La NSCC dit non à la révision sélective de la constitution, oui au changement total

5 août 2014

La NSCC dit non à la révision sélective de la constitution, oui au changement total

La NSCC en Assemblée générale
La NSCC en Assemblée générale

La  Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) a, à l’issue d’une session extraordinaire de son Assemblée Générale, tenue du 01 au 02 août 2014 à Kinshasa,  examiné l’opportunité ou non de la révision constitutionnelle ; les défis, enjeux et perspectives du processus électoral 2013-2014.  Au nombre des recommandations formulées à l’issue de ces assises, l’on note la non révision sélective de la Loi fondamentale. Cependant la NSCC est favorable au changement total de la Constitution.

« La NSCC dit non  à la révision sélective de la Constitution et appelle au sursaut national aux tenants du +Oui+ et aux tenants du +Non+ à la révision constitutionnelle, à privilégier la recherche du consensus, en prenant en compte les avis des uns et des autres, dans l’intérêt supérieur de la seule population congolaise », lit-on dans la déclaration finale de l’Assemblée générale.

Selon le Coordonnateur national de la NSCC, «  si la classe politique de notre pays estime qu’il faut nécessairement revoir la Constitution, alors dans cette condition,  on revoit toute la Constitution. Il faut revoir le scrutin à deux tours, la question de la nationalité ainsi que d’autres problèmes ».

En outre, la NSCC salue la nomination des membres de la Cour constitutionnelle et demande « l’accélération de leur installation ainsi que la mise sur pied des autres juridictions pouvant connaître le contentieux électoral au niveau local ».

Elle encourage le gouvernement de la République de déclencher le mécanisme d’organisation rapide du recensement administratif. Et au Parlement, la NSCC lui exige l’adoption de toutes les lois nécessaires pour l’organisation des élections.

Jonas Tshiombela a également indiqué que la situation socio-économique de la RDC  à mi-chemin entre l’élection présidentielle de 2011 et celle prévue en 2016 ne peut laisser indifférents les acteurs sociaux. Il rappelle que « la RDC a, depuis l’organisation des élections 2006 par la CEI, connu des conflits post-électoraux graves ayant entraînés mort d’hommes et des dégâts matériels très importants » qu’il faut éviter.

Il croit savoir que « cette situation est due au fait que, les partis politiques engagés dans la compétition électorale, n’avaient pas confiance dans l’administration électorale. Conséquence : beaucoup des voix se sont élevées pour réclamer la réforme en profondeur de la machine électorale en vue de répondre efficacement aux impératifs de crédibilité, de bonne gouvernance et de transparence ».

« Par cette réflexion citoyenne, nous comptons contribuer, participer et apporter notre modeste pierre à l’édifice national », a-t-il affirmé.

La NSCC recommande au gouvernement central  de « créer des emplois rémunérateurs pour résorber le chômage ». Mais aussi, « d’encourager et promouvoir la création de petites et moyennes industries, afin de créer la classe moyenne »

Enfin, suite à la désertion et l’abandon de leurs postes au Conseil d’administration et la commission de contrôle nationale, l’Assemblée générale extraordinaire de la NSCC a procédé à la désignation d’autres membres dans ces organes.

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