Stanislas NTAMBWE

L’accès à la vaccination et au dépistage régulier des cancers reste limité en Afrique

Dr Matshidiso Rebecca  Moeti, Directrice de l'OMS pour l'Afrique
Dr Matshidiso Rebecca Moeti, Directrice de l’OMS pour l’Afrique

L’accès à la vaccination et au dépistage régulier et des thérapies éprouvées des cancers reste limité en Afrique, selon l’OMS.

Le monde entier célèbre le 04 janvier de chaque année, la Journée mondiale contre le cancer 2015. C’est à cette occasion que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se joint au reste de la communauté internationale pour célébrer cette Journée dont le thème retenu cette année est « À notre portée ». L’OMS souligne ainsi, les efforts que les individus, les communautés, les gouvernements et d’autres acteurs peuvent faire en matière de lutte contre le cancer.

« Au moment où nous célébrons la Journée mondiale contre le cancer, je lance un appel aux gouvernements des pays africains pour qu’ils généralisent l’accès des patients cancéreux aux vaccins destinés à la prévention du cancer, aux services de dépistage en vue d’une détection précoce des cancers, et aux traitements et services de soins palliatifs », a souhaité dans son message, le Dr Matshidiso Rebecca Moetila, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique à l’occasion de cette Journée.

« Les partenaires au développement devraient quant à eux soutenir les gouvernements dans leurs efforts visant à atteindre les objectifs nationaux de lutte anticancéreuse, par un appui à l’élargissement de l’accès aux services de soins de santé et la mobilisation de ressources suffisantes », a-t-elle ajouté. Elle exhorte aussi les États Membres de la Région africaine de l’OMS à « veiller à ce que leurs plans d’action intégrés de lutte contre les maladies non transmissibles abordent la question de la lutte anticancéreuse de manière holistique et multisectorielle ».

Selon le Dr Matshidiso Rebecca, « il est également impératif que les gouvernements renforcent la surveillance cancéreuse et établissent des registres des cancers ». « Pour sa part, l’Organisation mondiale de la Santé continuera à fournir un appui aux États Membres dans leurs efforts de lutte contre le cancer », a-t-elle précisé.

8,2 millions de décès dans le monde

La charge de morbidité imputable au cancer est en augmentation depuis les dernières décennies. En 2012 seulement, le cancer a été à l’origine de 8,2 millions de décès dans le monde, selon des estimations. Plus de deux-tiers de ces décès par cancer sont survenus dans les pays à revenu faible et intermédiaire. L’augmentation du nombre de cas de cancer est due au vieillissement de la population et à l’adoption accrue de comportements à risque, notamment une mauvaise alimentation, le manque d’exercice physique, l’usage nocif de l’alcool et le tabagisme.

Dans la Région africaine, les infections par le papillomavirus humain et le virus de l’hépatite B et C ont largement contribué à la charge de morbidité due au cancer du col de l’utérus et au cancer du foie, qui sont les deux types de cancer les plus fréquents. Des solutions d’un bon rapport coût-efficacité telles que la vaccination, le dépistage régulier des cancers et des thérapies éprouvées existent dans le monde, et sont à la portée des individus, des communautés, des gouvernements et des autres parties prenantes.

Malheureusement, en Afrique, l’accès à ces solutions reste limité. Les populations africaines ne semblent pas encore suffisamment sensibilisées pour reconnaître les symptômes et les premiers signes du cancer, ce qui fait que les patients cancéreux recherchent une assistance médicale tard, lorsque le cancer se trouve déjà à un stade avancé et ne peut plus être traité.

Par ailleurs, de nombreuses vies peuvent être sauvées dans notre Région si l’on investit suffisamment dans la sensibilisation publique aux signes avant-coureurs et symptômes des cancers fréquents. En outre, les populations devraient adopter des modes de vie sains qui réduisent le risque de cancer. Selon l’OMS, les principaux types de cancer sont le cancer du poumon, du foie, de l’estomac, le cancer colorectal et celui du sein. « On pourrait éviter plus de 30% de la mortalité due au cancer en modifiant certains comportements: le tabagisme, la consommation d’alcool, une mauvaise alimentation et la sédentarité qui sont les principaux facteurs de risque dans le monde ».

Le Cancer est un terme général appliqué à un grand groupe de maladies qui peuvent toucher n’importe quelle partie de l’organisme. L’une de ses caractéristiques est la prolifération rapide de cellules anormales qui peuvent essaimer dans d’autres organes, formant ce qu’on appelle des métastases. Un nombre significatif de cancers peuvent être soignés par la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie surtout s’ils sont détectés suffisamment tôt.


Washington invite Kabila à « signer rapidement la loi électorale telle qu’adoptée par le Parlement »

Barack-Obama au Sommet USA-Afrique
Barack-Obama au Sommet USA-Afrique

Le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique invite le Président Kabila à « signer rapidement la loi électorale telle qu’adoptée par le Parlement et à réaffirmer que l’élection présidentielle aura lieu en 2016 au plus tard », indique un communiqué du Département d’Etat, publié dimanche 25 janvier 2015 à Washington.

