pistes de réflexion sur lesquelles vous pouvez travailler :

  1. Quelles sont les valeurs importantes pour moi ?

        2.    Quels sont mes buts ?

 Par exemple :

– devenir riche,

– mener une existence confortable,

– avoir une vie de famille,

– trouver l’amour de ma vie,

– changer de travail,

– gagner plus d’argent…

En répondant à ces questions, vous pourrez avoir une idée plus claire de vos objectifs et de ce que vous souhaitez faire de votre vie. Cela vous sera d’une grande aide pour retrouver confiance en vous. Alors maintenant, à vous de jouer !


Les Ministres de la CEEAC adoptent la création du Fonds de l’économie verte dans la Région

Les orateurs du jour
Les orateurs du jour

Les travaux de la Conférence des Ministres de la CEEAC en charge de l’Economie et des Finances sur le Fonds pour l’Economie verte en Afrique Centrale (FEVAC) et la transformation structurelle de l’Economie des ressources naturelles, organisés sous le thème : « diplomatie- intégration- gouvernance et nouvelle économie du bois », se sont clôturésjeudi 30 octobre 2014 à Kinshasa.Les participants ont, à l’issue des travaux en commissions, adopté la création du « Fonds de l’économie verte en Afrique Centrale ». Et la RDC « s’engage à verser une contribution de 3 millions de dollars pour le démarrage du FEVAC  dès 2015 ».

Ayant présidé la cérémonie de clôture de ces assises, le Vice-Premier Ministre et  Ministre en charge du Budget, Daniel Mukoko Samba, a salué l’adoption par les Ministres, des propositions présentées par les Experts des Etats membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC).

« Le fonctionnement de ses outils opérationnels, le programme d’appui au développement de l’économie verte en Afrique centrale et le Programme sectoriel dans le programme du développement de l’économie du bois seront financés par le Fonds de l’économie verte en Afrique Centrale », a déclaré dans adresse de clôture, Daniel Mukoko Samba.

 Il s’est réjoui de la création de ce Fonds dans la mesure où, « l’Afrique centrale dispose désormais d’une vision, d’un outil, d’une approche multisectorielle du système de l’économie verte pour concilier protection de l’Environnement et développement économique de l’Etat, création des entreprises, création d’emplois et amélioration des conditions de vie de la population ».

 « Concernant le financement du FEVAC, la République Démocratique du Congo soutient sa création et s’engage à verser une somme de 3 millions de dollars pour son démarrage dès 2015 », a déclaré dans son mot d’ouverture, le représentant du Premier Ministre congolais, le vice-Premier ministre, ministre de la Défense et des Anciens Combattants de la RDC, Alexandre Luba Ntambo.

« Cette décision représente un premier pas vers la mise en route effective d’une restructuration globale de l’économie de l’Afrique Centrale, autour du système de l’économie verte et en particulier de l’économie du bois », a-t-il précisé.

Alexandre Luba Ntambo a également souligné que, « ce fonds vert est destiné à financer le développement et la promotion de la nouvelle vision de la sous-région en matière de gestion des ressources naturelles ».

Environnement et Gestion des ressources naturelles

Pour son financement durable, explique Luba Ntambo, « la RDC porter son choix notamment sur la contribution communautaire d’intégration ». Sur le plan institutionnel, ajoute-t-il, « la RDC propose la création d’un +département  environnement et gestion des ressources naturelles+  » au sein du secrétariat général de la CEEAC.

La photo de famille des Ministres de la CEEAC à Kinshasa
La photo de famille des Ministres de la CEEAC à Kinshasa

Aux cours des échanges, les participants ont adopté la création de ce Département « environnement et gestion des ressources naturelles ».

« Cette réforme institutionnelle va permettre à la CEEAC de se doter des capacités techniques et humaines suffisantes et indispensables à l’accomplissement de son mandat et son leadership en matière d’environnement et de gestion des ressources naturelles », a déclaré Alexandre Luba.

La RDC souhaite qu’après l’institutionnalisation du fonds vert par les ministres en réunion ce jeudi que son siège soit basé à Kinshasa, a-t-il souhaité.

Pour son financement durable, poursuit-il dans son allocution, « la RDC porte son choix notamment sur la contribution communautaire d’intégration ». Et d’ajouter que « sur le plan institutionnel, la RDC propose la création d’un +département Environnement et gestion des ressources naturelles+  au sein du secrétariat général de la CEEAC ».

« Cette réforme institutionnelle va permettre à la CEEAC de se doter des capacités techniques et humaines suffisantes et indispensables à l’accomplissement de son mandat et son leadership en matière d’environnement et de gestion des ressources naturelles », a déclaré Alexandre Luba.

Selon lui, « la RDC souhaite qu’après l’institutionnalisation du fonds vert par les ministres en réunion ce jeudi, que son siège soit basé à Kinshasa ».

Economie verte en Afrique centrale, un tournant décisif

De l’avis des observateurs, l’économie du bois prend aujourd’hui une dimension de nature à convaincre les véritables décideurs des pays d’Afrique Centrale, qu’ « un virage vers une économie verte représente un virage économique positif » pour l’ensemble de l’économie de la région.

