Revue de presse congolaise du 24 juillet 2014

24 juillet 2014

Revue de presse congolaise du 24 juillet 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

Le Potentiel, qui titre à la Une : « Alternance en 2016 : la grande interrogation », constate que « la situation sur le terrain fait craindre une impasse à même d’offrir à la communauté internationale l’occasion d’imposer son choix ». Il note que « c’est du fait de la difficulté qu’éprouvent l’Opposition et la Majorité à négocier la transition ».

Se demandant « Comment négocier 2016 ? », Le Potentiel remarque que, « si l’Opposition et la Communauté internationale prônent l’alternance en 2016, personne ne propose cependant la voie à suivre pour y arriver ».

Il considère qu’« avec une Opposition désunie et désarticulée qui n’est pas parvenue jusqu’à ce jour à se mettre d’accord sur le choix de son porte-parole, l’on conçoit mal qu’elle parvienne à aligner une candidature unique en 2016 ».

Dépersonnaliser le débat politique

« Est-ce que la classe politique est en mesure de contrer cette offensive internationale ? », s’interroge encore le journal qui croit savoir qu’ « il est temps de se ressaisir, de faire évoluer le débat politique en le dépersonnalisant ».

En fait, prévient-il, « si la classe politique congolaise s’éternise dans son débat de bas étage – comme c’est le cas actuellement – elle vivra de grandes surprises en 2016 ».

« Alors que la polémique sur la révision constitutionnelle fait rage, Kabila-Tshisekedi : deux silences suspects », s’inquiète Forum des As. « Que pensent les deux géants de la scène politique rd congolaise du débat sur la révision constitutionnelle et de l’horizon 2016 ? », s’interroge-t-il.

De l’avis du journal, c’est « un silence qui en rajoute au mystère quant à la suite des événements ».

« Dans les semaines ou mois qui viennent, c’est vers le Palais de la Nation ou la Xème Rue Limete qu’il faudra tourner le regard ou tendre l’oreille. Car, après avoir écouté, jusqu’à saturation, les partitions des acteurs présents sur la scène, il ne reste plus qu’à entendre les deux gourous de l’espace politique pour se faire une religion », selon Forum des As.

Inga 3 : « une des conditions d’intégration régionale »

Dans un autre chapitre, Le Phare titre : « Inga 3 : un impératif pour la RDC ». Il rapporte que le ministre des Ressources hydrauliques et Electricité, Bruno Kapandji Kalala, « a confirmé que la réalisation de la centrale hydroélectrique d’Inga 3, avec une puissance installée de 4.800 mégawatts en première phase, devient un impératif absolu pour le développement socio-économique de la RDC et une des conditions d’intégration régionale et de création du marché commun de l’Afrique ».

Selon Le Phare, « le projet évolue positivement depuis son lancement en 2013, grâce à l’étude de faisabilité disponible, à la pré-qualification des candidats développeurs, au groupement des bureaux conseils, à la mise en place des organes d’orientation et à la gestion du projet ainsi qu’à l’approbation des fonds d’appui au processus par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement ».

En titrant qu’« après le Cameroun, le vice-président de la Banque mondiale met le cap sur la RDC », Le Potentiel annonce que « le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop, va visiter le site d’Inga pendant son séjour de quatre jours en RDC », dans la mesure où c’est « l’énergie qui est au cœur de sa mission ».

Le tabloïde rappelle qu’ « environ 1300 MW de puissance seront vendus à des sociétés minières dans la province du Katanga et 2500 MW supplémentaires seront vendus à l’Afrique du Sud ».

« Le développement d’Inga III BC détournera environ un sixième de l’écoulement du fleuve Congo dans la vallée de Bundi. Un barrage sur la rivière Bundi créera un réservoir de 15,5 km² », signale Le Potentiel.

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