« Nous invitons le Président Kabila à signer rapidement la loi électorale telle qu’adoptée par le Parlement et à réaffirmer que l’élection présidentielle aura lieu en 2016 au plus tard. Nous appelons aussi la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à publier promptement un calendrier électoral global qui soit conforme à la décision du Parlement et à la Constitution », lit-on dans le communiqué.

Toutefois, les Etats-Unis saluent l’approbation par le Parlement de la République démocratique du Congo (RDC) de la loi électorale « qui met le pays sur la voie de la tenue d’élections organisées en temps opportun, conformément à sa Constitution ».

« Nous applaudissons les efforts consentis par l’Assemblée Nationale et le Sénat pour trouver un consensus et faire en sorte que cette loi prévoie que l’élection présidentielle se tienne au plus tard en décembre 2016. Le geste du Parlement reflète la volonté du peuple congolais et respecte la Constitution de la RDC », poursuit ledit communiqué.

Selon le porte-parole du Département d’Etat américain, Jen Psaki, « les actions prises par le Parlement congolais aujourd’hui et la signature attendue du Président Kabila représentent des étapes importantes, quoiqu’initiales, vers la tenue d’élections nationales en 2016 et ce qui constituerait le premier transfert de pouvoir pacifique en RDC au cours de ses 55 années d’indépendance ».

« Nous encourageons tous les acteurs Congolais, y compris le gouvernement, l’opposition et la société civile à saisir cette opportunité pour ouvrir un dialogue paisible, transparent et inclusif sur la bonne marche du processus électoral », note-t-on dans le communiqué. Et de conclure que « le gouvernement des Etats-Unis est prêt à soutenir la RDC dans ce processus ».

 


Ban-Kimoon « préoccupé par la détérioration de la situation » en RDC

Ban ki-moon, Secrétaire général de l'Onu
Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’Onu

Dans un communiqué publié, jeudi 22 janvier 2015, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est dit « préoccupé par la détérioration de la situation en RDC ».

Ban-Kimoon joint sa voix à plusieurs autres qui se sont déjà levées depuis le début de la semaine, pour condamner les violences ayant survenu à Kinshasa et dans d’autres villes de la République démocratique du Congo (RDC), suite à l’adoption, par l’Assemblée nationale, du projet de loi électorale.

Ce projet de loi qui était soumis, mardi 20 janvier, au Sénat pour examen additionnel, a été adopté le vendredi 23 janvier, dans une version amendée.

Selon le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Ban-Kimoon « déplore les pertes en vies humaines et les atteintes à l’intégrité physique ». Il demande « aux forces de sécurité et aux manifestants de s’abstenir de toute autre forme de violence et de faire preuve de la plus grande retenue ».

Conserver l’espace politique

« Le Secrétaire général tient à souligner qu’il incombe au gouvernement de conserver l’espace politique nécessaire à l’expression pacifique d’opinions. Les manifestations doivent se dérouler de manière paisible. La violence est inacceptable mais la réponse aux manifestations violentes doit être proportionnée », lit-on dans le communiqué.

« Le Secrétaire général demande instamment aux principales parties de renouer un dialogue politique afin que les questions d’ordre électoral soient discutées de manière inclusive et pacifique, dans les forums appropriés ».

Ban Ki-moon a réaffirmé la disponibilité de son Représentant spécial en RDC, à « offrir ses bons offices afin d’aider les acteurs principaux à surmonter leurs différends ». Il a rappelé que le processus électoral doit être « crédible, pacifique et mené en temps opportun, en conformité avec la Constitution ».

« S’abstenir de tout acte de violence »

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation en RDC, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a également rappelé jeudi que, « le peuple congolais a le droit de manifester pacifiquement ». « Nous exhortons le gouvernement à garantir que toute réponse aux manifestations violentes soit proportionnée », a-t-il ajouté.

Dans la même optique, la Mission de l’Onu en RDC a, dans une déclaration lue mercredi 21 janvier par le Représentant spécial adjoint du SG de l’ONU chargé des opérations à l’Est du pays, le général Abdallah Waffy,appelé « à tous les acteurs politiques pour s’abstenir de tout acte de violence, de pillages et pour préserver la paix si chèrement acquise en RDC ».

Il avait indiqué qu’« il nous parait essentiel que le cadre juridique et le calendrier global du processus électoral qui doit s’ouvrir cette année, soient élaborés de façon consensuelle, dans le respect de la Constitution et de libertés publiques ».

« Nous déplorons des pertes en vies humaines aussi bien du côté des manifestants que du côté des forces de l’ordre », avait déclaré Abdallah Waffy. « La MONUSCO et la Communauté Internationale se sont lourdement investies au cours de ces deux dernières décennies pour accompagner le Peuple Congolais dans sa quête pour la paix, la sécurité et la stabilité », a-t-il souligné.

La Monusco avait appelé aussi les «  autorités  politiques, de veiller à préserver l’espace politique pour l’expression plurielle des opinions, y compris le droit de manifester, de s’opposer et de communiquer, qui sont des libertés et droits fondamentaux reconnus et garantis par la Constitution de la République ».

«l’espace  médiatique  et  le  respect  de  la  liberté  de  la  presse  sont  incontournables dans le débat démocratique et doivent en tant que tels être protégés », relève la Monusco. Et aux  forces de  l’ordre, la Monusco demande de « respecter le principe de proportionnalité et de ne recourir à l’usage de la force qu’en dernier recours et dans les formes prescrites par la Loi ».

