La Terre est un être vivant

10 janvier 2015

La Terre est un être vivant

Globe terrestre
Globe terrestre

Les dernières catastrophes climatiques nous amènent à nous questionner sur notre comportement face à la Terre et à notre responsabilité envers elle. Pour beaucoup, les colères de la Terre serait sa façon d’alerter hommes des méfaits qu’ils lui font subir. Si certains sourient à cette théorie, d’autres la prennent au sérieux, rejoints depuis par de nombreux scientifiques. C’est pourquoi, considérant les dernières catastrophes naturelles, nous essayerons de comprendre les raisons de ces changements climatiques.

Quelles sont les causes du changement climatiques ?

Avec la théorie du réchauffement climatique, il est de notoriété publique que l’Homme a une part prépondérante dans la détérioration du climat et l’augmentation des températures. Les Etats, mais aussi les particuliers, doivent faire leur maximum pour éviter une catastrophe à l’échelle planétaire, voire pour éviter la disparition de toute forme de vie sur Terre. C’est un des enjeux majeurs de ce siècle.

Si l’idéologie du réchauffement climatique est maintenant unanimement reconnue, attestant que l’Homme peut faire changer le climat terrestre et en subir les conséquences,  pourquoi l’inverse ne serait-il pas vrai ?

La Terre pourrait-elle manifester son mécontentement en provoquant des catastrophes climatiques pour punir l’Homme et lui signifier la douleur qu’elle peut ressentir à cause des agressions humaines répétées ?

Cette hypothèse supposerait que la Terre ait une conscience et ressente la douleur tout comme chaque être humain, chaque animal. Pour certaines traditions, même les minéraux seraient sensibles à leur environnement.

Dans de nombreuses traditions (chamanisme, celtique, nordique, amérindienne, africaine…) et des religions comme le bouddhisme, l’hindouisme, la Terre est un grand organisme vivant formé de la somme des consciences de toutes les formes de vie existant à sa surface.

Pour les sociétés traditionnelles, chaque forme de vie (animale, humaine, végétale ou minérale) possède une conscience qui se manifeste à leur niveau bien sûr différemment de la conscience humaine.

Dans la même optique, de nombreux chercheurs ont apporté la preuve que les animaux avaient une conscience et étaient capable de s’adapter à leur environnement en cas de besoin. De même, il a été démontré que les végétaux pouvaient réagir à des sollicitations extérieures.

Ces comportements d’adaptation, de nombreuses fois observées par des biologistes, prouvent que toutes les formes de vie sur Terre ont une conscience et ne sont pas de simples objets inanimés et passifs.

De même, pour certaines traditions, de nombreux esprits (lutins, fées, farfadets, korrigans..) peupleraient la nature et contribueraient à la surveiller. Ils seraient aussi les porteurs de cette conscience de la Terre.

L’hypothèse Gaïa

Toutes ces croyances auraient pu passer pour des délires auprès de la communauté scientifique si certains chercheurs, des plus sérieux et qualifiés, n’avaient pas emboîté le pas à ces soi-disant « contes de fées ».

Ainsi, en 1970, les déclarations d’un écologue anglais, James Lovelock, firent l’effet d’une véritable bombe. Il énonça son hypothèse biogéochimique plus connue sous l’appellation d’« hypothèse Gaïa », du nom de la déesse symbolisant la Terre dans la Grèce Antique.

Ainsi, James Lovelock déclara que  « la Terre est un système physiologique dynamique qui inclut la biosphère et maintient notre planète depuis plus de trois milliards d’années en harmonie avec la vie ».

A noter que de nombreux scientifiques avant James Lovelock avaient avancé que la Terre était un organisme vivant comme Johannes Kepler (1571 – 1630), le fameux astronome, ou Léonard de Vinci (1452- 1519) qui comparait le fonctionnement de la Terre à celui de notre corps.

La Terre se régule elle-même

D’après l’hypothèse Gaïa de James Lovelock, tous les êtres vivants à la surface de la Terre formeraient comme un vaste organisme qui serait capable de s’autoréguler et de réagir en face d’une menace contre la vie sur la planète.

Ainsi, les catastrophes climatiques seraient des réactions de cet immense organisme pour rétablir l’équilibre naturel perdu. Ces catastrophes peuvent donc être des causes de déséquilibres comme ce qui se passe dans tout organisme vivant, y compris dans notre corps qui est toujours en équilibre instable. Mais elles peuvent aussi être parfois des réactions de la Terre pour faire prendre conscience à l’Homme qu’il a mal agi envers elle et doit rectifier son comportement.

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