Cette cohabitation jumelée des ministres des forêts et leurs collègues des finances des pays d’Afrique Centrale, est une opportunité non négligeable pour faire sortir l’économie verte des seules préoccupations des spécialistes de l’environnement et l’introduire dans celles des économistes de chaque Etat membre de la CEEAC.

Il faut signaler que cet engagement des pays de la CEEAC dans l’économie verte, est à la fois un coup de pouce et un stimulus aux pays engagés dans la lutte contre l’exploitation forestière illégale. Par conséquent, il favorise aussi la bonne gouvernance forestière.

Mais aussi, l’engagement révolutionnaire des ministres de Finances de la Région, apportera sans doute, des changements régionaux et attirera des investissements pour aider les pays engagés dans le processus FLEGT et qui ont signé des accords de partenariat volontaires avec l’Union européenne (UE).

A en croire le représentant du Premier ministre, les bénéfices attendus à court terme de l’exploitation de ces ressources ne doivent pas être obtenus au risque de réduire le potentiel de croissance et de développement à long terme.

Il relève que « le changement climatique se ressent déjà lourdement en Afrique, avec des évènements météorologiques plus intenses, plus graves, qu’il s’agisse de sécheresses, d’inondations ou de tempêtes. Les zones côtières sont vulnérables au risque d’élévation du niveau des mers ».

D’aucuns affirment que l’Afrique est particulièrement vulnérable à ces effets, alors qu’ une large part de la population n’a pas les moyens de s’y adapter, d’autant plus que de nombreuses cultures sont déjà pratiquées à la limite de leurs tolérances climatiques naturelles.

L’économie verte peut réduire ces risques environnementaux en favorisant les investissements en faveur de la préservation des ressources ainsi que de l’amélioration durable des ressources naturelles.

Ont pris part à ces assises, les ministres et Représentant des Ministres de l’Angola, du Burundi, du Cameroun, de la République Centrafricaine, du Congo Brazzaville, de la RD Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, du Tchad.

Les travaux ont connu aussi, la participation du Secrétaire Général de la CEEAC, AMAD ALLAM-MI et du Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), Mikael ANDANDE.

Précédée par la réunion des experts des pays de la CEEAC, des organismes partenaires et des personnes ressources, tenue du 27 au 29 octobre 2014, la conférence avait entre autres objectifs, « la promotion de la transformation structurelle du Système de l’économie des ressources naturelles en général et celle du Système de l’Economie du bois en particulier.


Afrique centrale : Nécéssité d’une mise en place des commissions nationales de lutte contre les ALPC

Armes légères et petits calibres
Armes légères et petits calibres

Il s’est tenu du 28 au 29 octobre 2014 à Kinshasa, un séminaire régional sur la mise en œuvre des traités sur les armes légères et petits calibres (ALPC) en Afrique centrale. Selon le rapport final publié mercredi 29 octobre à l’issue de ces travaux, plusieurs recommandations ont été émises à l’endroit des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Parmi ces recommandations figure la nécessité de « la mise en place des commissions nationales de lutte contre les ALPC et leur allouer des moyens suffisants (financiers, juridiques et ressources humaines) pour leur fonctionnement ».

Les représentants des Etats signataires ou parties à la Convention de Kinshasa (Burundi, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée-équatoriale et République Démocratique du Congo (RDC) ayant pris part au séminaire organisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), recommandent aux Etats membres de la CEEAC, de ratifier les traites internationaux et régionaux relatifs aux armes, et d’adopter des mesures approprie et effectives en vue de leur mise en œuvre.

Ils leur recommandent aussi d’harmoniser les approches et de partager les informations en rapport avec les aspects de la sécurité en général et les ALPC en particulier dans le but de se conformer aux conventions et traités que les Etats ont ratifié ou signé.

Selon  le rapport final, les participants voudraient voir les Etats membres de la CEEAC « développer l’interaction entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire en ce qui concerne la mise en œuvre des traités du Droit international humanitaire (DIH), particulièrement ceux relatifs aux armes ».

Mettre en place des Commissions nationales de DIH

Les experts recommandent aussi à ces Etats de « mettre en place des Commissions nationales de DIH comme plates-formes nationales d’échanges entre les institutions nationales sur le DIH ».

En outre,  ils ont également formulé certaines recommandations à la CEEAC. Il s’agit notamment, d’ « assurer la coordination des Etats membres en vue de l’adoption des législations standardisées en mettant à leur disposition des expertises nécessaire ».

Les experts demandent à la CEEAC d’ « aider les Etats membres à élargir leurs champs d’action en collaborant avec les autres organisations régionales telles que la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Eastern African Community (EAC),… ».

Ils lui recommandent aussi « de faire le plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers pour appuyer les projets nationaux ou régionaux; initier un dialogue régional et ouvrir des réseaux de coopération entre les Etats membres de la CEEAC et les autres organisations régionales en vue de partager les expériences des défis globaux, des interventions et des meilleures pratiques« .