Par ailleurs, elle  encourage « l’ensemble  des  forces  sociales,  la  société  civile,  les  syndicats  les  organisations féminines  et  de  jeunesse,  ainsi  que  les  leaders  religieux,  à  s’investir  dans  la  recherche  de  voies  et moyens pour ramener le calme et la sérénité ».

Au-delà des tensions actuelles, Hervé Ladsous s’est félicité jeudi des progrès réalisés au cours de ces dernières années mais a estimé que le retrait de la Mission de l’ONU dans le pays devrait être progressif.


Manifestations violentes, pillages, morts et arrestations à Kinshasa, les Etats-Unis « préoccupés »

Manifestations poulaires à Kinshasa
Des jeunes manifestants qui barricadent la route à Kinshasa

La ville de Kinshasa, capitale de la RD Congo, a été en effervescence le lundi 19 janvier 2015. Au finish, des pillages, des morts et des arrestations à la suite de violentes manifestations.

Tout a commencé à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), cet établissement public qui a semblé cristalliser le ras-le-bol général de la population contre la loi électorale adoptée tard samedi 17 janvier 2015 à l’Assemblée nationale en l’absence des députés de l’Opposition.

Les étudiants ont saccagé le bureau qu’occupe le professeur Evariste Boshab (vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur) à l’UNIKIN où il dispense les cours de droit constitutionnel. Un autre bureau saccagé et pillé au Campus universitaire, est celui d’un autre constitutionnaliste proche de la MP, le professeur Jean Louis Esambo.

Alors que la police semble débordée, les escarmouches se sont multipliées entre les étudiants et la Police qui a dispersé violemment, à balles réelles, le moindre rassemblement des manifestants.

Même si le bilan officiel reste encore inconnu, plusieurs sources font état de « personnes tuées »  et de « blessés », dont les agents de l’ordre. Des gaz lacrymogènes et des cocktails Molotov ont été jetés sur des véhicules qui passaient.

Certains magasins chinois, qui ont ouvert leurs portes, ont été pillés. Des manifestants ont barricadé les différentes artères publiques avec des pneus en flammes. Le constat est le même dans plusieurs Commune et quartiers de la  capitale.

« Inviolabilité du Parlement » 

les manifestants barricadent la route
les manifestants barricadent la route

Dans le centre-ville, toutes les activités ont été paralysées et aucun magasin n’a ouvert ses portes. Le quartier Beau-vent, où est érigé le Palais du peuple, siège du Parlement, a été totalement bouclé par des policiers, militaires et des éléments de la Garde présidentielle.

Les sièges de trois partis d’opposition (l’UNC de Vital Kemerhe, le MLC de Jean-Pierre Bemba et le MLP de Franck Diongo) ont été inaccessibles.

Selon le ministre des Médias Lambert Mende, porte-parole du Gouvernement contacté par RFI, l’ordre a bien été donné de disperser les manifestants « pour les empêcher d’atteindre l’Assemblée nationale, au nom de l’inviolabilité du Parlement ».

Il a précisé que « les incidents, qui ont eu lieu dans le reste de la ville, n’ont pas de lien », reconnaissant tout de même qu’ « il y a eu effectivement quelques débordements avec des cas de pillages dans les quartiers périphériques où la police, je pense, a mis bon ordre ».

« Il n’y a aucun tir à balle réelle qui a été signalé, et nous savons nos amis très prompts à dramatiser les choses pour nous mettre en difficulté », a-t-il ajouté.

Des incidents à l’intérieur du pays

Des incidents du même genre ont été aussi signalés à l’intérieur du pays, notamment, à Lubumbashi (Province du Katanga) et à Goma (Nord-Kivu) où les forces de l’ordre ont dispersé les attroupements à coups de gaz lacrymogènes. Des tirs ont été entendus et il y aurait eu plusieurs arrestations.

Pour rappel, l’Assemblée nationale de la RD Congo a voté tard, samedi 17 janvier 2015, la loi électorale modifiée en l’absence de l’opposition qui a, elle, appelé à une manifestation de masse lundi pour protester contre ce projet.

Les députés de l’opposition avaient perturbé la séance d’ouverture de l’examen du projet de loi, avant de finalement quitter le parlement et de boycotter les travaux jusqu’à l’adoption de la loi.

Ils considèrent aussi que l’adoption de la loi s’est faite dans la précipitation car, la séance de vote s’est tenue le jour de la commémoration de l’assassinat de Patrice Emery Lumumba, un jour férié en RDC. C’est ainsi que, réunie en conclave la semaine dernière, ils ont appelé à une manifestation de masse lundi au parlement.

Le nouveau texte fait du recensement de la population, un préalable à l’organisation des prochains scrutins présidentiel et législatifs. Les opposants estiment que cette disposition vise en réalité à prolonger le bail du président Kabila à la tête de la RDC après son dernier mandat qui s’achève en 2016, alléguant que le recensement prendrait plusieurs années pour être effectué dans un pays de plus de 2 millions de kilomètres carrés.

Déclaration des Etats-Unis

Le gouvernement des Etats-Unis par le biais de son Ambassade à Kinshasa, se dit « préoccupé par les rapports faisant état de violences à Kinshasa, en République démocratique du Congo, suite à l’adoption de la loi électorale ».

