Revue de presse congolaise du lundi 16 juin 2014

Revue de presse congolaise du lundi 16 juin 2014

Les journaux paraissant à Kinshasa
Les journaux paraissant à Kinshasa

La quasi-totalité des journaux parus lundi 16 juin à Kinshasa ont consacré des pages entières à la désignation, samedi 14 juin 20414 par le Congrès, de trois des neuf membres devant constituer la Cour constitutionnelle.

La Prospérité, qui titre « Gestion des contentieux électoraux 2014-2016 : Cour Constitutionnelle, Félix Vunduawe, Banyaku et Wasenda désignés ! », rapporte que « ce processus a été préparé ; Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku auraient convoqué la conférence des présidents de groupes parlementaires,  pour ce faire ».

« Cette séance aurait permis de dégager un consensus au niveau de deux Chambres du Parlement. C’est à ce niveau que Jean-Louis Esambo, pourtant cité sur la première liste de trois, jusqu’à quelques heures de l’ouverture du congrès, a été remplacé par Me Wasenda », croit-elle savoir.

Le quotidien indique que « si pour la majorité tout s’est passé correctement, conformément à la Constitution, du côté de l’Opposition, l’on considère qu’il y a eu absence de transparence et du consensus ».

L’observateur rappelle que « nul ne peut être nommé membre de la Cour s’il n’est Congolais ou s’il ne justifie d’une expérience éprouvée de quinze ans dans le domaine juridique ou politique ». Or, poursuit le journal, « d’un point de vue politique, il apparaît que la désignation du candidat de l’opposition semble ne pas faire l’unanimité parmi les membres qui la composent. Une partie de cette opposition a fustigé la désignation du professeur Félix Vunduawe ».

UDPS et Alliés non partant dans la désignation des membres

Forum des As renchérit : « le groupe parlementaire UDPS et Alliés s’est dit non partant dans la désignation des membres du Parlement au niveau de la Cour constitutionnelle ». Il note que, « dans un communiqué rendu public vendredi 13 juin, les députés du Groupe parlementaire UDPS et alliés crachent sur les résolutions du Congrès »  et se disent « non concernés par les décisions du congrès ».

« Convocation de la session extraordinaire du Parlement : Kengo et Minaku évitent la question », constate Le Potentiel qui ajoute le président de l’Assemblée nationale a indiqué, « sans pour autant donner des précisions sur la convocation d’une session extraordinaire, que les vacances au niveau du Parlement pourraient être de courte durée, compte tenu des +urgences de l’heure+ ».

« Au Sénat, Léon Kengo, son président, a affiché la même attitude, encourageant cependant les sénateurs à +demeurer l’œil et l’oreille du peuple+. Tout compte fait, les deux présidents ont superbement évité d’aborder l’éventualité d’une session extraordinaire du Parlement. Suspense! », souligneLe Potentiel.

Une mission d’observation électorale de l’UE en RDC 

Dans un autre registre, Le Potentiel titre : « L’UE déploie une mission d’observation électorale en RDC ». Le tabloïde constate que « l’Union européenne a déployé une mission d’observation électorale (MOE UE) pour les élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 afin d’effectuer une évaluation détaillée, impartiale et indépendante du processus électoral ».

Il relève que « la mission salue la restructuration de la nouvelle CENI avec l’institution de l’Assemblée Plénière comme organe collégial de décision et la réactivation des cadres de concertation ».

Toutefois, précise-t-il, la mission l’encourage à « poursuivre le processus de réforme, notamment grâce à la publication d’un calendrier électoral complet, consensuel et assorti d’un budget détaillé ; à l’instauration d’un dialogue régulier, ouvert et constructif au sein des cadres de concertation ; à la mention du décompte des votes de l’Assemblée Plénière à l’occasion de la publication des décisions de la CENI ; et enfin, à une diffusion large du rapport annuel 2013/2014 de la CENI ».

En titrant « Nord-Kivu : une rébellion fiscale », Le Phare note que « l’initiative de la décentralisation s’est accompagnée d’un accroissement des besoins financiers des administrations» dans cette partie du territoire national.

Le Phare signale que « les redevances acquittées par les usagers n’ayant pas à ce jour joué un très grand rôle dans la couverture de ces besoins, c’est la perception d’impôts qui en constitue la principale modalité de financement, accompagnée, au cours des dernières années, par un accroissement exagéré d’une fiscalité parallèle pour couvrir le déficit budgétaire».

« Ce mode de financement a, sur le fonctionnement de l’économie, des répercussions qui lui sont propres. Parmi les critiques adressées au secteur public, nombreuses sont celles qui se  réfèrent principalement aux effets négatifs que comporterait le poids élevé et croissant de la fiscalité », constate-t-il.

 

 

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