Ensuite, de « désigner un point focal chargé des questions de Droit international humanitaire au sein du Secrétariat exécutif ».

Le CICR, « l’institution humanitaire neutre, indépendante et impartiale »

Les participants n’ont pas manqué à formuler quelques recommandations au CICR, parrain de ce séminaire.

Selon leur rapport final, ils recommandent cette institution humanitaire de « continuer les séances de sensibilisation à l’endroit des autorités nationales et des experts des Etats membres de la CEEAC; mobiliser les partenaires pur l’octroi des ressources en vue de la mise œuvre effective des conventions et traités en rapport avec les armes ».

Mais aussi, ils lui demandent de « poursuivre le soutien apporté aux Etats en matière de renforcement des capacités, de soutien législatif et de formation ».

Par ailleurs, pour les participants à ces travaux ont loué l’initiative du CICR consistant à organiser ce séminaire et le reconnaissent comme  » l’institution humanitaire neutre indépendante et impartiale qui a la mission exclusivement humanitaire de porter assistance et protection aux victimes des conflits armés et des autres situations de violence, et, par ailleurs, gardien du DIH« .


RDC : Des experts discutent de la mise en œuvre des traités sur les armes en Afrique centrale

Armes légères et petits calibres
Armes légères et petits calibres

Sous les auspices du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), un séminaire régional réunissant plus de 40 experts se tient du mardi 28 à mercredi 29 octobre 2014 en République démocratique du Congo (RDC). Lors de ces travaux qui se tiennent à l’hôtel Sultani de Kinshasa, il sera question pour des experts externes et du CICR, de discuter avec les participants en vue de relever les défis concernant le contrôle des armes légères et petits calibres en Afrique centrale.

Selon la cheffe de la délégation du CICR en RDC, Alessandra Menegon, « il est impératif de poursuivre les efforts afin de réduire les effets dévastateurs de la disponibilité non réglementée des armes et leur utilisation ».

Selon elle, « cela devrait inclure la réduction de la vulnérabilité des personnes et des communautés à risque contre la violence engendrée par les armes légères, mais aussi aider ceux qui en sont déjà victimes, et systématiser la formation en droit international humanitaire et en droits de l’homme pour les porteurs d’armes, ainsi que la mise en œuvre de stratégies de prévention qui s’attaquent aux causes même de la violence armée dans des contextes spécifiques ».

La prolifération et le trafic illicite des armes en Afrique Centrale constituent des facteurs non négligeables de la pérennisation et de l’intensification de la violence armée et des conflits armés dans la Région.

C’est pour cette raison que, pendant deux jours, les experts doivent entreprendre des échanges constructifs afin d’encourager les participants à la mise en œuvre de mécanismes et instruments juridiques qui traitent de ces questions.

« Tant que les armes seront d’un accès aussi facile, il y aura des abus »

Les participants devront aussi, « se pencher sur d’autres Conventions internationales qui traitent des armes et qui méritent également considération de la part des Etats, tels que la Convention d’Ottawa sur les mines antipersonnels ou la Convention sur les armes classiques et ses protocoles », a expliqué Antoine Bouvier, conseiller juridique du CICR.

« Tant que les armes seront d’un accès aussi facile, il y aura des abus, des vies seront fauchées, de graves violations du droit humanitaire seront commises et les secours médicaux et humanitaires seront menacés », a déclaré Alessandra Menegon, à l’ouverture des travaux du séminaire.

Pour la ministre congolaise de la justice, Wivine Mumba Matipa qui a représenté le ministre de l’intérieur à cette cérémonie d’ouverture, « la RDC a réalisé des grandes avancées sur la circulation des armes légères pour consolider la paix et renforcer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national ».

« Beaucoup reste à faire pour la RDC » en dépit des avancées réalisées

Toutefois, Wivine Mumba Matipa avoue que, « le Congo est conscient qu’il y a encore beaucoup à faire avec d’autres pays membres ». « Signataire de la Charte de Nations Unies, socle de tous les textes, la RDC a souscrit à plusieurs autres instruments nationaux et internationaux ayant trait aux armes », rappelle-t-elle.

Selon elle, « la RD Congo étant un pays post-conflit, s’est engagée à lutter contre la prolifération des armes légères et petits calibres ». Cependant, avoue-t-elle, « beaucoup reste à faire à cause des difficultés liées à l’immensité du pays ».

La représentante du ministre Muyej Mangez a en outre, exhorté les participants à davantage « de lucidité, pour aboutir à des recommandations susceptibles à permettre à l’éradication de ces armes légères et petits calibres ».

C’est la première fois qu’un atelier régional sur la mise en œuvre des traités sur les armes est organisé en Afrique centrale. Les experts invités à cet événement organisé sous le haut-patronage du Premier-ministre de la RDC, représentent les Etats signataires ou parties à la Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petits calibres, dite Convention de Kinshasa, ainsi que les membres du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions sécuritaires en Afrique centrale.

Il s’agit de l’Angola, du Burundi, du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine, de la RDC, du Rwanda et du Tchad.