Les Etats-Unis soulignent « l’importance de protéger l’espace politique et de garantir à tous les citoyens le droit de se rassembler pacifiquement et d’exercer leur droit de liberté d’expression », lit-on dans une déclaration de l’Ambassade américaine à Kinshasa.

« Nous appelons tous les acteurs congolais en présence, y compris les forces de sécurité, les membres de la société civile et ceux de l’opposition, à faire montre de retenue et à s’abstenir de tout acte de violence. Les Etats-Unis réitèrent leur appui à la tenue d’élections pacifiques et crédibles dans les délais requis en RDC », précise les Etats Unis d’Amérique.

 


Éveillez la plus grande force (1ère partie)

Chemin
Chemin

Cette réflexion est un dossier que je me propose de vous parler en trois étapes. Il s’agit ici, de la plus grande force que vous puissiez éveiller dans votre vie. Je vais non seulement vous dire quelle est cette force, mais aussi, vous donner des mesures concrètes sur la façon de l’éveiller. Cette force est liée à l’une des précédentes réflexions, dans laquelle je parlais du Taoïsme.

Si vous vous souvenez, les Taoïstes ne séparent pas l’objectif du chemin. Mais comment pouvons-nous faire cela concrètement ? Quelle est la méthode pour faire cela ?

Dans la société actuelle, on nous dit toujours d’établir des objectifs et de travailler en vue de les réaliser. Ce qui se produit pour la plupart des gens, c’est qu’ils établissent de bons objectifs personnels, et qu’ils travaillent dur pour les réaliser, mais étant donné qu’ils séparent leur objectif du chemin, leur chemin devient très difficile. La vie est très difficile jusqu’à ce qu’ils parviennent à leur objectif, et c’est un tel combat parce qu’ils doivent utiliser leur volonté.

Et même après ce combat, une fois qu’ils ont atteint leur objectif, alors que se passe-t-il ? Eh bien ensuite, ils établissent un nouvel objectif, ce qui signifie une autre série de combats et de difficultés.

Ainsi, les gens qui établissent constamment des objectifs, et qui utilisent leur volonté, vivent leur vie dans un combat perpétuel. Pour eux, la vie est un ensemble d’objectifs successifs, avec des séries de difficultés. Une vie de combats avec de brefs moments de plaisir quand ils parviennent à leurs objectifs, ce qui ressemble beaucoup à ce qu’on vit quand on souffre d’une dépendance.

Mais vous n’avez pas envie de vivre votre vie comme cela, n’est-ce pas ? En réalité, la vie n’est pas censée être un combat. Chaque moment de vie est fait pour être apprécié. Les personnes qui réussissent atteignent leurs objectifs tout en appréciant leur vie sans lutter.

Alors quel est leur secret ?

Leur secret est une force qu’ils savent éveiller à tout moment. Ainsi, ils peuvent atteindre des choses de plus en plus grandes sans lutter. Cette force est la force de « l’habitude ». « L’habitude », c’est ce qui rend les gens riches, en bonne santé, et qui leur permet de réussir, ou bien cela peut les faire rester assis sur le canapé en face de la télévision pendant des heures.

La vraie puissance de l’habitude, c’est qu’elle rend tout agréable, même le travail acharné. L’habitude n’a pas de préférence. Pour l’habitude, c’est tout aussi agréable de courir 8 km chaque jour que de rester assis pendant des heures devant la télévision.

La seule différence, c’est que les gens qui réussissent choisissent et construisent leurs propres habitudes au lieu d’en être les victimes. Mais comment les personnes qui réussissent construisent-elles leurs habitudes ? Eh bien, il existe une méthode pour cela.

Quand vous connaîtrez cette méthode, vous pourrez éveiller la plus grande force dans votre vie, une force qui vous emmène vers vos désirs, pendant que vous profitez du voyage. Je vous donnerai les étapes exactes dans la suite de ce dossier, parce que celle-ci commence à se faire trop longue.

En attendant, réfléchissez aux habitudes qui vous font peut-être du mal, et à celles qui peuvent vous amener beaucoup de succès. Restez donc connecté pour en savoir plus.


Revue de presse congolaise de mardi 13 janvier 2015

Le journaux paraissant à Kinshasa
Le journaux paraissant à Kinshasa

La séance plénière de l’Assemblée Nationale consacrée à l’examen du projet de loi électorale, lundi 12 janvier 2015 au Palais du peuple, a fait la Une des journaux paraissant à Kinshasa, ce mardi 13 janvier 2015.

« Loi électorale : L’Opposition claque, la Majorité fonce ! », s’exclame La Prospérité qui constate que « l’examen de la loi électorale a provoqué une vague de protestations du côté des Opposants, remembrés  pour la cause, autour des Députés UDPS & Alliés de Samy Badibanga, UNC & Alliés de Vital Kamerhe  et MLC & Alliés, sans oublier d’autres groupes parlementaires dont  le GPLS de José Makila ».

« La séance aura symbolique pour l’apprentissage de la démocratie en RD. Congo ; sous le rythme saccadé, ponctué des  bagarres,  des coups de gueule et   des tintamarres dus aux coups de sifflets », commente le journal.

