Revue de presse congolaise du mercredi 12 novembre 2014

12 novembre 2014

Revue de presse congolaise du mercredi 12 novembre 2014

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

A la Une, Le Potentiel révèle que d’après « nos fins limiers largués sur place » des « tueurs ainsi que des complices des massacres et crimes contre l’humanité à  Beni (Nord-Kivu), sont identifiables ».

Il constate que « la situation qui prévaut à Beni reste inextricable malgré les procès en cours, les jugements déjà rendus et les mesures prises au niveau interne et international pour mettre fin à ces massacres et les prévenir ».

Sur le même sujet dans cette ville, Forum des As rapporte que le Député national « Jean-Claude Vuemba qui s’est prononcé sur la situation sécuritaire à Beni,  fait le procès de la Monusco ».

Selon cet élu du Bas-Congo, « les exploits militaires et sécuritaires réalisés par nos génies militaires ont été le fait des ressources financières, militaires et logistiques 1000 fois moins importantes que celles dont dispose la Monusco », rapporte Forum des As.

A en croire le journal, « c’est à Thomas d’Aquin Muiti, président de la société civile de Beni, que J.C Vuemba attribue une fière chandelle ainsi qu’à l’ensemble de son staff et aux autres membres des organisations de la société civile du Nord-Kivu ».

« Mais, pourquoi cette mention spéciale ? », s’interroge-t-il. « Parce que Thomas d’Aquin avait déclaré, dans la suite de la déclaration du chef de l’Etat à Beni, que +la Monusco a failli dans sa mission de protection des civils à Beni. Elle ne doit pas attendre l’armée congolaise pour mener des actions contre les forces négatives+ ».

« Charges confirmées : CPI, un nouveau procès contre Bemba, Kilolo, Babala…! », s’exclame La Prospérité.

Il relève qu’ « ayant bénéficié d’une liberté provisoire,  le 21 octobre 2014, Aimé Kilolo, Jean-Jacques Mangenda, Fidèle Babala et Narcissse Arido, les coaccusés de Bemba Gombo dans l’affaire +atteintes présumées à l’administration de la justice+ vont devoir se présenter à nouveau devant la Cour, pour un procès cette fois-là ».

« Des preuves suffisantes auraient été établies, donnant ainsi des motifs substantiels de croire que les suspects auraient commis, dans l’affaire le Procureur Contre JP Bemba, des atteintes à l’administration de la justice en rapport avec des témoignages », explique le journal.

Toutefois, poursuit-il, « sous réserve du droit de l’Accusation et de la Défense de demander l’autorisation d’interjeter appel, la Présidence de la CPI constituera une Chambre de première instance en temps utile, qui sera en charge du procès ».

La Prospérité indique cependant que, cette décision « ne remet pas en cause la mise en liberté provisoire accordée à ces coaccusés de JP Bemba ».

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