Peter Komondua donne un spectacle slam séduisant à la « Soirée des intimes »

17 décembre 2015

Peter Komondua donne un spectacle slam séduisant à la « Soirée des intimes »

L'artiste musisien, Peter Komondua
L’artiste musicien, Peter Komondua

Le slameur congolais a renoué avec ses fans, le samedi 12 décembre, au centre culturel japonais, à Gombe. Une occasion pour lui d’échanger les vœux de Nouvel an avec ces derniers.

Le centre culturel japonais, situé dans l’enceinte de l’Institut supérieur pédagogique de Gombe (ISP/Gombe), a servi de cadre, le samedi 12 décembre, à la « Soirée des intimes ». Il a interprété ses chansons telles « Amour, Amitié, Communauté en danger, la vie est cool, Carpe diem». La « Soirée des intimes » qui est encore à sa première édition, poursuit comme objectif de « poétiser la vie ».

« Personnellement, en organisant cette soirée, je cherche à me rapprocher davantage de mes fans et à connaître leur histoire pour en parler à ma manière », a déclaré le slameur congolais.

Peter Komondua a expliqué le concept « Soirée des intimes ». Quand il a commencé avec le slam, il voulait se faire des fans. Il n’avait pas assez de possibilités. Alors il travaillait avec des amis dont chacun avait la tâche d’organiser, à son tour, la soirée, en regroupant vingt personnes. Et Peter Komondua devait venir avec des musiciens pour jouer chez lui.

La prochaine semaine, le groupe avait l’habitude de choisir une autre personne pour organiser un autre événement chez lui en invitant vingt autres personnes. Et les vingt personnes sélectionnées lors de la première rencontre allaient rejoindre un autre groupe de vingt à la deuxième soirée. Cela fait au total quarante personnes pour la semaine qui suivait.

Au cours de la deuxième soirée, le groupe devait encore désigner une personne pour organiser une troisième rencontre en invitant vingt autres personnes. Les quarante amis regroupés au cours de la deuxième soirée allaient prendre part à la troisième soirée et le slameur Peter Komondua venait prester en compagnie des musiciens. Ainsi, on arrivait à élargir des fans.

Sur les traces de grand corps malade, franco…

« Après un moment, on a eu le goût d’organiser de grandes scènes, et, depuis tout ce temps, on a perdu les contacts entre amis, voire tout ce qu’on faisait d’habitude. Alors, il y avait quelques-uns dans le groupe qui avaient du mal à me voir à tout moment sur de grandes scènes. Ils réclamaient plutôt me voir me rapprocher d’eux », a fait savoir Peter Komondua.

« Fort de cette insistance, on était obligé de livrer un concert d’intimité, acoustique, avec un effectif retreint et qui nous permettait d’être en direct avec le public. C’est de là qu’est né le concept concert d’intimité. Vu que l’aventure a abouti à un succès, cela nous a encouragés d’aller de l’avant et profiter de l’occasion pour échanger des vœux avec nos fans. Je crois que la Soirée des intimités qui est à sa première édition, aura sûrement sa deuxième édition l’année prochaine », a-t-il poursuivi

Le slam est un genre musical connu à Kinshasa, il y a longtemps, mais ses activités ont commencé il y a cinq ans seulement. « A l’époque où nous avions commencé à slamer, on avait à peine deux personnes qui nous suivaient. Mais actuellement, on peut drainer des foules », a indiqué Peter Komondua.

Au début, il faisait la poésie. C’est vers 2008 qu’il s’est lancé dans le slam comme profession : « J’ai commencé à adapter mon écriture avec l’oralité, et cela a marché. Et depuis, j’évolue…bien qu’il y a encore du travail à faire ».

Il est « vraiment compliqué » pour le slameur Peter Komondua de nous révéler son idole, « parce que j’écoute trop. Mais à mes débuts, des gens m’ont conseillé de suivre le Français Fabien Marsaud, dit Grand Corps Malade, que j’ai eu à faire la première partie de son concert qu’il a livré dernièrement ici à Kinshasa. J’aime ce qu’il fait, mais je dois dire que je me ressource beaucoup de la musique congolaise telle que celle de Franco Luambo Makiadi. Je fouille toujours dans tout ce qui peut m’apporter un plus avec l’oralité ».

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