Il note que « l’Opposition a fini par se résoudre de claquer la porte, la Majorité présidentielle (MP), quant à elle, n’aurait pas eu d’autre choix que de foncer jusqu’au bout, en profitant  de sa  supériorité numérique au sein de l’hémicycle, pour juger cette loi électorale recevable, après des explications d’Evariste Boshab Mabudj Mabilenge, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité ».

Pour la MP, rapporte La Prospérité, « la page est donc tournée. Et, le Projet de loi électorale a été transmis à la Commission PAJ, pour examen approfondi ».

Le Phare renchérit, « dès que le président de la chambre basse du Parlement, Aubin Minaku,a fini de décliner l’unique point inscrit à l’ordre du jour, un concert de sifflets ayant pour animateurs des députés de l’Opposition a démarré dans la salle des Congrès du Palais du Peuple ».

« En dépit de l’invitation d’Aubin Minaku, aux cameramen et photographes de s’approcher du groupe des chahuteurs et de les filmer afin qu’ils puissent être clairement identifiés, les concernés n’ont pas fléchi. Au contraire, ils se sont présentés aux preneurs d’images, à visages découverts, soufflant de plus belle dans leurs petits gadgets », a constaté le quotidien.

Selon Le Phare, Aubin Minaku « s’est exprimé en lingala, prenant à témoin les Kinois sur le chahut provoqué par les députés de l’Opposition, sous prétexte que le projet de loi électorale viserait une révision constitutionnelle ».

« Il a martelé, toujours en lingala, que la Majorité n’avait nullement l’intention de réviser la Constitution et que la vérité allait éclater le 26 janvier, à la clôture de la session extraordinaire », ajoute le journal.

Parlant du processus d’adoption de la loi électorale, Le Potentiel dénonce « le forcing de la majorité » qui « a réussi son coup ». « Elle a fait la sourde oreille aux coups de sifflets, cris stridents, engueulades…de l’Opposition pour faire échec à l’examen du projet de loi électorale », a constaté Le Potentiel.

« En véritable kamikaze, le duo Aubin Minaku-Evariste Boshab a mis le turbo pour faire passer la modification proposée par le gouvernement », commente-t-il. Il relève que « le forcing est apparu au grand jour, rappelant l’épisode de la réduction du nombre de tours de la présidentielle, initiée en procédure d’urgence en 2011 ».

De l’avis du journal, « la cohésion nationale tant attendue vole en éclats du coup, de même que l’apaisement qui devait être imprimé sur le processus électoral en vue d’un atterrissage en douceur ».

 


L’alchimie, la magie de l’or

Symboles alchimiques
Symboles alchimiques

Dans cet article,  je percerai avec vous le mystère de l’alchimie, la transmutation du plomb en or qui permettrait d’accéder à une richesse supérieure que celles des biens matériels.

En effet, transformer le plomb en or, qui n’en a jamais rêvé ? Les alchimistes l’on fait et le font encore. Pour eux, cette transmutation est avant tout un moyen de s’élever spirituellement, d’atteindre des niveaux de conscience supérieure et de développer des pouvoirs.

Les origines de l’Alchimie

L’alchimie est une véritable science au sens traditionnel du terme. Elle possède de forts liens avec les sciences physiques dans la mesure où elle a pour objet l’étude des transformations physiques de la matière. On dit d’ailleurs qu’elle est à l’origine de la chimie moderne. La science alchimique est connue, et d’autant plus entourée de mystère, qu’elle s’intéresse au métal le plus précieux de tous les temps : l’or.

Aussi appelée hermétisme, l’alchimie se base aussi sur des considérations philosophiques particulières qui la classent, à la fois, comme une science et une voie de développement personnel. La transmutation du plomb en or n’est pas, en effet, une finalité mais un moyen de s’élever spirituellement.

Le terme « alchimie » vient d’un mot arabe « al-kīmiyā » qui désigne la pierre philosophale, grand objet de recherche de l’alchimie. Ce mot est notamment passé par le latin médiéval avant de devenir celui que nous connaissons aujourd’hui. Les correspondances entre l’alchimie et la chimie sont tellement fortes que les deux mots sont synonymes jusqu’à l’apparition de la chimie moderne au XVIIIème siècle.

Mais l’alchimie remonte bien plus loin que ces racines arabes supposées. En effet, on trouve déjà des pratiques alchimiques dans la Chine ancienne dès le IVème siècle avant J.-C.

A la découverte de la pierre philosophale

En fait, le fondement de l’alchimie est la recherche de la pierre philosophale ou comment trouver le fabuleux secret qui permet de changer les plus vils métaux, que ce soit le plomb ou un autre, en un métal précieux, en général l’or, mais cela peut être aussi l’argent.

Les alchimistes cherchent donc le procédé secret qui permet de réaliser cette fameuse pierre philosophale. Ils appellent cette recherche : le Grand Œuvre. C’est la première étape de la démarche alchimique.

Au niveau supérieur, il s’agit plutôt d’une élévation et d’une transformation de l’âme de son état habituel à un niveau spirituel plus élevé. Une autre école alchimique, l’Ars Magna, cherche plutôt, une transformation de l’alchimiste en une espèce de surhomme aux pouvoirs presque illimités.

Une branche médicale

On peut ainsi considérer plusieurs écoles alchimiques :

–    la première cherchant à transformer le plomb en or ou en argent,

–    la deuxième ayant comme aspiration l’élévation de l’âme,

–    la troisième cherchant à fabriquer une espèce de surhomme.

Mais, une quatrième voie alchimique dite médicale cherche à trouver des moyens chimiques de soigner les affections corporelles. C’est en cela que la médecine alchimique fut aussi un des précurseurs de la médecine moderne.

D’ailleurs, c’est comme cela que l’alchimie arabe s’est fait connaître du monde occidental : par la fabrication d’élixirs pour guérir les maux. La différence avec la médecine moderne c’est que la médecine alchimique n’utilise que des produits d’origine naturelle tandis que la première emploie, d’une manière générale, des matières chimiques fabriqués artificiellement.

L’alchimie de Paracelse

Un des grands noms de l’alchimie est sans aucun doute Paracelse, né en Suisse en 1493 et mort en Autriche à Salzbourg en 1541. Il est la synthèse de ce que doit être un alchimiste car il était, aussi, à la fois médecin et mystique.

Paracelse fut un brillant médecin et une autorité dans le domaine de la médecine par les plantes. Il fut également l’un des plus grands  alchimistes de tous les temps. Il pratiqua la médecine alchimique ou hermétique. Pour lui, l’important n’était pas de chercher la pierre philosophale mais des remèdes pour guérir les maux des hommes. Pour Paracelse, le but de l’alchimie était de chercher la quintessence d’une plante pour qu’elle soit efficace à très petite dose. Il fut ainsi le précurseur de l’homéopathie.


Savoir dire Merci, le secret du bonheur?

Bien être, gratitude et merci
Bien être, gratitude et merci

L’un des secrets du bonheur qui ne tient qu’à un mot, un mot magique, c’est le Bonheur. Il est une voie qui n’est pas si difficile à atteindre. La plupart des gens s’en font une montagne car ils ne savent pas tout simplement comment l’aborder et l’atteindre. Il existe plusieurs voies pour y parvenir. L’une des plus efficaces est celle du remerciement. C’est celle que je souhaite aujourd’hui évoquer avec vous pour nous guider sur le chemin de l’Abondance et de la Chance.

Si vous voulez véritablement profiter de l’abondance et de la chance, croyez-y ! Il faut d’abord que vous cessiez de croire que le Bonheur n’est réservé qu’à une poignée de chanceux. C’est indispensable. Sinon, vous serez le principal obstacle sur la voie qui doit vous mener à l’abondance.

Faites un pas vers l’abondance, elle en fera cent vers vous. En effet, si vous ne faites rien pour attirer la chance, elle ne viendra pas à vous. Avec la formule que je vais vous révéler, vous ne pourrez qu’y arriver !

Dans la vie, il existe une loi cosmique essentielle : tout se mérite et tout demande un effort. Il vous faut impérativement abandonner l’idée que tout arrive par miracle dans l’existence, encore moins la chance et l’abondance. Comme j’ai coutume de le dire : la chance ne s’attend pas, elle se provoque. Faites de ce principe le vôtre, car il favorisera l’attraction de la richesse et de la prospérité.

La pensée positive : un vrai plus

Comme son nom l’indique, ce procédé consiste à émettre des pensées positives le plus souvent possible au cours de la journée. En ce sens, des paroles et des actions positives produisent aussi des effets positifs. Les pensées positives nettoient les énergies négatives qui peuvent empêcher les courants de chance de vous permettre de bénéficier de la vie que vous méritez.

La deuxième façon d’utiliser la pensée positive est de contrer les pensées négatives en affirmant le contraire de celles-ci.

Si vous pensez : « Je ne suis pas capable de faire ceci », en affirmant immédiatement: « Je suis parfaitement capable de faire ceci », vous annihilez immédiatement la pensée et l’énergie négatives produite. La pensée positive demande, cependant, une certaine habitude pour l’employer régulièrement et avec profit. Au début, vous ne pensez pas forcément à émettre des pensées positives au cours de la journée ou à contrer vos idées négatives.

Il existe alors une autre formule plus facile à pratiquer et que vous pouvez utiliser dès maintenant, qui est parfaitement compatible avec l’exercice de la pensée positive. 

Dire simplement « merci »

Cette voie est tellement simple que vous n’y pensez pas même si vous employez déjà le mot magique correspondant tous les jours mais, parfois, plus par habitude que par véritable intention. Il vous ouvrira les voies de l’abondance.

Ce mot magique est « merci ». Vous devez, à partir d’aujourd’hui, l’employer d’une façon totalement différente de la façon dont vous l’avez fait jusqu’à maintenant. Vous pourrez toujours l’utiliser comme formule de politesse mais il vous faudra aussi, impérativement, le prononcer, à présent, comme une formule de développement personnel et d’accès magique à l’abondance.

J’appelle ceci « la voie du remerciement ». Elle consiste, non pas à se plaindre de ce que vous n’avez pas, mais à remercier, en permanence, pour ce que vous avez ou ce que vous obtenez par vous-même ou grâce aux circonstances.

Se montrer reconnaissant pour connaître le Bonheur 

Cette voie, très efficace et simplissime, consiste à rendre grâce de tout ce qui vous arrive de positif, du moindre détail à la chose la plus importante. De même, vous pouvez remercier qui vous voulez (une entité spirituelle par exemple) ou simplement remercier de façon générale.

La moindre petite chose que vous obtenez ou dont vous bénéficier doit être un prétexte à remerciement : s’il fait beau, si vous trouvez facilement une place de parking, remerciez immédiatement la vie ou qui bon vous semble.

Si un jour, vous n’avez pas prétexte à ce genre de remerciement, remerciez simplement d’être en vie car c’est votre plus beau cadeau sur cette Terre. Soyez humble, montrez de la reconnaissance et la vie vous remerciera.  Les problèmes cesseront et l’abondance s’installera.

Cela ne veut pas dire que vous nagerez instantanément dans le bonheur et la richesse et que tous vos soucis cesseront. Cependant, vous verrez, progressivement, votre vie s’améliorer et vos ennuis disparaître.

Cette voie du Remerciement vous permettra lentement et sûrement de connaître le bonheur et la prospérité. Cette attitude doit être sans demande de contrepartie. Elle finit toujours par attirer une pluie de bienfaits sur son auteur. C’est une loi universelle reconnue car c’est ainsi que l’univers fonctionne.


La Terre est un être vivant

Globe terrestre
Globe terrestre

Les dernières catastrophes climatiques nous amènent à nous questionner sur notre comportement face à la Terre et à notre responsabilité envers elle. Pour beaucoup, les colères de la Terre serait sa façon d’alerter hommes des méfaits qu’ils lui font subir. Si certains sourient à cette théorie, d’autres la prennent au sérieux, rejoints depuis par de nombreux scientifiques. C’est pourquoi, considérant les dernières catastrophes naturelles, nous essayerons de comprendre les raisons de ces changements climatiques.

Quelles sont les causes du changement climatiques ?

Avec la théorie du réchauffement climatique, il est de notoriété publique que l’Homme a une part prépondérante dans la détérioration du climat et l’augmentation des températures. Les Etats, mais aussi les particuliers, doivent faire leur maximum pour éviter une catastrophe à l’échelle planétaire, voire pour éviter la disparition de toute forme de vie sur Terre. C’est un des enjeux majeurs de ce siècle.

Si l’idéologie du réchauffement climatique est maintenant unanimement reconnue, attestant que l’Homme peut faire changer le climat terrestre et en subir les conséquences,  pourquoi l’inverse ne serait-il pas vrai ?

La Terre pourrait-elle manifester son mécontentement en provoquant des catastrophes climatiques pour punir l’Homme et lui signifier la douleur qu’elle peut ressentir à cause des agressions humaines répétées ?

Cette hypothèse supposerait que la Terre ait une conscience et ressente la douleur tout comme chaque être humain, chaque animal. Pour certaines traditions, même les minéraux seraient sensibles à leur environnement.

Dans de nombreuses traditions (chamanisme, celtique, nordique, amérindienne, africaine…) et des religions comme le bouddhisme, l’hindouisme, la Terre est un grand organisme vivant formé de la somme des consciences de toutes les formes de vie existant à sa surface.

Pour les sociétés traditionnelles, chaque forme de vie (animale, humaine, végétale ou minérale) possède une conscience qui se manifeste à leur niveau bien sûr différemment de la conscience humaine.

Dans la même optique, de nombreux chercheurs ont apporté la preuve que les animaux avaient une conscience et étaient capable de s’adapter à leur environnement en cas de besoin. De même, il a été démontré que les végétaux pouvaient réagir à des sollicitations extérieures.

Ces comportements d’adaptation, de nombreuses fois observées par des biologistes, prouvent que toutes les formes de vie sur Terre ont une conscience et ne sont pas de simples objets inanimés et passifs.

De même, pour certaines traditions, de nombreux esprits (lutins, fées, farfadets, korrigans..) peupleraient la nature et contribueraient à la surveiller. Ils seraient aussi les porteurs de cette conscience de la Terre.

L’hypothèse Gaïa

Toutes ces croyances auraient pu passer pour des délires auprès de la communauté scientifique si certains chercheurs, des plus sérieux et qualifiés, n’avaient pas emboîté le pas à ces soi-disant « contes de fées ».

Ainsi, en 1970, les déclarations d’un écologue anglais, James Lovelock, firent l’effet d’une véritable bombe. Il énonça son hypothèse biogéochimique plus connue sous l’appellation d’« hypothèse Gaïa », du nom de la déesse symbolisant la Terre dans la Grèce Antique.

Ainsi, James Lovelock déclara que  « la Terre est un système physiologique dynamique qui inclut la biosphère et maintient notre planète depuis plus de trois milliards d’années en harmonie avec la vie ».

A noter que de nombreux scientifiques avant James Lovelock avaient avancé que la Terre était un organisme vivant comme Johannes Kepler (1571 – 1630), le fameux astronome, ou Léonard de Vinci (1452- 1519) qui comparait le fonctionnement de la Terre à celui de notre corps.

La Terre se régule elle-même

D’après l’hypothèse Gaïa de James Lovelock, tous les êtres vivants à la surface de la Terre formeraient comme un vaste organisme qui serait capable de s’autoréguler et de réagir en face d’une menace contre la vie sur la planète.

Ainsi, les catastrophes climatiques seraient des réactions de cet immense organisme pour rétablir l’équilibre naturel perdu. Ces catastrophes peuvent donc être des causes de déséquilibres comme ce qui se passe dans tout organisme vivant, y compris dans notre corps qui est toujours en équilibre instable. Mais elles peuvent aussi être parfois des réactions de la Terre pour faire prendre conscience à l’Homme qu’il a mal agi envers elle et doit rectifier son comportement.


RDC : Le projet de loi électorale divise la classe politique

Les députés nationaux, en plénière à l'Assemblée nationale
Les députés nationaux, en plénière à l’Assemblée nationale

L’Opposition de la RD Congo rejette  le projet de loi électorale et menace de « boycotter toute séance de l’Assemblée nationale qui a pour objet de débattre de la question de la modification de la loi électorale ».

Le torchon semble brûler entre les députés de l’Opposition politique et ceux de la a Majorité présidentielle (MP) en République démocratique du Congo (RDC). La pomme de discorde : le Projet de loi portant modification de la loi électorale déposée, lundi 05 janvier 2014, par le gouvernement au bureau de l’Assemblée nationale pour son examen. Les violons ne s’accordent pas entre l’opposition qui s’insurge contre toute modification de cette loi et la MP qui la soutient.

Dans une déclaration commune publiée jeudi 08 janvier, les opposants ont pris et annoncé cinq mesures. Ils rejettent notamment, ce projet de loi électorale dont les copies ont été distribuées aux députés pour lecture. Aussi, l’Opposition parlementaire juge « inopportun » l’examen d’une nouvelle loi électorale. Les députés des groupes parlementaires MLC, UDPS, UNC ainsi que leurs Alliés respectifs ne siégeront pas pour examiner ledit  projet de loi.

Ils considèrent que « le cadre légal en vigueur permet à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), d’organiser toutes les élections ». Ils accusent aussi le gouvernement de « continuer à multiplier les initiatives pour tuer la démocratie en RDC ».

« La dernière en date étant le dépôt à l’Assemblée nationale du projet de loi de modification de la loi électorale ayant comme seule finalité la confiscation du pouvoir en prolongeant, contre la lettre et l’esprit de la Constitution, le mandat de Monsieur Kabila », lit-on dans cette déclaration de l’Opposition.

Une rude épreuve pour le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, appelé à trancher. Il tente de privilégier la voie de la recherche d’un consensus, en vue d’obtenir de ses pairs députés de l’Opposition le retour à l’hémicycle, pour un débat serein sur cette question d’importance pour les élections de 2016, après celles de 2011 jugées de chaotiques et décriées par tout le monde.

A vrai dire, l’apaisement ne s’obtiendra qu’à ce prix et non à travers un passage en force. Pourtant, l’Opposition dit « oui à un calendrier électoral cohérent et complet qui ne permet aucun glissement du processus en dehors du délai fixé par la constitution ». Elle dit « non à un projet de loi électorale porteur de germes de conflictualité qui est tout, sauf celui de cohésion nationale ».

Elle voit dans ce projet de loi, l’intention du président de la République, Joseph Kabila, « d’obtenir l’essentiel de ce qu’il aura perdu dans son funeste projet de révision constitutionnelle et/ou d’établissement d’une nouvelle constitution ».   

« Les arriérés électoraux de 2006 et 2011 pour 2015 »

Au cours d’un point de presse qu’il a tenu à Kinshasa, vendredi 08 janvier 2015 à Kinshasa, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a affirmé que « les arriérés électoraux de 2006 et 2011 seront organisés sur pied de l’ancienne loi électorale ».« Seuls les scrutins du 3ème cycle électoral, en l’occurrence les législatives et la présidentielle de 2016, sont concernés par la nouvelle loi électorale », a-t-il précisé.

Les arriérés électoraux de 2006 sont ceux des Conseillers des communes, des secteurs et des chefferies, des Conseillers urbains, des Bourgmestres et Chefs de secteur, des Maires et Maires adjoints. Ceux de 2011 concernent les députés provinciaux, les gouverneurs de province et les sénateurs.

Le porte-parole du gouvernement a aussi éclairé sur le recensement administratif des Congolais par l’Office national d’identification de la population (Onip) par rapport aux élections à venir. « Les élections de 2015 ne sont pas concernées par les résultats des opérations de recensement administratif », a rassuré Lambert Mende.

Le 19 novembre 2014, le président de la CENI, l’Abbé Apollinaire Malumalu avait déclaré que « les années 2014, 2015 et 2016 sont électorales, aucune élection ne sera sacrifiée ». Selon lui, « si tout le monde s’engage dans la lutte pour l’intégrité,  les élections en RDC deviendront une fête et non une occasion d’acharnement. C’est pourquoi, il faut lutter contre les antivaleurs, d’où qu’elles viennent et sous quelques formes qu’elles apparaissent ».

Ainsi, avait-il invité les Congolais à « se préparer pour la compétition électorale au lieu de se donner à la corruption et à tout acte susceptible de contrer l’organisation des élections qui doivent non seulement être crédibles, apaisées et transparentes mais aussi régulières ». Malumalu avait recommandé à tout le monde de ne pas être « de ces personnes  qui planifient la non-tenue des élections ».